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La reconquête des mares par le Syndicat du Bassin Versant de l’Arques

Autrefois omniprésentes dans les paysages ruraux, les mares jouaient un rôle central dans la vie quotidienne : abreuvement du bétail, réserve d’eau pour les foyers, ou encore zones de biodiversité. Mais avec l’évolution des pratiques agricoles et l’abandon progressif de ces usages, nombre d’entre elles ont disparu. Certaines se sont comblées d’elles-mêmes, faute d’entretien, d’autres ont été volontairement supprimées.

Pourtant, leur importance écologique et hydraulique reste incontestable. Ce sont des milieux riches en biodiversité, contribuant également à la régulation de l’eau et à la prévention de l’érosion des sols. C’est dans ce contexte que le Syndicat Mixte du Bassin Versant de l’Arques (SMBVA) a mis en place une action concrète en faveur de la préservation et de la restauration de ces petits plans d’eau.

Le programme MARES : une réponse concrète au déclin des mares

Le programme MARES s’inscrit dans une dynamique de restauration du territoire : il vise à recenser les mares existantes, à accompagner techniquement les projets de création ou de réhabilitation, et à favoriser leur bon fonctionnement hydraulique et écologique. Ce programme s’adresse autant aux communes qu’aux particuliers, avec un appui à la fois technique, administratif et financier.

Soutenu par l’Agence de l’Eau Seine-Normandie et le Département de Seine-Maritime, ce dispositif permet d’envisager des solutions sur mesure pour chaque porteur de projet.

Une aide adaptée selon les porteurs de projets

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  • Pour les communes, le SMBVA propose un accompagnement clé en main : après une simple délibération du conseil municipal, le syndicat s’occupe des démarches administratives et du montage des dossiers de subvention. Une fois les travaux réalisés, la commune règle la facture à l’entreprise et reçoit ensuite les aides financières.

  • Pour les particuliers, le processus est tout aussi accessible. Le SMBVA devient maître d’ouvrage via une convention de mandat, gère les dossiers et prend en charge les frais, à l’exception de la participation financière du propriétaire.

Un projet à la croisée de l’environnement et de l’hydraulique douce

En parallèle des actions menées contre le ruissellement et l’érosion des sols, la restauration des mares constitue une démarche complémentaire, permettant de recréer des zones tampons naturelles et de renforcer les continuités écologiques.

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Pour plus d’informations

Pour plus d’informations accéder au site internet en cliquant ici

Le Syndicat du bassin versant de l’Arques met également à disposition un guide des bonnes pratiques de gestion et d’entretien des mares, téléchargeable en cliquant ici

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Les Rencontres Biodiversité et Territoires 2025 : atelier animé par l’ANEB

Cet événement a rassemblé de nombreux acteurs engagés autour des enjeux de biodiversité dans les territoires, de la recherche de solutions locales et du partage d’expériences.

Dans le cadre du projet Life Biodiv France, l’ANEB a eu le plaisir d’animer un atelier le jeudi 10 juillet, avec une intervention de l’EPTB Adour. Intitulé « Pourquoi restaurer les continuités aquatiques ? » cet atelier a permis de partager les enjeux des continuités aquatiques pour les collectivités en s’appuyant sur les réflexions et les stratégies mises en œuvre par un établissement public de bassin et une métropole en laissant une large place aux questions posées par la centaine de participants. 

Un grand merci à toutes les personnes présentes pour leur participation active et la qualité des échanges !

Vues sur mares

Retour sur la Fête des Mares 2025 !

Dans le cadre de la 10ᵉ édition de la Fête des mares, la Société Nationale de Protection de la Nature (SNPN), en tant que Pôle-relais Mares et Vallées alluviales, présente VUES SUR MARES, une exposition accueillie à la Cité Fertile. Elle met en lumière les acteurs et initiatives de création et de restauration de mares à travers la France.

L’exposition se compose de 12 panneaux explicatifs, dévoilant la richesse des techniques, des savoir-faire et des acteurs mobilisés pour la gestion de ces milieux. Elle est enrichie par une sélection de clichés issus de la 5ᵉ édition du concours photo des mares, témoignant de la diversité des vies de ces écosystèmes.

La SNPN coordinatrice de la Fête des Mares

Depuis 2016, la SNPN coordonne la Fête des mares, un événement annuel organisé début juin, destiné à faire découvrir l’importance des mares et zones humides. À travers une multitude d’activités — sorties nature, ateliers, conférences, chantiers participatifs, projets pédagogiques ou encore actions de sciences participatives — cette initiative vise à sensibiliser le public à la biodiversité, aux services écosystémiques rendus par ces milieux, ainsi qu’aux enjeux climatiques et aux solutions fondées sur la nature.

La SNPN fournit aux organisateurs locaux des ressources pédagogiques et des outils de communication clés en main, facilitant ainsi l’organisation et la visibilité des événements grâce à la plateforme J’agis pour la nature. Elle s’appuie sur un réseau de partenaires : associations, collectivités, naturalistes, gestionnaires d’espaces naturels, etc., pour encourager une large mobilisation en faveur des mares.

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L’édition 2025 en chiffres

  • + de 120 animations sur l’ensemble du territoire, avec une typologie très variée (sortie-nature, conférence, chantiers participatifs, projection, …)

  • 8 animations organisées directement par la SNPN : 1 journée institutionnelle de lancement, 1 concours-photo, 1 atelier, 3 sorties-nature, 1 exposition acteurs de la restauration des mares et de photographies et 1 événement festif comprenant atelier, projection d’un film et concert.

  • 1000 à 1200 personnes sensibilisées via les animations de la SNPN

Découvrir les panneaux de l’exposition

Pour découvrir les panneaux de l’exposition cliquez directement sur les visuels présentés :

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Vous pouvez retrouver davantage d’informations sur les acteurs des différents projets en cliquant ici

Mission sur la gestion du domaine public fluvial non navigable : L’ANEB auditionnée par l’IGEDD

Le lundi 1er juillet, l’ANEB a été auditionnée dans le cadre d’une mission d’inspection menée par l’Inspection Générale de l’Environnement et du Développement Durable (IGEDD).

Cette mission vise à identifier des stratégies permettant une meilleure prise en compte des enjeux liés au domaine public fluvial non navigable.

À cette occasion, plusieurs membres de l’ANEB : le SMMAR, EPIDOR, le SMAVD et l’EPTB Isère, ont partagé leurs retours d’expérience, aux côtés de Bruno Forel, président de l’ANEB, apportant ainsi des éclairages sur les réalités de terrain.

Les documents associés sont disponibles en pièces jointes pour consultation.

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Ouverture de la plateforme d’inscription pour les Assises nationales des risques naturels

Les Assises nationales accueilleront des plénières, des tables rondes, des sessions participatives, des conférences mais aussi un espace intitulé « Agora des bonnes pratiques face aux risques naturels ».

Cet espace permettra d’échanger de manière interactive sur des actions concrètes mises en œuvre avec succès récemment et présentant un caractère reproductible.

L’ANEB sera présente dans une dynamique Inter-associative !

La plateforme d’inscription est désormais ouverte !

Consultez le programme et inscrivez-vous dès maintenant : assisesnationalesrisquesnaturels.fr

Autre article sur le sujet : 

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Congrès ANEB 2025 : « Climat’eau connectés ! » – Les inscriptions sont ouvertes

Un temps fort 

En lien direct avec l’actualité nationale et locale, s’informer, partager les expériences, débattre des solutions : tels sont les objectifs de cet évènement annuel qui allie travaux et convivialité.

Au Programme

  • Des interventions d’experts scientifiques et techniques
  • Des retours d’expériences
  • Des tables rondes thématiques
  • Des visites de terrain
  • Exposition

Inscriptions ouvertes

Les inscriptions sont désormais ouvertes ! 

Retrouvez la plaquette en pièce jointe (version consultable en ligne et version imprimable).

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Conseil d’administration de L’ANEB – 26 juin 2025

À l’ordre du jour de ce Conseil :

  • Actualités de l’ANEB : retour sur les récentes auditions et la Conférence Nationale sur l’Eau.
  • Gouvernance et financement de la politique de l’eau : échanges autour de l’état d’avancement des travaux engagés, avec une organisation de la suite.
  • Point sur la préparation du Congrès 2025 de l’ANEB : lancement des invitations prochainement.
  • Points divers et échanges

Un grand remerciement aux participants. Le support de présentation est disponible en pièce jointe.

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Les Pôles-relais Zones Humides à l’UNOC

À l’occasion de la 3e Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC3) à Nice, la SNPN (Société nationale de protection de la nature), en tant que Pôle-relais mares et vallées alluviales (PRMVA), a organisé une table ronde sur le thème :

« Relier les réseaux d’acteurs de l’océan, de l’eau et des zones humides, de la source à la mer ».

Cette rencontre visait à souligner les liens essentiels entre les zones humides, les bassins versants, les zones côtières et la haute mer. Elle a permis de rappeler l’importance d’une approche intégrée et transversale de la préservation des milieux aquatiques, depuis l’amont des cours d’eau jusqu’à l’océan.

Le panel a réuni plusieurs expertes issues de différentes organisations engagées dans la protection des milieux humides et marins :

– Catherine Chabaud – Ocean As Common
Rachel Allen – Conseillère principale pour les Amériques, Secrétariat Convention on Wetlands
Karine Caussé – Chargée de mission biodiversité et solutions fondées sur la nature – Partenariat Français pour l’Eau – French Water Partnership
Irene Kingma – Responsable technique senior, Côtes & Deltas, Wetlands International
Ophélie Cuvillard – Déléguée jeunes ambassadeurs pour le climat, Global Youth Biodiversity Network – WWF-France.

L’évènement a été organisé en partenariat avec le Centre de ressources Milieux humides, les Pôles relais zones humides et l’Association Ramsar France.

Accéder au replay de la table ronde en cliquant ici

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L’appel à communication pour le colloque Sécheresse 2026 de la SHF est lancé

Cinquante ans après la sécheresse de 1976, où en est-on de la connaissance de ces phénomènes, de leurs caractéristiques et de leurs impacts ? Dans quelle mesure a-t-on progressé dans leur anticipation et leur gestion pour en limiter les conséquences ? Que sait-on de leur évolution à long terme dans un contexte de changement climatique et comment les acteurs de l’eau, les usagers et les territoires se préparent-ils aux crises de l’eau du 21e siècle ?

Cette conférence se veut être un lieu d’échange d’expériences et de connaissances interdisciplinaires sur ces questions, en croisant les perspectives scientifiques, techniques, opérationnelles, sociétales et institutionnelles.

 Date limite de candidature – le 5 septembre

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Mission d’information consacrée à la compétence gemapi – Sénat : Contribution de l’ANEB

Le Sénat a confié à la délégation sénatoriale aux collectivités territoriales et à la décentralisation une mission d’information “La compétence de gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI).”

Rémy Pointereau, Hervé Gillé et Jean-Yves Roux sont les 3 sénateurs rapporteurs de cette mission.

Dans le cadre de cette mission d’information, les rapporteurs ont souhaité que l’ANEB, suite à son audition du 20 février 2025, transmette une contribution écrite, que vous pouvez dès à présent consulter en ressource.


Conférence nationale sur l’eau : une vidéo de Bruno FOREL pour lancer les débats en territoires sur le financement de la politique de l’eau.

Le Comité de pilotage de la conférence nationale de l’eau, dans lequel siège l’ANEB, analysera les propositions des conférences territoriales à l’automne. Dans les précédents exercices, les questions de gouvernance et de financement, pourtant identifiées comme stratégiques, n’ont que très peu fait l’objet de mesures. C’est pourquoi il nous semble important que les membres de l’ANEB puissent proposer que ces sujets soient mis à l’ordre du jour et débattus dans le cadre des conférences territoriales de l’eau qui se déroulent de mai à septembre. Cette vidéo est un outil qui permet d’introduire les débats. Il a été réalisé dans le cadre d’une sollicitation pour introduire l’atelier financement organisé à Redon le 18 juin dernier par l’Agence de l’eau Loire Bretagne. Il a fait régir, et vos retours sur ces “réactions” nous permettront de travailler à une meilleure présentation et des argumentaires ciblés pour les différents interlocuteurs. Il a permis également que la question du financement du “grand” cycle de l’eau soit abordée, le sujet restant souvent centré sur le service eau potable/assainissement.

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Réglementation sur les animations liées aux mares en Occitanie

Lors de toute animation sur le thème des mares en région Occitanie, il est impératif de respecter la réglementation sur la faune sauvage protégée.

En effet, toutes les espèces d’amphibiens autochtones de la région (œufs, têtards, adultes) sont protégées par le code de l’environnement, interdisant toute manipulation, vivante ou morte, durant les animations.

Pour accéder au document, cliquez ici

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Le Plan d’Actions Mares (PAM) est disponible !

Le Plan d’Actions Mares, coordonné par la Société Nationale de Protection de la Nature (SNPN) pour le compte du ministère de la Transition écologique, vient d’être publié. Il propose un cadre stratégique national pour renforcer la connaissance, la protection, la restauration et la valorisation des mares, dans l’hexagone comme en outre-mer, jusqu’en 2030.

Une démarche coconstruite depuis 2023

Le Plan d’Actions Mares est l’aboutissement d’un important travail collectif, amorcé en janvier 2023 avec le mandat confié à la SNPN. Il s’est construit selon plusieurs jalons clés :

  • 2023 : Réalisation d’une enquête nationale auprès de 182 acteurs des mares, afin d’identifier les pratiques et besoins en lien avec les mares et permettre d’avoir un socle pour déboucher sur un Plan d’Actions (accéder ici aux résultats de cette enquête) ;
  • Avril à juillet 2024 : Organisation de cinq ateliers thématiques avec les membres du Groupe National Mares (GNM) ;
  • Juillet à septembre 2024 : Consultation sur la première version d’ensemble des actions ;
  • Novembre 2024 : Présentation de la version stabilisée lors d’un séminaire national rassemblant 46 participants (GNM, OFB, ministère, agences de l’eau) ;
  • Janvier 2025 : Phase finale de contribution ;

Un cadre issu du 4e Plan National Milieux Humides (PNMH)

Le PAM évolue sous l’égide du 4e Plan National Milieux Humides (2022-2026), en cohérence avec la Stratégie nationale biodiversité 2030 et la résolution XIV.1 de la Convention de Ramsar sur les petites zones humides. Il s’inscrit également dans les ambitions du Règlement européen sur la restauration de la nature.

Il reprend les grands axes du PNMH :

  • Agir : protéger et restaurer les milieux humides,
  • Mobiliser : coordonner les acteurs à toutes les échelles,
  • Connaître : renforcer les données et le suivi
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3 axes, 20 actions prioritaires

Le PAM est structuré autour de 3 axes :

  1. Connaître les mares sur tout le territoire,
  2. Protéger, gérer et restaurer durablement les réseaux de mares dans les territoires,
  3. Accompagner, sensibiliser, former et valoriser les acteurs directement et indirectement impliqués.

Ces axes se déclinent en 20 actions, associées à des indicateurs et à des objectifs nationaux – Le premier axe vise à finaliser un inventaire national des mares d’ici 2030 et à mettre en place un suivi écologique harmonisé permettant d’évaluer leur état dans le temps. Le deuxième axe ambitionne de restaurer ou créer 30 000 mares à l’échelle nationale d’ici 2030, tout en clarifiant et en harmonisant le cadre réglementaire pour faciliter leur protection et leur gestion. Le troisième axe a pour objectif de mobiliser au moins 500 collectivités autour d’actions concrètes en faveur des mares, et de renforcer l’accompagnement des acteurs par la mise à disposition de formations, de ressources partagées et d’outils de valorisation.

La suite : fiches actions, calendrier, accompagnement

La SNPN assurera, via le Pôle-relais Mares et Vallées Alluviales, la coordination du déploiement du PAM avec les membres du Groupe National Mares (GNM). En 2025, chaque action fera l’objet de fiches opérationnelles détaillant :

  • les jalons temporels,
  • les leviers de mise en œuvre,
  • les outils disponibles,
  • les opportunités de financement.

Nous vous tiendrons au courant des diverses avancées du plan.

Le plan est disponible en téléchargement en cliquant ici

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Appel à Projet – Scenario #2 – Vivre “bien” en 2050 ou au-delà, dans son territoire : quels socio-écosystèmes et quelles places pour la biodiversité ?

La Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) ouvre un appel à projets visant à soutenir des projets transdisciplinaires (et interdisciplinaires), construits avec et pour des parties prenantes locales / acteurs locaux, et dont les objectifs seront de nourrir l’action en définissant des scénarios territoriaux de transitions écologique et sociale. 

L’appel à projets du programme Scénario #2 s’inscrit dans un contexte d’érosion accélérée de la biodiversité, posant des défis cruciaux pour les écosystèmes et les sociétés. Face à l’interdépendance entre biodiversité, climat, santé, alimentation et eau, une approche intégrée et transdisciplinaire est nécessaire pour concevoir des scénarios de futurs durables, souhaitables ou à éviter. Le programme vise à outiller la recherche et les acteurs territoriaux pour explorer les futurs possibles, renforcer les capacités d’anticipation et soutenir des transformations profondes.

Date limite de dépôt des pré-projets : 21 juillet 2025   

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Mission d’information sur l’état des cours d’eau – Assemblée Nationale : contribution de L’ANEB

« La mission d’information étudiera le cadre juridique national et européen ainsi que l’ensemble des enjeux liés à la restauration des cours d’eau : financement, continuité écologique, protection des zones humides, prélèvements, propriété et disponibilités foncières. Elle formulera des solutions afin d’améliorer les politiques publiques de l’eau pour garantir une restauration des cours d’eau efficace, durable et respectueuse des équilibres environnementaux. »

Suite à son audition du 16 juin 2025 l’ANEB a transmis une contribution écrite, que vous pouvez dès à présent consulter en ressource.

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Mission d’Information avenir des concessions hydroélectriques – Sénat : contribution de L’ANEB

Cette mission transpartisane a pour rapporteurs Daniel Gremillet, Patrick Chauvet, Jean-Jacques Michau et Fabien Gay.

Elle a été organisée sous forme de table-ronde, l’ANEB était aux côtés de l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité (AMF), Intercommunalités de France, Départements de France, Régions de France et l’Association nationale des élus de la montagne (Anem).

Vous trouverez en pièce jointe notre contribution à cette mission d’information.




Contribution passée – mission de l’Assemblée Nationale 2024

L’ANEB avait contribué l’année dernière à la mission de même objet à l’Assemblée Nationale, dont le rapport a été publié le 17 mai dernier (ci-dessous)

En savoir plus :

Information sur la Conférence nationale sur l’eau

Le compte-rendu nous sera adressé d’ici la semaine prochaine, pour prendre en compte les échanges en séance. La prochaine réunion, associant les experts (cf ci-dessous) se tiendra fin juin-début juillet.

Composition du COPIL national

Parlementaires

  • Denise SAINT-PE, sénatrice des Pyrénées Atlantiques
  • Dominique POTIER, député de la Meurthe-et-Moselle
  • Pierre CAZENEUVE, député des Hauts-de-Seine
  • Charles FOURNIER, député d’Indre et Loire
  • Marta de CIDRAC, sénatrice des Yvelines

Elus locaux

  • ANEB : Bruno FOREL, Président
  • Intercommunalités de France : Régis BLANQUET, Vice-Président
  • FNCCR : Hervé PAUL, Vice-Président
  • FPEE : Estelle GRELIER, Présidente

Délégué Interministériel à la gestion de l’eau en agriculture 

  • Christophe CHASSANDRE

Comités de Bassin et Comité de l’eau et de la biodiversité

  • Audrey BARDOT, Présidente du Comité de bassin Rhin-Meuse
  • Sylvie GUSTAVE-DIT-DUFLO, présidente du Comité de la biodiversité de Guadeloupe

Conseil National de l’Eau 

  • Jean LAUNAY, Président

Mandat

– En amont des conférences territoriales par bassin, qui doivent se tenir entre juin et octobre, le COPIL valide les données d’entrée, détermine la liste des questions soumises aux débats, fixe le format de restitution des Débats et approuve la nomination des experts thématiques.

– Il est informé par chaque bassin des modalités d’organisation des conférences

Lui seront présentées les synthèses et analyses objectives des débats (synthèses nationales de débats et production des avis des experts thématiques à l’automne)

– Il propose les pistes de travail nationales.

L’avis du CNE sera rendu en décembre, et la transmission au Premier Ministre des pistes de travail identifiées par le comité de pilotage sera faire à l’hiver.

Les experts thématiques

Rôle : apport d’éléments de mise en perspective et de questionnement, présentation au COPIL d’une synthèse et analyse objective des débats dans les bassins par thématique (post-conférences). Ils sont assistés dans leurs tâches par les administrations centrales.

  • Partage de la ressource : Agences de l’Eau – Chambre d’agriculture / Ministère de la Transition écologique-DGALN
  • Réduction des pollutions : AMORCE / Ministère de la Santé-DGS
  • Gouvernance : ANEB et FNCCR / Ministère de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation – DGCL
  • Financement et prix de l’eau : Cercle Français de l’Eau / Ministère de l’Economie et des finances – DGT
  • Gestion des risques (inondations et sécheresses) : INRAE et CEPRI / Ministère de la Transition écologique – DGPR et DGALN
  • Accompagnement des collectivités compétentes : Banque des Territoire, Agence de l’eau / Ministère de la Transition écologique – DGALN
  • Mobilisation du Grand Public : OFB / Ministère de la Transition écologique – CGDD

Données d’entrée et questions

Une première liste a été présentée lors du COPIL, et chaque membre du COPIL s’est exprimé.

Le Compte-rendu nous sera transmis d’ici la semaine prochaine intégrant les apports de séance, qui ont été nombreux.

De manière générale, il a été indiqué que nous avons besoin d’un cadre de débat clair. Le spectre de travail doit être recentré. Il faut chercher les « angles morts » et ne pas faire de l’entre-soi.

Cibler sur une opérationnalité des décisions.

Attention à ne pas doublonner avec des travaux déjà réalisés ou en cours, comme notamment les préparation des futurs SDAGE.

Intervention de la Ministre

  • La ressource en eau est sous tension, et elle devient de plus en plus régalienne.
  • Nous ne sommes plus résilients et les constats sont alarmants : cycles de « pas assez d’eau » et de « trop d’eau » qui n’arrivent pas à réalimenter le système.
  • Pollutions stockées qui s’accumulent, fermeture de captages ; tensions sur l’approvisionnement en eau (Outre-mer mais aussi Pyrénées orientales (climat semi-désertique) avec conséquences immédiates sur l’économie notamment agriculteur.
  • Il faut trouver des solutions sur les territoires, au regard des spécificités de chaque Bassin :
    • fédérer les acteurs locaux autour d’un diagnostic partagé,
    • projet partagé de solutions.
  • On veut pour que ça marche s’appuyer sur vous (ne pas partir de rien, ne pas réinventer la poudre), attachement aux Bassins, à leur financement et à leur gouvernance (Agences de bassin, Comités de bassin) : modèle envié, copié, il marche bien ! On peut toujours faire mieux, mais globalement ça fonctionne. Donner un nouvel élan pour les prochaines 60 ans (pas évident par rapport au mur d’investissement, qui peuvent créer des dissensus sur les territoires).
  • Conférence au niveau des bassins de juin à octobre, co-présidence CB/CEB et Préfet de bassin : décembre conclusion par la ministre ; examen projet de finance à voir si cela semble nécessaire ; articulation avec les COP territoriales, en subsidiarité : communication fluide entre les 2 instances, le bassin fera la synthèse pour le national. Analyse des remontées entre septembre et décembre par le COPIL et les experts.
  • Données d’entrées : propositions de données nationales et territoriales sur la table, à compléter si nécessaire.
  • Livrables et grandes questions : Recenser les actions prioritaires à mettre en place à l’échelle locale et nationale, porter au niveau européen la position de la France (dans un contexte de tension financière) ; éventuellement identifier les freins. A intégrer dans les prochains SDAGE.
  • Doctrine ouvrages hydrauliques ; complément plan eau ; PPE pour vision transpartisane ; redevance pour pollution diffuse : point de blocage, quid ?
  • Souhait d’un temps grand public, même si on sait que c’est compliqué dans les délais fixés : penser la communication, PQR, etc.
  • Souhaite qu’au moins un livrable soit consacré aux décisions « sans regret » à déployer dès que possible sur tous les territoires.

Principales expressions lors des échanges

  • Approche prix de l’eau dans la consommation des ménages etc ; approche sociologique est un point important (prix de l’eau péréquation).
  • Périmètre de captage : voir les surfaces, et mettre au regard de l’espace agricole / mouvement du foncier et importance de la maitrise du foncier.
  • Souveraineté industrielle en matière d’approvisionnement en eau, etc.
  • VNF : 70% de l’eau utilisée sur notre territoire en volume ! (Ministre : le voir comme un endroit permanent le stockage).
  • Cohérence avec les autres politiques publiques : agricoles, aménagement/ZAN, etc.
  • Engagement politique plus fort à avoir : à l’époque, 2% de PIB pour approvisionner en eau : et nous ?
  • Représentant des industries à avoir : c’est clé aujourd’hui ! ils regardent le prix de l’NRJ et la disponibilité en eau !
  • Beaucoup de solutions existantes, etc : les mettre en lumière.
  • Mettre la quantité et la qualité au même niveau de priorité.
  • Pollueur payeur, REP, jusqu’où : qu’on sache qui paie pour qui etc.
  • Mur d’investissement, on ne sait pas si on y arrivera.
  • Le prix de l’eau est un vrai débat : n’est pas le plus cher, à mettre au regard d’un coût de service : le moins cher possible n’est pas la bonne pratique. Modèle de coopération entre public et privé qui n’est plus autoporteur, il ne tient plus avec la sobriété hydrique.
  • La gouvernance est au cœur des solutions : la France est un modèle d’organisation par Bassin : le redire et le réaffirmer ! Mais il faut aussi à une échelle infra plus opérationnelle régler l’ensemble des problèmes de l’eau en transversalité : la question de l’eau touche de nombreux domaines (industriels, agriculture, etc) mais il faut intégrer dans les solutions que la ressource vient d’un milieu naturel global qui a besoin qu’on lui laisse une partie de l’eau. Proposer des solutions d’organisation pour rendre notre action globale plus efficiente, plus sobre, plus efficace. Il faut un lieu où l’on puisse être en capacité de gérer ensemble, lier les compétences, articuler les moyens entre eux.
  • Pas uniquement le prix de l’eau à considérer mais le prix de la politique de l’eau dans son ensemble. Introduire aussi les services rendus : l’ensemble des politiques transversales qui permettent une résilience sont utiles à l’agriculture, à l’industrie, aux consommateurs : à travailler.
  • Vers une évolution pour simplifier et donner de la cohérence, à travers la présence sur les territoires.
  • Incapacité à compter ce qu’on consomme et ce qu’on prélève : data indispensables !
  • Gouvernance : Il n’y a pas de modèle unique car sur les territoires les organisations se font à l’aulne des transferts d’eau.
  • Appropriation par le grand public : attention aux médias ! Le discours d’une capacité technique à traiter l’eau quelque soient les pollutions ne doit pas être entretenu.
  • Financement : les prêts sont utiles mais ne sont pas suffisants.
  • Pour le grand public : il nous faut des documents simples et pédagogiques : pas facile mais indispensable / clips publicité Agence de l’eau à la télé : ludique, simple, précis, concret : s’inspirer de cela !
  • Coût de l’inaction à mettre en avant ! sans eau on ne peut rien faire, complétement transversal.
  • Risques d’une nouvelle loi : dogmatisme et brutalité des débats. Les décisions doivent se prendre au niveau local.
  • Eau = enjeu majeur pour les prochaines années / dépasse le PCE et GCE : questions de souveraineté, développement économique, … cap clair, vision claire et surtout courage politique ! peut-être plus important même que le financement !
  • Le Gouvernement doit aller au bout du sujet, en mettant en avant la nécessité de solutions locales, concrètes et non pas nationales.
  • Le sujet du financement du grand cycle de l’eau est indispensable.
  • Notion de réciprocité : plutôt financer une production française qu’étrangère dans nos investissements.
  • Evaluation de notre incapacité à prendre des décisions juridiques.

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Appel à Communication- « Agora des bonnes pratiques face aux risques naturels »

Assises Nationales des Risques Naturels 2025

Du 13 au 14 octobre 2025 – Toulouse

Le ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité de la Forêt, de la Mer et de la Pêche organise, depuis 2012, les Assises nationales des risques naturels (ANRN).
Les Assises nationales des risques naturels sont un lieu de rencontre et d’échanges entre les acteurs de la prévention des risques naturels. En déclinaison du troisième plan national d’adaptation au changement climatique, cette édition sera l’occasion de renforcer la culture du risque et de préparer ensemble l’adaptation des territoires pour réduire leur vulnérabilité

Élus, représentants des collectivités, associations, ONG, organismes d’assurance, chercheurs, bureaux d’études et services de l’État… des acteurs diversifiés sont conviés à cet événement.

“Agora des bonnes pratiques”

Les prochaines ANRN se tiendront à Toulouse les 13 et 14 octobre 2025, elles pourront réunir 900 personnes. Elles accueilleront des plénières, des tables rondes, des sessions participatives, des conférences mais aussi un espace intitulé « Agora des bonnes pratiques face aux risques naturels ».

Cet espace permettra d’échanger de manière interactive sur des actions concrètes mises en œuvre avec succès récemment et présentant un caractère reproductible.

Dans ce cadre et par des mini-conférences sourdes, les actions sont présentées de manière dynamique, en 20 minutes. Chaque présentation est suivie d’un temps de questions/réponses de 10 minutes. L’auditoire se déplace d’une mini-conférence à une autre pendant la durée de l’Agora.

L’Agora sera structurée autour de 2 pôles thématiques :

  • Réduction de la vulnérabilité
  • Culture du risque

Candidature

Le comité d’organisation des Assises nationales des risques naturels retiendra 7 actions par thématique. Les critères de sélection sont les suivants :

  • L’action s’inscrit dans le cadre de la prévention des risques naturels et se rattache à l’une des 2 thématiques.
  • L’action a démontré sa pertinence, sa facilité de mise en oeuvre et son caractère reproductible sur d’autres territoires.
  • La présentation proposée doit être illustrée, non technique et intelligible pour un large public.
  • L’action n’a pas pour objectif de servir des intérêts commerciaux.


L’ANEB sera présente dans une dynamique Inter-associative !

Plus d’informations à venir !


Les précédentes éditions

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Appel à Communication – Aménagements et biodiversité des continuums fluviaux et littoraux« De la terre à la mer » – Colloque SHF

Cette nouvelle édition fera le point sur les impacts des aménagements (hydrauliques, industriels, de loisirs…) sur la biodiversité des milieux aquatiques (cours d’eau, estuaires, zones humides et littorales) dans un contexte de changement climatique et de pressions anthropiques croissantes. L’évènement réunira chercheurs, ingénieurs, gestionnaires, institutionnels et associations autour de présentations scientifiques, techniques et de retours d’expérience.

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L’ANEB membre du COPIL, vous transmet cet appel à communication

Les communications attendues porteront sur :  

  • → des diagnostics écologiques, des démarches de restauration,  
  • → des solutions fondées sur la nature, l’éco-conception des ouvrages,  
  • → ou encore les outils de suivi, de cartographie et de planification.  

Une attention particulière sera portée aux travaux de synthèse et aux projets collaboratifs.

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