Le Comité d’anticipation et de suivi hydrologique (CASH) a eu lieu le 07 juillet 2025.
Vous trouverez ci-joint le support de présentation du CASH.
Vous trouverez ci-joint le support de présentation du CASH.
Autrefois omniprésentes dans les paysages ruraux, les mares jouaient un rôle central dans la vie quotidienne : abreuvement du bétail, réserve d’eau pour les foyers, ou encore zones de biodiversité. Mais avec l’évolution des pratiques agricoles et l’abandon progressif de ces usages, nombre d’entre elles ont disparu. Certaines se sont comblées d’elles-mêmes, faute d’entretien, d’autres ont été volontairement supprimées.
Pourtant, leur importance écologique et hydraulique reste incontestable. Ce sont des milieux riches en biodiversité, contribuant également à la régulation de l’eau et à la prévention de l’érosion des sols. C’est dans ce contexte que le Syndicat Mixte du Bassin Versant de l’Arques (SMBVA) a mis en place une action concrète en faveur de la préservation et de la restauration de ces petits plans d’eau.
Le programme MARES s’inscrit dans une dynamique de restauration du territoire : il vise à recenser les mares existantes, à accompagner techniquement les projets de création ou de réhabilitation, et à favoriser leur bon fonctionnement hydraulique et écologique. Ce programme s’adresse autant aux communes qu’aux particuliers, avec un appui à la fois technique, administratif et financier.
Soutenu par l’Agence de l’Eau Seine-Normandie et le Département de Seine-Maritime, ce dispositif permet d’envisager des solutions sur mesure pour chaque porteur de projet.
En parallèle des actions menées contre le ruissellement et l’érosion des sols, la restauration des mares constitue une démarche complémentaire, permettant de recréer des zones tampons naturelles et de renforcer les continuités écologiques.
Pour plus d’informations accéder au site internet en cliquant ici
Le Syndicat du bassin versant de l’Arques met également à disposition un guide des bonnes pratiques de gestion et d’entretien des mares, téléchargeable en cliquant ici
Cet événement a rassemblé de nombreux acteurs engagés autour des enjeux de biodiversité dans les territoires, de la recherche de solutions locales et du partage d’expériences.
Dans le cadre du projet Life Biodiv France, l’ANEB a eu le plaisir d’animer un atelier le jeudi 10 juillet, avec une intervention de l’EPTB Adour. Intitulé « Pourquoi restaurer les continuités aquatiques ? » cet atelier a permis de partager les enjeux des continuités aquatiques pour les collectivités en s’appuyant sur les réflexions et les stratégies mises en œuvre par un établissement public de bassin et une métropole en laissant une large place aux questions posées par la centaine de participants.
Un grand merci à toutes les personnes présentes pour leur participation active et la qualité des échanges !
Dans le cadre de la 10ᵉ édition de la Fête des mares, la Société Nationale de Protection de la Nature (SNPN), en tant que Pôle-relais Mares et Vallées alluviales, présente VUES SUR MARES, une exposition accueillie à la Cité Fertile. Elle met en lumière les acteurs et initiatives de création et de restauration de mares à travers la France.
L’exposition se compose de 12 panneaux explicatifs, dévoilant la richesse des techniques, des savoir-faire et des acteurs mobilisés pour la gestion de ces milieux. Elle est enrichie par une sélection de clichés issus de la 5ᵉ édition du concours photo des mares, témoignant de la diversité des vies de ces écosystèmes.
Depuis 2016, la SNPN coordonne la Fête des mares, un événement annuel organisé début juin, destiné à faire découvrir l’importance des mares et zones humides. À travers une multitude d’activités — sorties nature, ateliers, conférences, chantiers participatifs, projets pédagogiques ou encore actions de sciences participatives — cette initiative vise à sensibiliser le public à la biodiversité, aux services écosystémiques rendus par ces milieux, ainsi qu’aux enjeux climatiques et aux solutions fondées sur la nature.
La SNPN fournit aux organisateurs locaux des ressources pédagogiques et des outils de communication clés en main, facilitant ainsi l’organisation et la visibilité des événements grâce à la plateforme J’agis pour la nature. Elle s’appuie sur un réseau de partenaires : associations, collectivités, naturalistes, gestionnaires d’espaces naturels, etc., pour encourager une large mobilisation en faveur des mares.
Pour découvrir les panneaux de l’exposition cliquez directement sur les visuels présentés :
Vous pouvez retrouver davantage d’informations sur les acteurs des différents projets en cliquant ici
Le lundi 1er juillet, l’ANEB a été auditionnée dans le cadre d’une mission d’inspection menée par l’Inspection Générale de l’Environnement et du Développement Durable (IGEDD).
Cette mission vise à identifier des stratégies permettant une meilleure prise en compte des enjeux liés au domaine public fluvial non navigable.
À cette occasion, plusieurs membres de l’ANEB : le SMMAR, EPIDOR, le SMAVD et l’EPTB Isère, ont partagé leurs retours d’expérience, aux côtés de Bruno Forel, président de l’ANEB, apportant ainsi des éclairages sur les réalités de terrain.
Les documents associés sont disponibles en pièces jointes pour consultation.
Les Assises nationales accueilleront des plénières, des tables rondes, des sessions participatives, des conférences mais aussi un espace intitulé « Agora des bonnes pratiques face aux risques naturels ».
Cet espace permettra d’échanger de manière interactive sur des actions concrètes mises en œuvre avec succès récemment et présentant un caractère reproductible.
L’ANEB sera présente dans une dynamique Inter-associative !
La plateforme d’inscription est désormais ouverte !
Consultez le programme et inscrivez-vous dès maintenant : assisesnationalesrisquesnaturels.fr
Autre article sur le sujet :
En lien direct avec l’actualité nationale et locale, s’informer, partager les expériences, débattre des solutions : tels sont les objectifs de cet évènement annuel qui allie travaux et convivialité.
Les inscriptions sont désormais ouvertes !
À l’ordre du jour de ce Conseil :
Un grand remerciement aux participants. Le support de présentation est disponible en pièce jointe.
À l’occasion de la 3e Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC3) à Nice, la SNPN (Société nationale de protection de la nature), en tant que Pôle-relais mares et vallées alluviales (PRMVA), a organisé une table ronde sur le thème :
« Relier les réseaux d’acteurs de l’océan, de l’eau et des zones humides, de la source à la mer ».
Cette rencontre visait à souligner les liens essentiels entre les zones humides, les bassins versants, les zones côtières et la haute mer. Elle a permis de rappeler l’importance d’une approche intégrée et transversale de la préservation des milieux aquatiques, depuis l’amont des cours d’eau jusqu’à l’océan.
Le panel a réuni plusieurs expertes issues de différentes organisations engagées dans la protection des milieux humides et marins :
– Catherine Chabaud – Ocean As Common
– Rachel Allen – Conseillère principale pour les Amériques, Secrétariat Convention on Wetlands
– Karine Caussé – Chargée de mission biodiversité et solutions fondées sur la nature – Partenariat Français pour l’Eau – French Water Partnership
– Irene Kingma – Responsable technique senior, Côtes & Deltas, Wetlands International
– Ophélie Cuvillard – Déléguée jeunes ambassadeurs pour le climat, Global Youth Biodiversity Network – WWF-France.
L’évènement a été organisé en partenariat avec le Centre de ressources Milieux humides, les Pôles relais zones humides et l’Association Ramsar France.
Accéder au replay de la table ronde en cliquant ici
Cinquante ans après la sécheresse de 1976, où en est-on de la connaissance de ces phénomènes, de leurs caractéristiques et de leurs impacts ? Dans quelle mesure a-t-on progressé dans leur anticipation et leur gestion pour en limiter les conséquences ? Que sait-on de leur évolution à long terme dans un contexte de changement climatique et comment les acteurs de l’eau, les usagers et les territoires se préparent-ils aux crises de l’eau du 21e siècle ?
Cette conférence se veut être un lieu d’échange d’expériences et de connaissances interdisciplinaires sur ces questions, en croisant les perspectives scientifiques, techniques, opérationnelles, sociétales et institutionnelles.
Date limite de candidature – le 5 septembre
Le Sénat a confié à la délégation sénatoriale aux collectivités territoriales et à la décentralisation une mission d’information “La compétence de gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI).”
Rémy Pointereau, Hervé Gillé et Jean-Yves Roux sont les 3 sénateurs rapporteurs de cette mission.
Dans le cadre de cette mission d’information, les rapporteurs ont souhaité que l’ANEB, suite à son audition du 20 février 2025, transmette une contribution écrite, que vous pouvez dès à présent consulter en ressource.
Le Comité de pilotage de la conférence nationale de l’eau, dans lequel siège l’ANEB, analysera les propositions des conférences territoriales à l’automne. Dans les précédents exercices, les questions de gouvernance et de financement, pourtant identifiées comme stratégiques, n’ont que très peu fait l’objet de mesures. C’est pourquoi il nous semble important que les membres de l’ANEB puissent proposer que ces sujets soient mis à l’ordre du jour et débattus dans le cadre des conférences territoriales de l’eau qui se déroulent de mai à septembre. Cette vidéo est un outil qui permet d’introduire les débats. Il a été réalisé dans le cadre d’une sollicitation pour introduire l’atelier financement organisé à Redon le 18 juin dernier par l’Agence de l’eau Loire Bretagne. Il a fait régir, et vos retours sur ces “réactions” nous permettront de travailler à une meilleure présentation et des argumentaires ciblés pour les différents interlocuteurs. Il a permis également que la question du financement du “grand” cycle de l’eau soit abordée, le sujet restant souvent centré sur le service eau potable/assainissement.
Lors de toute animation sur le thème des mares en région Occitanie, il est impératif de respecter la réglementation sur la faune sauvage protégée.
En effet, toutes les espèces d’amphibiens autochtones de la région (œufs, têtards, adultes) sont protégées par le code de l’environnement, interdisant toute manipulation, vivante ou morte, durant les animations.
Le Plan d’Actions Mares, coordonné par la Société Nationale de Protection de la Nature (SNPN) pour le compte du ministère de la Transition écologique, vient d’être publié. Il propose un cadre stratégique national pour renforcer la connaissance, la protection, la restauration et la valorisation des mares, dans l’hexagone comme en outre-mer, jusqu’en 2030.
Le Plan d’Actions Mares est l’aboutissement d’un important travail collectif, amorcé en janvier 2023 avec le mandat confié à la SNPN. Il s’est construit selon plusieurs jalons clés :
Le PAM évolue sous l’égide du 4e Plan National Milieux Humides (2022-2026), en cohérence avec la Stratégie nationale biodiversité 2030 et la résolution XIV.1 de la Convention de Ramsar sur les petites zones humides. Il s’inscrit également dans les ambitions du Règlement européen sur la restauration de la nature.
Il reprend les grands axes du PNMH :
Le PAM est structuré autour de 3 axes :
Ces axes se déclinent en 20 actions, associées à des indicateurs et à des objectifs nationaux – Le premier axe vise à finaliser un inventaire national des mares d’ici 2030 et à mettre en place un suivi écologique harmonisé permettant d’évaluer leur état dans le temps. Le deuxième axe ambitionne de restaurer ou créer 30 000 mares à l’échelle nationale d’ici 2030, tout en clarifiant et en harmonisant le cadre réglementaire pour faciliter leur protection et leur gestion. Le troisième axe a pour objectif de mobiliser au moins 500 collectivités autour d’actions concrètes en faveur des mares, et de renforcer l’accompagnement des acteurs par la mise à disposition de formations, de ressources partagées et d’outils de valorisation.
La SNPN assurera, via le Pôle-relais Mares et Vallées Alluviales, la coordination du déploiement du PAM avec les membres du Groupe National Mares (GNM). En 2025, chaque action fera l’objet de fiches opérationnelles détaillant :
Nous vous tiendrons au courant des diverses avancées du plan.
Le plan est disponible en téléchargement en cliquant ici
La Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) ouvre un appel à projets visant à soutenir des projets transdisciplinaires (et interdisciplinaires), construits avec et pour des parties prenantes locales / acteurs locaux, et dont les objectifs seront de nourrir l’action en définissant des scénarios territoriaux de transitions écologique et sociale.
L’appel à projets du programme Scénario #2 s’inscrit dans un contexte d’érosion accélérée de la biodiversité, posant des défis cruciaux pour les écosystèmes et les sociétés. Face à l’interdépendance entre biodiversité, climat, santé, alimentation et eau, une approche intégrée et transdisciplinaire est nécessaire pour concevoir des scénarios de futurs durables, souhaitables ou à éviter. Le programme vise à outiller la recherche et les acteurs territoriaux pour explorer les futurs possibles, renforcer les capacités d’anticipation et soutenir des transformations profondes.
« La mission d’information étudiera le cadre juridique national et européen ainsi que l’ensemble des enjeux liés à la restauration des cours d’eau : financement, continuité écologique, protection des zones humides, prélèvements, propriété et disponibilités foncières. Elle formulera des solutions afin d’améliorer les politiques publiques de l’eau pour garantir une restauration des cours d’eau efficace, durable et respectueuse des équilibres environnementaux. »
Suite à son audition du 16 juin 2025 l’ANEB a transmis une contribution écrite, que vous pouvez dès à présent consulter en ressource.
Cette mission transpartisane a pour rapporteurs Daniel Gremillet, Patrick Chauvet, Jean-Jacques Michau et Fabien Gay.
Elle a été organisée sous forme de table-ronde, l’ANEB était aux côtés de l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité (AMF), Intercommunalités de France, Départements de France, Régions de France et l’Association nationale des élus de la montagne (Anem).
Vous trouverez en pièce jointe notre contribution à cette mission d’information.
Ci-joint le questionnaire transmis : si vous avez des éléments complémentaires à ceux déjà transmis, notamment au regard des conclusions du rapport de l’Assemblée Nationale, n’hésitez pas à nous les transmettre, je reste à votre disposition sur ce sujet.
L’ANEB avait contribué l’année dernière à la mission de même objet à l’Assemblée Nationale, dont le rapport a été publié le 17 mai dernier (ci-dessous)
Le compte-rendu nous sera adressé d’ici la semaine prochaine, pour prendre en compte les échanges en séance. La prochaine réunion, associant les experts (cf ci-dessous) se tiendra fin juin-début juillet.
– En amont des conférences territoriales par bassin, qui doivent se tenir entre juin et octobre, le COPIL valide les données d’entrée, détermine la liste des questions soumises aux débats, fixe le format de restitution des Débats et approuve la nomination des experts thématiques.
– Il est informé par chaque bassin des modalités d’organisation des conférences
– Lui seront présentées les synthèses et analyses objectives des débats (synthèses nationales de débats et production des avis des experts thématiques à l’automne)
– Il propose les pistes de travail nationales.
L’avis du CNE sera rendu en décembre, et la transmission au Premier Ministre des pistes de travail identifiées par le comité de pilotage sera faire à l’hiver.
Rôle : apport d’éléments de mise en perspective et de questionnement, présentation au COPIL d’une synthèse et analyse objective des débats dans les bassins par thématique (post-conférences). Ils sont assistés dans leurs tâches par les administrations centrales.
Une première liste a été présentée lors du COPIL, et chaque membre du COPIL s’est exprimé.
Le Compte-rendu nous sera transmis d’ici la semaine prochaine intégrant les apports de séance, qui ont été nombreux.
De manière générale, il a été indiqué que nous avons besoin d’un cadre de débat clair. Le spectre de travail doit être recentré. Il faut chercher les « angles morts » et ne pas faire de l’entre-soi.
Cibler sur une opérationnalité des décisions.
Attention à ne pas doublonner avec des travaux déjà réalisés ou en cours, comme notamment les préparation des futurs SDAGE.
Le ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité de la Forêt, de la Mer et de la Pêche organise, depuis 2012, les Assises nationales des risques naturels (ANRN).
Les Assises nationales des risques naturels sont un lieu de rencontre et d’échanges entre les acteurs de la prévention des risques naturels. En déclinaison du troisième plan national d’adaptation au changement climatique, cette édition sera l’occasion de renforcer la culture du risque et de préparer ensemble l’adaptation des territoires pour réduire leur vulnérabilité
Élus, représentants des collectivités, associations, ONG, organismes d’assurance, chercheurs, bureaux d’études et services de l’État… des acteurs diversifiés sont conviés à cet événement.
Les prochaines ANRN se tiendront à Toulouse les 13 et 14 octobre 2025, elles pourront réunir 900 personnes. Elles accueilleront des plénières, des tables rondes, des sessions participatives, des conférences mais aussi un espace intitulé « Agora des bonnes pratiques face aux risques naturels ».
Cet espace permettra d’échanger de manière interactive sur des actions concrètes mises en œuvre avec succès récemment et présentant un caractère reproductible.
Dans ce cadre et par des mini-conférences sourdes, les actions sont présentées de manière dynamique, en 20 minutes. Chaque présentation est suivie d’un temps de questions/réponses de 10 minutes. L’auditoire se déplace d’une mini-conférence à une autre pendant la durée de l’Agora.
L’Agora sera structurée autour de 2 pôles thématiques :
Le comité d’organisation des Assises nationales des risques naturels retiendra 7 actions par thématique. Les critères de sélection sont les suivants :
Plus d’informations à venir !
Cette nouvelle édition fera le point sur les impacts des aménagements (hydrauliques, industriels, de loisirs…) sur la biodiversité des milieux aquatiques (cours d’eau, estuaires, zones humides et littorales) dans un contexte de changement climatique et de pressions anthropiques croissantes. L’évènement réunira chercheurs, ingénieurs, gestionnaires, institutionnels et associations autour de présentations scientifiques, techniques et de retours d’expérience.
L’ANEB membre du COPIL, vous transmet cet appel à communication
Les communications attendues porteront sur :
Une attention particulière sera portée aux travaux de synthèse et aux projets collaboratifs.
Date limite de Candidature – 30 novembre 2025
Toutes les actus, les rendez-vous et les ressources Zones humides, mares et vallées alluviales.