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Congrès ANEB 2025 : « Climat’eau connectés ! » – Les inscriptions sont ouvertes

Un temps fort 

En lien direct avec l’actualité nationale et locale, s’informer, partager les expériences, débattre des solutions : tels sont les objectifs de cet évènement annuel qui allie travaux et convivialité.

Au Programme

  • Des interventions d’experts scientifiques et techniques
  • Des retours d’expériences
  • Des tables rondes thématiques
  • Des visites de terrain
  • Exposition

Inscriptions ouvertes

Les inscriptions sont désormais ouvertes ! 

Rendez-vous sur notre page dédiée pour en savoir plus :

Retrouvez la plaquette en pièce jointe (version consultable en ligne et version imprimable).

conseil d’administration

Conseil d’administration – 26 juin 2025

À l’ordre du jour de ce Conseil :

  • Actualités de l’ANEB : retour sur les récentes auditions et la Conférence Nationale sur l’Eau.
  • Gouvernance et financement de la politique de l’eau : échanges autour de l’état d’avancement des travaux engagés, avec une organisation de la suite.
  • Point sur la préparation du Congrès 2025 de l’ANEB : lancement des invitations prochainement.
  • Points divers et échanges

Un grand remerciement aux participants. Le support de présentation est disponible en pièce jointe.

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Les Pôles-relais Zones Humides à l’UNOC

À l’occasion de la 3e Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC3) à Nice, la SNPN (Société nationale de protection de la nature), en tant que Pôle-relais mares et vallées alluviales (PRMVA), a organisé une table ronde sur le thème :

« Relier les réseaux d’acteurs de l’océan, de l’eau et des zones humides, de la source à la mer ».

Cette rencontre visait à souligner les liens essentiels entre les zones humides, les bassins versants, les zones côtières et la haute mer. Elle a permis de rappeler l’importance d’une approche intégrée et transversale de la préservation des milieux aquatiques, depuis l’amont des cours d’eau jusqu’à l’océan.

Le panel a réuni plusieurs expertes issues de différentes organisations engagées dans la protection des milieux humides et marins :

– Catherine Chabaud – Ocean As Common
Rachel Allen – Conseillère principale pour les Amériques, Secrétariat Convention on Wetlands
Karine Caussé – Chargée de mission biodiversité et solutions fondées sur la nature – Partenariat Français pour l’Eau – French Water Partnership
Irene Kingma – Responsable technique senior, Côtes & Deltas, Wetlands International
Ophélie Cuvillard – Déléguée jeunes ambassadeurs pour le climat, Global Youth Biodiversity Network – WWF-France.

L’évènement a été organisé en partenariat avec le Centre de ressources Milieux humides, les Pôles relais zones humides et l’Association Ramsar France.

Accéder au replay de la table ronde en cliquant ici

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shf societe hydrotechnique de france logo

L’appel à communication pour le colloque Sécheresse 2026 de la SHF est lancé

Cinquante ans après la sécheresse de 1976, où en est-on de la connaissance de ces phénomènes, de leurs caractéristiques et de leurs impacts ? Dans quelle mesure a-t-on progressé dans leur anticipation et leur gestion pour en limiter les conséquences ? Que sait-on de leur évolution à long terme dans un contexte de changement climatique et comment les acteurs de l’eau, les usagers et les territoires se préparent-ils aux crises de l’eau du 21e siècle ?

Cette conférence se veut être un lieu d’échange d’expériences et de connaissances interdisciplinaires sur ces questions, en croisant les perspectives scientifiques, techniques, opérationnelles, sociétales et institutionnelles.

 Date limite de candidature – le 5 septembre

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Contribution de l’ANEB à la mission d’information du Sénat consacrée à la compétence gemapi

Le Sénat a confié à la délégation sénatoriale aux collectivités territoriales et à la décentralisation une mission d’information “La compétence de gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI).”

Rémy Pointereau, Hervé Gillé et Jean-Yves Roux sont les 3 sénateurs rapporteurs de cette mission.

Dans le cadre de cette mission d’information, les rapporteurs ont souhaité que l’ANEB, suite à son audition du 20 février 2025, transmette une contribution écrite, que vous pouvez dès à présent consulter en ressource.


Conférence nationale sur l’eau : une vidéo de Bruno FOREL pour lancer les débats en territoires sur le financement de la politique de l’eau.

Le Comité de pilotage de la conférence nationale de l’eau, dans lequel siège l’ANEB, analysera les propositions des conférences territoriales à l’automne. Dans les précédents exercices, les questions de gouvernance et de financement, pourtant identifiées comme stratégiques, n’ont que très peu fait l’objet de mesures. C’est pourquoi il nous semble important que les membres de l’ANEB puissent proposer que ces sujets soient mis à l’ordre du jour et débattus dans le cadre des conférences territoriales de l’eau qui se déroulent de mai à septembre. Cette vidéo est un outil qui permet d’introduire les débats. Il a été réalisé dans le cadre d’une sollicitation pour introduire l’atelier financement organisé à Redon le 18 juin dernier par l’Agence de l’eau Loire Bretagne. Il a fait régir, et vos retours sur ces “réactions” nous permettront de travailler à une meilleure présentation et des argumentaires ciblés pour les différents interlocuteurs. Il a permis également que la question du financement du “grand” cycle de l’eau soit abordée, le sujet restant souvent centré sur le service eau potable/assainissement.

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Réglementation sur les animations liées aux mares en Occitanie

Lors de toute animation sur le thème des mares en région Occitanie, il est impératif de respecter la réglementation sur la faune sauvage protégée.

En effet, toutes les espèces d’amphibiens autochtones de la région (œufs, têtards, adultes) sont protégées par le code de l’environnement, interdisant toute manipulation, vivante ou morte, durant les animations.

Pour accéder au document, cliquez ici

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Le Plan d’Actions Mares (PAM) est disponible !

Le Plan d’Actions Mares, coordonné par la Société Nationale de Protection de la Nature (SNPN) pour le compte du ministère de la Transition écologique, vient d’être publié. Il propose un cadre stratégique national pour renforcer la connaissance, la protection, la restauration et la valorisation des mares, dans l’hexagone comme en outre-mer, jusqu’en 2030.

Une démarche coconstruite depuis 2023

Le Plan d’Actions Mares est l’aboutissement d’un important travail collectif, amorcé en janvier 2023 avec le mandat confié à la SNPN. Il s’est construit selon plusieurs jalons clés :

  • 2023 : Réalisation d’une enquête nationale auprès de 182 acteurs des mares, afin d’identifier les pratiques et besoins en lien avec les mares et permettre d’avoir un socle pour déboucher sur un Plan d’Actions (accéder ici aux résultats de cette enquête) ;
  • Avril à juillet 2024 : Organisation de cinq ateliers thématiques avec les membres du Groupe National Mares (GNM) ;
  • Juillet à septembre 2024 : Consultation sur la première version d’ensemble des actions ;
  • Novembre 2024 : Présentation de la version stabilisée lors d’un séminaire national rassemblant 46 participants (GNM, OFB, ministère, agences de l’eau) ;
  • Janvier 2025 : Phase finale de contribution ;

Un cadre issu du 4e Plan National Milieux Humides (PNMH)

Le PAM évolue sous l’égide du 4e Plan National Milieux Humides (2022-2026), en cohérence avec la Stratégie nationale biodiversité 2030 et la résolution XIV.1 de la Convention de Ramsar sur les petites zones humides. Il s’inscrit également dans les ambitions du Règlement européen sur la restauration de la nature.

Il reprend les grands axes du PNMH :

  • Agir : protéger et restaurer les milieux humides,
  • Mobiliser : coordonner les acteurs à toutes les échelles,
  • Connaître : renforcer les données et le suivi
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3 axes, 20 actions prioritaires

Le PAM est structuré autour de 3 axes :

  1. Connaître les mares sur tout le territoire,
  2. Protéger, gérer et restaurer durablement les réseaux de mares dans les territoires,
  3. Accompagner, sensibiliser, former et valoriser les acteurs directement et indirectement impliqués.

Ces axes se déclinent en 20 actions, associées à des indicateurs et à des objectifs nationaux – Le premier axe vise à finaliser un inventaire national des mares d’ici 2030 et à mettre en place un suivi écologique harmonisé permettant d’évaluer leur état dans le temps. Le deuxième axe ambitionne de restaurer ou créer 30 000 mares à l’échelle nationale d’ici 2030, tout en clarifiant et en harmonisant le cadre réglementaire pour faciliter leur protection et leur gestion. Le troisième axe a pour objectif de mobiliser au moins 500 collectivités autour d’actions concrètes en faveur des mares, et de renforcer l’accompagnement des acteurs par la mise à disposition de formations, de ressources partagées et d’outils de valorisation.

La suite : fiches actions, calendrier, accompagnement

La SNPN assurera, via le Pôle-relais Mares et Vallées Alluviales, la coordination du déploiement du PAM avec les membres du Groupe National Mares (GNM). En 2025, chaque action fera l’objet de fiches opérationnelles détaillant :

  • les jalons temporels,
  • les leviers de mise en œuvre,
  • les outils disponibles,
  • les opportunités de financement.

Nous vous tiendrons au courant des diverses avancées du plan.

Le plan est disponible en téléchargement en cliquant ici

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Appel à Projet – Scenario #2 – Vivre “bien” en 2050 ou au-delà, dans son territoire : quels socio-écosystèmes et quelles places pour la biodiversité ?

La Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) ouvre un appel à projets visant à soutenir des projets transdisciplinaires (et interdisciplinaires), construits avec et pour des parties prenantes locales / acteurs locaux, et dont les objectifs seront de nourrir l’action en définissant des scénarios territoriaux de transitions écologique et sociale. 

L’appel à projets du programme Scénario #2 s’inscrit dans un contexte d’érosion accélérée de la biodiversité, posant des défis cruciaux pour les écosystèmes et les sociétés. Face à l’interdépendance entre biodiversité, climat, santé, alimentation et eau, une approche intégrée et transdisciplinaire est nécessaire pour concevoir des scénarios de futurs durables, souhaitables ou à éviter. Le programme vise à outiller la recherche et les acteurs territoriaux pour explorer les futurs possibles, renforcer les capacités d’anticipation et soutenir des transformations profondes.

Date limite de dépôt des pré-projets : 21 juillet 2025   

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Mission d’information sur l’état des cours d’eau – Assemblée Nationale

« La mission d’information étudiera le cadre juridique national et européen ainsi que l’ensemble des enjeux liés à la restauration des cours d’eau : financement, continuité écologique, protection des zones humides, prélèvements, propriété et disponibilités foncières. Elle formulera des solutions afin d’améliorer les politiques publiques de l’eau pour garantir une restauration des cours d’eau efficace, durable et respectueuse des équilibres environnementaux. »

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Mission d’Information Sénat – Avenir des concessions hydroélectriques

Cette mission transpartisane a pour rapporteurs Daniel Gremillet, Patrick Chauvet, Jean-Jacques Michau et Fabien Gay.

Elle a été organisée sous forme de table-ronde, l’ANEB était aux côtés de l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité (AMF), Intercommunalités de France, Départements de France, Régions de France et l’Association nationale des élus de la montagne (Anem).

Vous trouverez en pièce jointe notre contribution à cette mission d’information.




Contribution passée – mission de l’Assemblée Nationale 2024

L’ANEB avait contribué l’année dernière à la mission de même objet à l’Assemblée Nationale, dont le rapport a été publié le 17 mai dernier (ci-dessous)

En savoir plus :

Information sur la Conférence nationale sur l’eau

Le compte-rendu nous sera adressé d’ici la semaine prochaine, pour prendre en compte les échanges en séance. La prochaine réunion, associant les experts (cf ci-dessous) se tiendra fin juin-début juillet.

Composition du COPIL national

Parlementaires

  • Denise SAINT-PE, sénatrice des Pyrénées Atlantiques
  • Dominique POTIER, député de la Meurthe-et-Moselle
  • Pierre CAZENEUVE, député des Hauts-de-Seine
  • Charles FOURNIER, député d’Indre et Loire
  • Marta de CIDRAC, sénatrice des Yvelines

Elus locaux

  • ANEB : Bruno FOREL, Président
  • Intercommunalités de France : Régis BLANQUET, Vice-Président
  • FNCCR : Hervé PAUL, Vice-Président
  • FPEE : Estelle GRELIER, Présidente

Délégué Interministériel à la gestion de l’eau en agriculture 

  • Christophe CHASSANDRE

Comités de Bassin et Comité de l’eau et de la biodiversité

  • Audrey BARDOT, Présidente du Comité de bassin Rhin-Meuse
  • Sylvie GUSTAVE-DIT-DUFLO, présidente du Comité de la biodiversité de Guadeloupe

Conseil National de l’Eau 

  • Jean LAUNAY, Président

Mandat

– En amont des conférences territoriales par bassin, qui doivent se tenir entre juin et octobre, le COPIL valide les données d’entrée, détermine la liste des questions soumises aux débats, fixe le format de restitution des Débats et approuve la nomination des experts thématiques.

– Il est informé par chaque bassin des modalités d’organisation des conférences

Lui seront présentées les synthèses et analyses objectives des débats (synthèses nationales de débats et production des avis des experts thématiques à l’automne)

– Il propose les pistes de travail nationales.

L’avis du CNE sera rendu en décembre, et la transmission au Premier Ministre des pistes de travail identifiées par le comité de pilotage sera faire à l’hiver.

Les experts thématiques

Rôle : apport d’éléments de mise en perspective et de questionnement, présentation au COPIL d’une synthèse et analyse objective des débats dans les bassins par thématique (post-conférences). Ils sont assistés dans leurs tâches par les administrations centrales.

  • Partage de la ressource : Agences de l’Eau – Chambre d’agriculture / Ministère de la Transition écologique-DGALN
  • Réduction des pollutions : AMORCE / Ministère de la Santé-DGS
  • Gouvernance : ANEB et FNCCR / Ministère de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation – DGCL
  • Financement et prix de l’eau : Cercle Français de l’Eau / Ministère de l’Economie et des finances – DGT
  • Gestion des risques (inondations et sécheresses) : INRAE et CEPRI / Ministère de la Transition écologique – DGPR et DGALN
  • Accompagnement des collectivités compétentes : Banque des Territoire, Agence de l’eau / Ministère de la Transition écologique – DGALN
  • Mobilisation du Grand Public : OFB / Ministère de la Transition écologique – CGDD

Données d’entrée et questions

Une première liste a été présentée lors du COPIL, et chaque membre du COPIL s’est exprimé.

Le Compte-rendu nous sera transmis d’ici la semaine prochaine intégrant les apports de séance, qui ont été nombreux.

De manière générale, il a été indiqué que nous avons besoin d’un cadre de débat clair. Le spectre de travail doit être recentré. Il faut chercher les « angles morts » et ne pas faire de l’entre-soi.

Cibler sur une opérationnalité des décisions.

Attention à ne pas doublonner avec des travaux déjà réalisés ou en cours, comme notamment les préparation des futurs SDAGE.

Intervention de la Ministre

  • La ressource en eau est sous tension, et elle devient de plus en plus régalienne.
  • Nous ne sommes plus résilients et les constats sont alarmants : cycles de « pas assez d’eau » et de « trop d’eau » qui n’arrivent pas à réalimenter le système.
  • Pollutions stockées qui s’accumulent, fermeture de captages ; tensions sur l’approvisionnement en eau (Outre-mer mais aussi Pyrénées orientales (climat semi-désertique) avec conséquences immédiates sur l’économie notamment agriculteur.
  • Il faut trouver des solutions sur les territoires, au regard des spécificités de chaque Bassin :
    • fédérer les acteurs locaux autour d’un diagnostic partagé,
    • projet partagé de solutions.
  • On veut pour que ça marche s’appuyer sur vous (ne pas partir de rien, ne pas réinventer la poudre), attachement aux Bassins, à leur financement et à leur gouvernance (Agences de bassin, Comités de bassin) : modèle envié, copié, il marche bien ! On peut toujours faire mieux, mais globalement ça fonctionne. Donner un nouvel élan pour les prochaines 60 ans (pas évident par rapport au mur d’investissement, qui peuvent créer des dissensus sur les territoires).
  • Conférence au niveau des bassins de juin à octobre, co-présidence CB/CEB et Préfet de bassin : décembre conclusion par la ministre ; examen projet de finance à voir si cela semble nécessaire ; articulation avec les COP territoriales, en subsidiarité : communication fluide entre les 2 instances, le bassin fera la synthèse pour le national. Analyse des remontées entre septembre et décembre par le COPIL et les experts.
  • Données d’entrées : propositions de données nationales et territoriales sur la table, à compléter si nécessaire.
  • Livrables et grandes questions : Recenser les actions prioritaires à mettre en place à l’échelle locale et nationale, porter au niveau européen la position de la France (dans un contexte de tension financière) ; éventuellement identifier les freins. A intégrer dans les prochains SDAGE.
  • Doctrine ouvrages hydrauliques ; complément plan eau ; PPE pour vision transpartisane ; redevance pour pollution diffuse : point de blocage, quid ?
  • Souhait d’un temps grand public, même si on sait que c’est compliqué dans les délais fixés : penser la communication, PQR, etc.
  • Souhaite qu’au moins un livrable soit consacré aux décisions « sans regret » à déployer dès que possible sur tous les territoires.

Principales expressions lors des échanges

  • Approche prix de l’eau dans la consommation des ménages etc ; approche sociologique est un point important (prix de l’eau péréquation).
  • Périmètre de captage : voir les surfaces, et mettre au regard de l’espace agricole / mouvement du foncier et importance de la maitrise du foncier.
  • Souveraineté industrielle en matière d’approvisionnement en eau, etc.
  • VNF : 70% de l’eau utilisée sur notre territoire en volume ! (Ministre : le voir comme un endroit permanent le stockage).
  • Cohérence avec les autres politiques publiques : agricoles, aménagement/ZAN, etc.
  • Engagement politique plus fort à avoir : à l’époque, 2% de PIB pour approvisionner en eau : et nous ?
  • Représentant des industries à avoir : c’est clé aujourd’hui ! ils regardent le prix de l’NRJ et la disponibilité en eau !
  • Beaucoup de solutions existantes, etc : les mettre en lumière.
  • Mettre la quantité et la qualité au même niveau de priorité.
  • Pollueur payeur, REP, jusqu’où : qu’on sache qui paie pour qui etc.
  • Mur d’investissement, on ne sait pas si on y arrivera.
  • Le prix de l’eau est un vrai débat : n’est pas le plus cher, à mettre au regard d’un coût de service : le moins cher possible n’est pas la bonne pratique. Modèle de coopération entre public et privé qui n’est plus autoporteur, il ne tient plus avec la sobriété hydrique.
  • La gouvernance est au cœur des solutions : la France est un modèle d’organisation par Bassin : le redire et le réaffirmer ! Mais il faut aussi à une échelle infra plus opérationnelle régler l’ensemble des problèmes de l’eau en transversalité : la question de l’eau touche de nombreux domaines (industriels, agriculture, etc) mais il faut intégrer dans les solutions que la ressource vient d’un milieu naturel global qui a besoin qu’on lui laisse une partie de l’eau. Proposer des solutions d’organisation pour rendre notre action globale plus efficiente, plus sobre, plus efficace. Il faut un lieu où l’on puisse être en capacité de gérer ensemble, lier les compétences, articuler les moyens entre eux.
  • Pas uniquement le prix de l’eau à considérer mais le prix de la politique de l’eau dans son ensemble. Introduire aussi les services rendus : l’ensemble des politiques transversales qui permettent une résilience sont utiles à l’agriculture, à l’industrie, aux consommateurs : à travailler.
  • Vers une évolution pour simplifier et donner de la cohérence, à travers la présence sur les territoires.
  • Incapacité à compter ce qu’on consomme et ce qu’on prélève : data indispensables !
  • Gouvernance : Il n’y a pas de modèle unique car sur les territoires les organisations se font à l’aulne des transferts d’eau.
  • Appropriation par le grand public : attention aux médias ! Le discours d’une capacité technique à traiter l’eau quelque soient les pollutions ne doit pas être entretenu.
  • Financement : les prêts sont utiles mais ne sont pas suffisants.
  • Pour le grand public : il nous faut des documents simples et pédagogiques : pas facile mais indispensable / clips publicité Agence de l’eau à la télé : ludique, simple, précis, concret : s’inspirer de cela !
  • Coût de l’inaction à mettre en avant ! sans eau on ne peut rien faire, complétement transversal.
  • Risques d’une nouvelle loi : dogmatisme et brutalité des débats. Les décisions doivent se prendre au niveau local.
  • Eau = enjeu majeur pour les prochaines années / dépasse le PCE et GCE : questions de souveraineté, développement économique, … cap clair, vision claire et surtout courage politique ! peut-être plus important même que le financement !
  • Le Gouvernement doit aller au bout du sujet, en mettant en avant la nécessité de solutions locales, concrètes et non pas nationales.
  • Le sujet du financement du grand cycle de l’eau est indispensable.
  • Notion de réciprocité : plutôt financer une production française qu’étrangère dans nos investissements.
  • Evaluation de notre incapacité à prendre des décisions juridiques.

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Appel à Communication- « Agora des bonnes pratiques face aux risques naturels »

Assises Nationales des Risques Naturels 2025

Du 13 au 14 octobre 2025 – Toulouse

Le ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité de la Forêt, de la Mer et de la Pêche organise, depuis 2012, les Assises nationales des risques naturels (ANRN).
Les Assises nationales des risques naturels sont un lieu de rencontre et d’échanges entre les acteurs de la prévention des risques naturels. En déclinaison du troisième plan national d’adaptation au changement climatique, cette édition sera l’occasion de renforcer la culture du risque et de préparer ensemble l’adaptation des territoires pour réduire leur vulnérabilité

Élus, représentants des collectivités, associations, ONG, organismes d’assurance, chercheurs, bureaux d’études et services de l’État… des acteurs diversifiés sont conviés à cet événement.

“Agora des bonnes pratiques”

Les prochaines ANRN se tiendront à Toulouse les 13 et 14 octobre 2025, elles pourront réunir 900 personnes. Elles accueilleront des plénières, des tables rondes, des sessions participatives, des conférences mais aussi un espace intitulé « Agora des bonnes pratiques face aux risques naturels ».

Cet espace permettra d’échanger de manière interactive sur des actions concrètes mises en œuvre avec succès récemment et présentant un caractère reproductible.

Dans ce cadre et par des mini-conférences sourdes, les actions sont présentées de manière dynamique, en 20 minutes. Chaque présentation est suivie d’un temps de questions/réponses de 10 minutes. L’auditoire se déplace d’une mini-conférence à une autre pendant la durée de l’Agora.

L’Agora sera structurée autour de 2 pôles thématiques :

  • Réduction de la vulnérabilité
  • Culture du risque

Candidature

Le comité d’organisation des Assises nationales des risques naturels retiendra 7 actions par thématique. Les critères de sélection sont les suivants :

  • L’action s’inscrit dans le cadre de la prévention des risques naturels et se rattache à l’une des 2 thématiques.
  • L’action a démontré sa pertinence, sa facilité de mise en oeuvre et son caractère reproductible sur d’autres territoires.
  • La présentation proposée doit être illustrée, non technique et intelligible pour un large public.
  • L’action n’a pas pour objectif de servir des intérêts commerciaux.


L’ANEB sera présente dans une dynamique Inter-associative !

Plus d’informations à venir !


Les précédentes éditions

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Appel à Communication – Aménagements et biodiversité des continuums fluviaux et littoraux« De la terre à la mer » – Colloque SHF

Cette nouvelle édition fera le point sur les impacts des aménagements (hydrauliques, industriels, de loisirs…) sur la biodiversité des milieux aquatiques (cours d’eau, estuaires, zones humides et littorales) dans un contexte de changement climatique et de pressions anthropiques croissantes. L’évènement réunira chercheurs, ingénieurs, gestionnaires, institutionnels et associations autour de présentations scientifiques, techniques et de retours d’expérience.

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L’ANEB membre du COPIL, vous transmet cet appel à communication

Les communications attendues porteront sur :  

  • → des diagnostics écologiques, des démarches de restauration,  
  • → des solutions fondées sur la nature, l’éco-conception des ouvrages,  
  • → ou encore les outils de suivi, de cartographie et de planification.  

Une attention particulière sera portée aux travaux de synthèse et aux projets collaboratifs.

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smmar nouveau

Le biomimétisme au service de la régénération naturelle des rivières 

Restaurer les cours d’eau grâce à la biomorphologie 

Le Bassin versant de l’Aude connait une situation très inquiétante pour certains de ses cours d’eau au regard du changement climatique. Parmi les conséquences : le manque de sédiments et l’enfoncement des lits fluviaux (ou incision) sont les principales. Ces phénomènes structurels ont des effets néfastes accrus avec le changement climatique, à commencer par l’amplification des crues et des sécheresses. 

A la suite de la crue d’octobre 2018, le SMMAR et ses adhérents se sont engagés dans une politique de restauration hydromorphologique des cours d’eau. Ce sont plusieurs sites de restauration qui ont été acquis pour la mise en place des espaces de bon fonctionnement. 

Afin d’améliorer la résilience des écosystèmes aquatiques, le SMMAR a lancé le projet « Imiter pour Innover », en utilisant une technique innovante, basée sur le biomimétisme, qui imite les ouvrages construits par les castors (dévéloppée par les scientifiques et techniciens en Californie (USA).

En 2025, un site a été sélectionné pour initier ces expérimentations sur le Sou sur la commune de Saint Martin de Villereglan (HVA).

Ces ouvrages ont de nombreuses vertus : 

  • ralentir l’eau et les sédiments 
  • conserver les matériaux en place 
  • favorisent la recharge des nappes alluviales 
  • recréer des zones humides  
  • favoriser une grande mosaïque d’habitats, et ainsi d’amplifier la biodiversité. 

Ces techniques de biomorphologie n’utilisent que des matériaux organiques issus des milieux aquatiques et sont mises en place de manière manuelle. N’étant pas étanches, ils n’entravent pas l’écoulement des eaux ni la continuité écologique du cours d’eau. 

Ces expérimentations ont vocation à retenir l’eau, ralentir la rivière, réhydrater les nappes, et corriger l’incision du lit du cours d’eau. Elles pourraient être étendues à d’autres sites, selon les résultats à venir.  

Pour en savoir plus sur ce projet et les actions du SMMAR en faveur des zones humides, rendez-vous sur : https://www.smmar.fr/imiter-pour-innover/.