Suite à la dernière évaluation nationale des sites humides emblématiques de France, le Ministère de la Transition Ecologique a publié une infographie sur les 10 messages clés à retenir.
Sur les 223 sites emblématiques Français, l’évaluation a porté sur 189 sites (161 en métropole et 28 en outre-mer :
41 % des sites présentent des milieux qui se sont dégradés entre 2010 et 2020
en France, 69% des sites sont concernés par des perturbations du milieu physique (57% par une modification de la gestion en eau et 54% par une altération de la qualité de l’eau et des pollutions) entre 2010 et 2020
62 % des sites n’assurent plus les services qu’ils étaient à l’origine susceptible de rendre en 2020
les référents estiment que 25 % des sites ont un avenir favorable et 51 % un avenir incertain à l’horizon 2030
Le projet de restauration de la Noue Rouge, initié et piloté par l’EPTB Saône et Doubs, a été primé à l’occasion des Assises nationales pour la biodiversité, organisée à Massy (91) en juin 2019.
Ce projet a reçu le Grand Prix Natura pour la Catégorie 1 “Action visant au bon état de conservation”.
Avant les travaux (entrepris dans le cadre des plans d’action du PAPI et du contrat de Rivière du Bassin Versant), l’Huveaune est un cours d’eau peu visible et dégradé.
Après travaux, le cours d’eau est redevenu visible dans le paysage grâce à des aménagements qui répondent à plusieurs problématiques :
réduction du risque inondation (création d’une zone d’expansion des crues),
renaturation des milieux aquatiques (création d’une zone humide, adoucissement des berges),
amélioration du cadre de vie (création d’une voie verte…).
En Automne 2019, lors d’une crue proche de la décennale, les nouveaux aménagements ont pleinement joué leur rôle de protection des riverains.
Cette vidéo insiste également sur l’importance du suivi sur un site en constante évolution avec des travaux d’ajustements sur plusieurs années.
Classée Ramsar et Natura 2000, la Basse Vallée de la Somme est constituée d’un vaste ensemble de prairies humides, parsemé de nombreuses dépressions humides, de roselières et d’un réseau dense de fossés et de chenaux. Ces milieux regorgent d’espèces de libellules, de criquets mais aussi d’oiseaux comme le Vanneau huppé, la Barge à queue noire ou encore le Butor étoilé. C’est aussi le lieu d’une flore remarquable comme l’Orchis négligé ou le Blysme comprimé.
Pour conserver l’identité paysagère et écologique de ces terrains appartenant au Conservatoire du littoral, le Syndicat MixteBaie de Somme Grand Littoral Picard en partenariat avec la Fédération Départementale de chasse, a lancé un ensemble de travaux sur plus de 170 ha : restauration de roselières, de fossés, d’ouvrages hydrauliques, création de mares, pose d’aménagements pastoraux visant à faciliter la gestion par pâturage des prairies humides…
À l’instar des autres types de zones humides, les mares sont victimes d’une régression régulière. Leur discrétion, leur répartition souvent diffuse et l’absence quasi générale de mesures de protection, les rend particulièrement vulnérables.
Sur le territoire du Parc naturel régional du Luberon, 60% des zones humides inventoriées sont des mares. La plupart sont d’origine humaine liée principalement aux activités passées d’exploitation des ocres et à l’irrigation agricole.
Les mares constituent des biotopes originaux au sein des zones sèches du Luberon. Elles abritent une biodiversité importante, en particulier concernant le groupe des amphibiens qui est riche de 9 espèces différentes. Ces amphibiens sont tous très utiles car ils font office d’insecticide naturel pour les agriculteurs et les jardiniers puisqu’ils se nourrissent d’insectes et d’invertébrés (limaces, escargots…).
Le 28 Septembre 2020 s’est tenu un atelier de réflexion en ligne sur les stratégies locales, régionales et nationales de restauration des tourbières en France, organisé par l’Université d’Orléans, le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) et le Centre National de La Recherche Scientifique (CNRS).
Catherine Gremillet, Directrice de l’ANEB, est intervenue durant la matinée sur l’articulation des actions locales, l’échelle bassin, et nationale.
Découvrez l’intervention en vidéo ou consultez son résumé en page 8 du rapport ci-joint sur les webinaires :
Sessions animées par Francis Muller, Fédération des Conservatoires d’espaces naturels / Pôle-relais tourbières
De 10h à 12h – atelier 1 – Comment mieux intégrer les différents niveaux de décision politique pour améliorer les stratégies à mener en matière de restauration des tourbières ?
Mme Frédérique Tuffnell, députée de Charente-Maritime
M Florent Serrette, maire de Mignovillard [39] et Président du SIVOM du Plateau de Nozeroy
Catherine Gremillet, directrice de l’Association Nationale des Elus de Bassin (ANEB)
De 14h à 16h – atelier 2 – Quels modèles économiques pour les tourbières en France ?
Mme Fatima Laggoun, directrice de recherche CNRS à l’Institut des Sciences de la Terre d’Orléans (ISTO)
M Daniel Gilbert, Professeur des Universités en biologie et écologie, Université de Franche Comté
M Christian At, Professeur des Universités en Economie, Université de Franche Comté.
Sous réserve, un représentant des Chambres d’Agriculture
La réunion de la Commission d’anticipation et de suivi hydrologique (CASH) du Comité National de l’Eau (CNE) à laquelle a participé l’ANEB s’est tenue le 16 novembre dernier.
A cette occasion, un bilan de la sécheresse 2020 et des travaux engagés pour renforcer le dispositif de gestion de crise en période de sécheresse ont été présentés. Le diaporama de la réunion figure en fichier joint.
Une réunion de concertation technique avec les parties prenantes et représentants des élus et des usagers concernant la finalisation des travaux sur le guide sécheresse est prévue le 8 décembre, afin notamment d’échanger sur les mesures générales de restriction et les règles particulières et dérogations individuelles.
Merci de ne pas diffuser les documents transmis et annexés à cet article.
Espaces de forts enjeux écologiques, économiques et sociaux, les zones humides représentent de sérieux atouts pour les territoires qui les abritent. Pourtant, leur présence est encore souvent perçue comme une contrainte dans le cadre des projets d’aménagement et d’urbanisation. Cela s’explique souvent par des manques de connaissances sur leur localisation, leur fonctionnement, l’articulation des enjeux à des échelles différentes.
Face à ce constat, le programme Territoires Engagés pour la Nature (TEN) apparaît comme une opportunité pour les collectivités d’intégrer de façon durable des milieux précieux et vulnérables à l’aménagement de leur territoire. Ce dispositif d’ingénierie territoriale est destiné à faire émerger, reconnaitre et accompagner les collectivités dans cet engagement de leur territoire en faveur de la biodiversité.
Si TEN reconnait et accompagne l’engagement pour l’avenir des communes et intercommunalités en faveur de la biodiversité, la démarche est complétée par le concours Capitale française de la Biodiversité qui valorise quant à lui leurs actions exemplaires d’ores et déjà mises en place.
Le lien entre Biodiversité et Zones humides sera encore plus prégnant cette année puisque le thème du concours porte sur « Biodiversité et Eau ».
Cette Master Classe est l’occasion de découvrir ces démarcheset d’échanger avec les élus ayant fait le choix d’engager leur collectivité en faveur de la biodiversité, en s’y appuyant. Pourquoi s’engager dans une telle démarche ? Quels bénéfices pour son territoire ? Est-il fait le choix d’associer les habitants et acteurs socio-économiques à la démarche ? quelle communication ?…
A retenir
Les intervenants ont tenu à rappeler différents points essentiels concernant le dispositif TEN. Avant tout, il s’agit d’un dispositif d’accompagnement. S’il n’existe pas de budget propre au dispositif TEN, l’accompagnement des collectivités engagées, vise bien à guider et flécher la collectivité vers les aides et outils financiers existants spécifiquement sur le territoire.
TEN doit être perçu comme une dynamique permettant de mettre en synergie les acteurs du territoire (syndicat de rivière, collectivités, associations, agriculteurs…) et de s’appuyer sur leurs expertises et compétences techniques pour mener à bien les actions de préservation de la biodiversité.
Ils sont également revenus sur la nécessité d’une bonne connaissance de l’emplacement des ZH, d’où l’importance des inventaires pour les inscrire dans les PLU et pouvoir proposer aux aménageurs, des zones sans enjeux environnementaux majeurs…
Parole d’élu
Patrick Barbier, maire de Muttersholtz, petite commune de 2000 habitants, entièrement située sur une zone humide, a parfaitement illustré l’importance de l’éducation, de la sensibilisation sur le long terme et du travail avec les associations, les enseignants et autres relais sur le territoire.
Pour cet élu engagé pour la nature, “ la reconnaissance TEN apporte un surcroit de fierté pour ses habitants et donc une mobilisation supplémentaire”
Animation territoriale de TEN et accompagnement des actions en faveur des Zones Humides Benjamin VIRELY – Chargé de mission Animation territoriale biodiversité – ARB Centre Val de Loire et Pascale LARMANDE – Animatrice territoriale “Solutions d’Adaptation fondées sur la Nature” – Projet life intégré – ARB Centre Val de Loire :
Saint-Jean de Braye (45) (vidéo enregistrée), commune du Centre Val de Loire, reconnue Territoire Engagé pour la Nature – Franck FRADIN, adjoint délégué à l’agriculture et au patrimoine naturel et bâti – Saint-Jean de Braye (45) :
Témoignage d’une commune reconnue Capitale Française pour la Biodiversité et Territoire Engagé pour la Nature – Patrick BARBIER – Maire de Muttersholtz :
Atlas de biodiversité communal (ABC) : tapez “atlas” dans le champ “titre de l’action” de la base de données du concours ici
Pour en savoir plus sur les actions de l’ANEB et de son Pôle-relais
Les dynamiques nationales
Cette Master Classe s’inscrit dans les dynamiques nationales animées par l’ANEB-PRMVA pour favoriser le rapprochement des acteurs de l’eau, de la biodiversité, de l’aménagement et de l’urbanisme»
L’objectif de cette journée est de présenter des outils et retours d’expériences qui concilient gestion de l’eau, des milieux aquatiques et l’aménagement du territoire, à travers le témoignage de divers acteurs : gestionnaires de milieux aquatiques et collectivités, bureau d’étude, associations et organismes institutionnels.
La matinée sera construite autour d’interventions sur l’intégration de l’enjeu eau dans les documents de planification, l’après-midi présentera des outils de maîtrise foncière et un projet d’aménagement de cours d’eau en milieu urbain.
Public : gestionnaires de milieux aquatiques, collectivités et institutions de Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Présentation du SYMBH : Aménagement GEMA, PI et de valorisation de l’Huveaune dans le secteur amont du Pont Heckel à Marseilledisponible ici
“Le plan France relance doté de 100 milliards d’euros se prépare dans une France reconfinée et sans garantie de soutien pérenne pour les collectivités qui craignent de voir leur autofinancement rongé par la crise sanitaire. Pourtant en suivant quelques règles de gestion interne et en sachant aller chercher les subventions, ce plan peut être une opportunité pour votre collectivité. Décryptage, explications, conseils à suivre lors du prochain webinaire du Club Finances. “
Nature en ville, Zéro Artificialisation Nette, Solutions fondées sur la nature, Eviter-Réduire- Compenser… : autant de concepts et outils vertueux qui ont pour objectif de renaturer nos villes, lutter contre l’imperméabilisation et les conséquences du changement climatique.
Cette Master Classe propose d’interroger les acteurs de l’eau, de l’urbanisme et de l’aménagement sur les opportunités qu’ils représentent pour la préservation et la valorisation des zones humides.
Comment ces concepts sont-ils perçus et mis en œuvre par les différents acteurs de la planification et de l’aménagement opérationnel ? Quels sont les besoins et les attentes des aménageurs pour mieux prendre en compte ces milieux dans leurs projets d’aménagement ? Comment articuler concepts et documents de planification ? Comment mieux faire s’accorder les enjeux « urbanisation » et protection des zones humides ? …
Programme des interventions
Introduction de l’ANEB sur la dynamique E.A.U : Eau, Aménagement et Urbanisme
Articulation des démarches ZAN et ERC : retour sur le cycle d’ateliers de L’Institut Paris Région – Thomas CORMIER,Urbaniste – Institut Paris Région et Gwendoline GRANDIN, Ecologue – ARB Ile de France
Foncier économique et démarche ERC sur le Pôle métropolitain de l’estuaire de la Seine – Alix GUILLEMETTE,Référente développement durable – Agence d’urbanisme AURH
Mise en œuvre de la séquence ERC et objectifs de préservation fixés pour les zones humides du SAGE Estuaire de la Gironde et milieux associés – Barbara LALEVE, Chargée de mission zones humides et bassins versants – SMIDDEST
Clip Obligation réelle environnementale, le nouvel outil en faveur de la biodiversité ici
Article : LES PROJETS D’AMENAGEMENT EN FRANCE DÉTRUISENT LA BIODIVERSITÉ SANS RÉÉLLES MESURES COMPENSATOIRES (M. Weissgerber, S. Roturier, R. Julliard. et F. Guillet.)ici
Les guides et plaquettes produits par le SMIDDEST ici
Carte des mesures compensatoires prescrites des atteintes à la biodiversité, site du géoportail
Stratégie d’amélioration de l’organisation nationale des données sur les milieux humides ici
Nouveaux dictionnaires des données sur les milieux humides ici
Pour en savoir plus
MASTER CLASSE « TEN ET ZONES HUMIDES, FAIRE LE CHOIX DE S’ENGAGER POUR SON TERRITOIRE »
Les dynamiques nationales de l’ANEB et du Pôle relais mares et vallées alluviales
Cette Master Classe s’inscrit dans les dynamiques nationales animées par l’ANEB-PRMVA pour favoriser le rapprochement des acteurs de l’eau, de la biodiversité, de l’aménagement et de l’urbanisme»
Depuis quelques années plusieurs régions françaises ont fait le pari de croire au génie écologique et aux solutions fondées sur la nature.
Les Zones Humides, qu’elles soient situées en bord de mer, en montagne ou en zone urbaine, occupent une place prépondérantes dans l’équilibre de notre environnement et encore davantage face aux défis du Changement Climatique.
Dans la collection : Développement durable : s’engager et agir, les Ministères de la Transition Ecologique, de la Cohésion des Territoires et de la Mer présentent au travers ce cette vidéo, 3 exemples de mise en œuvre des solutions fondées sur la nature (SfN) :
La restauration de tourbières du Jura
L’établissement d’un cordon dunaire de second rang près du Grau du Roi
Effacement de plans d’eau permanents et restauration de la Biévre en région parisienne.
Cette webconférence invite les participants à échanger avec des élu.e.s qui ont fait des zones humides un atout majeur de leur territoire. En effet, les milieux humides sont des “infrastructures naturelles” incontournables pour la prévention des risques naturels (inondations, sécheresses, submersions marines), la préservation de la ressource en eau ou encore l’amélioration du cadre de vie.
Élu.e.s muncipaux et intercommunaux, vous avez la possibilité d’être moteurs pour améliorer la résilience de votre territoire !
Programme
Ouverture par Madame Frédérique Tuffnell*, députée de la Charente-Maritime
Témoignage de 4 élu.e.s : “Les zones humides, un atout majeur pour ma commune”
Le programme ainsi que le lieu de la rencontre vous seront très prochainement communiqués.
Le programme prévisionnel actuel prévoit une journée en 2 temps : (i) la matinée sera consacrée à des présentations relatives aux apports scientifiques et aux retours d’expériences de gestionnaires et (ii) l’après-midi une table ronde animée par différents spécialistesseral’occasion d’aborder des questions plus techniques (e.g. artificialisation des graus, coût, matériaux, études sédimentologiques et hydrologiques, récifs artificiels) afin de pouvoir apporter des réponses ou des pistes de réponses à des problématiques spécifiques posées par les gestionnaires de la région Corse.
Afin que cette table ronde puisse remplir ses objectifs, les animateurs auraient besoin d’avoir en amont vos problématiques dans le but de pouvoir les étudier. Surtout n’hésitez pas à me faire remonter le plus tôt possible vos besoins
“On observe une augmentation des restrictions d’usages baignade en plan d’eau liés aux cyanobactéries. Aussi, certains captages eau potable en eau de surface présentent des contaminations aux cyanobactéries. Il n’existe pas de solution « miracle ». L’analyse des données, issues des contrôles sanitaires baignade sur 88 plans d’eau du bassin versant Dordogne, montre une grande variabilité de situation. Certains plans d’eau n’ont jamais connu d’efflorescence, d’autres présentent des dépassements des seuils sanitaires récurrents. La corrélation avec la taille des plans d’eau, des bassins versants, leurs volumes, ou leur taux de renouvellement, n’est pas évidente. Il n’existe pas de logique de répartition géographique des différents genres. Face aux évolutions des connaissances scientifiques, des recommandations de gestion et des retours d’expérience toujours plus nombreux, EPIDOR dans son rôle d’appui technique aux collectivités, a décidé d’organiser cette conférence à destination des gestionnaires, des collectivités, des services déconcentrés de l’état et à tous les professionnels des milieux aquatiques.”
En raison de la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19, le nombre de participants en présentiel est limité. Toute personne non inscrite ne pourra pas accéder au colloque. Une participation par visioconférence est proposée lors de l’inscription pour les personnes qui le souhaitent.
Les inscriptions au colloque sont ouvertes jusqu’au 9 novembre 2020 (inclus).
Accéder à la plateforme de la conférence 20 ans MRN
Au programme de cette conférence :
L’annonce par Florence LUSTMAN, Présidente de la Fédération Française de l’Assurance (FFA), d’un rendez-vous mensuel bientôt incontournable pour connaitre les actions innovantes des assureurs et de leurs partenaires en matière de gestion et prévention des risques naturels ;
La présentation des lauréats des Trophées Bâtiments Résilients concours initié par la MRN en lien avec l’Agence Qualité Construction (AQC) et Construction21, avec le soutien de la FFA et du Ministère de la Transition Écologique et Solidaire, et en partenariat avec notamment CERQUAL et l’Observatoire de l’Immobilier Durable.
Vous trouverez ci-joint le programme complet de l’événement.
L’ANEB et son réseau contribuent au dossier en proposant des éclairages et des retours d’expériences sur le thème “Digues-routes : au carrefour des responsabilités“.
Les projets sélectionnés mettront en place des suivis pendant une durée de cinq ans selon un cadre méthodologique pré-établi. Les résultats permettront d’identifier les modalités de gestion les plus efficaces mais aussi les méthodes et indicateurs les plus pertinents pour suivre les effets des mesures et ainsi améliorer le processus global de gestion.
Pour ce troisième AMI, les projets devront concerner l’une ou l’autre de ces deux mesures :
Retard de fauche en prairies non subalpines (suivis envisagés de 2021 à 2025 avec une mise en œuvre de la gestion durant ces 5 années)
Plantation de haies (suivis envisagés de 2021 à 2025 avec plantation de la haie effectuée en hiver / printemps 2021 ou dans les années qui ont précédé)
Il est préférable que les projets s’attachent à étudier plusieurs prairies en retard de fauche ou plusieurs haies à la fois. Cela constituera un critère de sélection important.
Calendrier
Jusqu’au 16/11/2020 minuit heure de Paris : dépôt des dossiers de candidature
Du 16/11/2020 au 31/12/2020 : sélection des projets (analyse technique et priorisation des projets). Après examen du dossier, l’OFB et l’UMS PatriNat pourront demander que celui-ci soit complété ou précisé sur certains points afin de mieux garantir son adéquation aux besoins, au choix des soumissionnaires
À l’issue de la phase précédente : réponse aux candidats, accord de financement et contractualisation
Les amphibiens (tritons, salamandres, crapauds, grenouilles…) et les reptiles (lézards, serpents…) sont des animaux fascinants aux allures depetits dragons!
Les amphibiens et les reptiles disparaissent…
Selon la Liste rouge, une espèce sur cinq risque de disparaître de France métropolitaine si rien n’est fait pour stopper leurs régressions.
Ces créatures ne peuplent pas seulement les forêts profondes ou les réserves naturelles et tout le monde peut les observer dans son jardin ou sur son chemin lors de ses balades!
Participez à la sauvegarde de ces espèces !
L’objectif de cette opération de sciences participatives est de permettre à tous de participer à l’amélioration des connaissances nécessaires à la conservation des amphibiens et des reptiles, animaux particulièrement menacés.
Comment faire ?
En quête de dragons : la chasse photo est ouverte !
C’est simple! Si vous croisez un amphibien ou un reptile :
1/ Faites une photo
2/ Postez cette photo sur undragon.org en renseignant le lieu et la date de votre observation
3/ Des herpétologues vous indiqueront ou vous confirmeront le nom de l’espèce
4/ Votre observation sera intégrée dans la base de données nationale et permettra d’affiner le niveau de rareté de l’espèce et d’orienter les actions de conservation.
La Nuit des dragons : suivi nocturne des Salamandres
Vous êtes invité à suivre des parcours où l’espèce est présente (ou potentiellement présente), afin de suivre l’évolution des populations
Le Conservatoire des espaces naturels de Nouvelle Aquitaine travaille dans le cadre des Contrats Territoriaux Milieux Aquatiques (CTMA) à la restauration d’une zone humide constitués de bois et de landes humides.
L’intérêt de restaurer ces landes humides originelles est double.
Elles constituent, pour des espèces végétales et animales, un habitat dont l’aire de distribution est assez limitée tant à l’échelle de la France que de l’Europe, et qui se trouve être en déclin dans l’ensemble de ces zones de présence.
L’autre intérêt majeur, c’est que ces milieux constituent d’indispensables réservoirs d’eau à l’échelle du bassin-versant et encore davantage face aux épisodes de sécheresse de plus en plus fréquents.
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