Le comité directeur de l’ANEB s’est réuni le 16 novembre 2023 de 18h à 19h30
Ordre du jour :
- Tour des bassins – dont point sur les situations « inondations »
- Actualités nationales
- Projets de l’ANEB
- Points divers
Le comité directeur de l’ANEB s’est réuni le 16 novembre 2023 de 18h à 19h30
Ordre du jour :
Le 11 mai 2023 les collectivités et partenaires se sont réunis lors d’un séminaire dont les actes sont publiés par le Cerema.
15 territoires ont rejoint le partenariat coordonné par le Cerema, INRAE, l’ANEB et Intercommunalités de France pour mettre en place la compétence GEMAPI dans le cadre d’une gestion globale de l’eau.
Retrouvez les actes du séminaire sur CeremaDoc :
Exercer la Gemapi dans le cadre d’une gestion globale de l’eau : Séminaire du 11 mai 2023 – Cerema
Thématique : L’eau une priorité parlementaire, animé par Denis Cheissoux
Horaires : 10h – 13h
Lieu : Palais du Luxembourg – Salle Clémenceau, 15 rue de Vaugirard 75006 Paris
Format : HYBRIDE
Pour toutes informations complémentaires : contact@cerclefrancaisdeleau.fr
Sparknews accompagne et engage les acteurs qui façonnent nos imaginaires – médias, acteurs de la culture et entreprises – pour faire émerger de nouveaux récits dans la société et accélérer ainsi sa transformation culturelle, c’est-à-dire profonde, cruciale pour accélérer la transition écologique et sociale.
Sparknews a rassemblé tous les médias de la presse quotidienne régionale “En quête de demain”, qui publiera le 29 novembre un supplément de 16 pages dédié aux enjeux et initiatives qui se dessinent dans nos territoires autour de l’EAU.
Aquagir, dont l’ANEB est membre fondateur, soutient ce programme et Bruno Forel, Président de l’ANEB, a été interviewé pour l’occasion. Interview à retrouver ICI (le lien du post Linkedin sera mis en ligne le 14 novembre).
En appui à cette interview, nous vous proposons 6 retours d’expériences d’Etablissements Publics de bassin ou assimilés, réalisées sur les 3 régions pilotes d’aquagir à savoir Grand-Est, Centre Val de Loire et Hauts de France :
EPTB MEUSE
Création d’une annexe hydraulique – Fleuve Meuse à Bannoncourt (55)
Le réseau hydrographique de la Meuse, à son passage sur le territoire de la commune de Bannoncourt, présente un fonctionnement complexe : le fleuve est décomposé en plusieurs bras dont la Petite Meuse et le bras de Bannoncourt à proximité du village. C’est ce dernier que l’EPAMA a décidé de transformer en annexe hydraulique. Les travaux ont consisté en un reprofilage et un aménagement du bras de Meuse permettant d’y favoriser un écoulement plus soutenu pendant une période plus longue au cours de l’année. En effet en périodes sèches, le manque d’eau dans ce bras peut provoquer une mortalité piscicole assez importante. L’EPAMA a également travaillé avec les agriculteurs pour concilier vie aquatique et abreuvement du bétail, avec notamment la pose de clôtures, la création d’abreuvoirs et de passages à gué.
Date des travaux : août à octobre 2020
Rôle de l’EPAMA-EPTB Meuse : maître d’ouvrage délégué du projet pour la structure gémapienne (Communauté de Communes du Sammiellois)
Résultats : Depuis les travaux, l’annexe hydraulique est alimentée en eau de façon régulière et homogène. La mise en défens de l’annexe a permis à la végétation inféodée à ces milieux de s’y développer et les inventaires faune/flore N+1 ont permis de constater qu’une biodiversité intéressante est en train de s’installer.
SDEA : Dans le cadre des objectifs du Plan Rhin Vivant visant la reconquête des milieux alluviaux historiques de la bande rhénane, le SDEA engage un programme pluriannuel d’actions qui s’étend sur 4 Communautés de Communes en bande rhénane à l’échelle du Bas-Rhin.
Une première action a consisté à créer une prise d’eau sur le Rhin, à Beinheim, afin d’alimenter un nouveau bras du Rhin derrière une digue de protection et alimenter une roselière en lit majeur. Cette roselière initiée dans l’emprise d’une gravière sera étendue par l’exploitant dans le cadre de ses obligations de compensation de cette exploitation. D’autres opérations sont menées à des stades différents d’avancement.
EPTB Somme : Lutte contre le ruissellement et l’érosion des sols
Le « pôle érosion » accompagne les collectivités du bassin dans toutes démarches relatives à la maîtrise du ruissellement et la lutte contre l’érosion des sols. La force du dispositif repose sur la mutualisation de l’ingénierie de l’EPTB Somme AMEVA et de la chambre d’agriculture au travers de SOMme Espace Agronomie (SOMEA).
EPTB du Boulonnais : Co-Adapt est un projet européen Interreg qui relie des partenaires anglais, belges, néerlandais et français autour d’un même objectif : l’adaptation au changement climatique à travers la co-création par des solutions fondées sur la nature.
Pour le SYMSAGEB, le but a été de co-créer avec les habitants, propriétaires et acteurs locaux un écosystème stable pour réduire l’érosion des berges et diminuer un peu le risque inondation à l’aval dans l’impasse des communes à Carly.
EPTB Loire : Analyses Hydrologie, milieux, usages, climat.
Dans certains sous-bassins versants, le déséquilibre entre les besoins et les ressources en eau disponibles entraîne des périodes de crise et conflits d’usage. Avec les impacts du changement climatique, ces situations sont plus récurrentes et la nécessité de mettre en place une gestion structurelle et durable de ces ressources devient de plus en plus prégnante.
Aussi, depuis 2016, le SDAGE Loire-Bretagne permet aux Commissions Locales de l’Eau (CLE) lorsqu’elles existent de déroger aux règles générales en définissant des conditions de prélèvements plus adaptées aux enjeux locaux, sous réserve d’avoir conduit préalablement une analyse ” Hydrologie – Milieux – Usages – Climat ” (HMUC). Cette dernière vise à faire un bilan des usages et de la ressource en eau disponible à l’instant T, d’établir des projections à un horizon 10 à 30 ans et de déterminer en conséquence les volumes qui doivent être prélevés et les actions à mener pour respecter le bon fonctionnement des milieux aquatiques.
C’est dans ce contexte que l’Etablissement a engagé des analyses HMUC afin de :
EPTB VIENNE
Effacement seuil Lamirande (2019) L’action de l’arasement d’un seuil de 1,6m de hauteur sur la Vienne en octobre 2019 permettant de rétablir la continuité écologique de la Vienne sur un linéaire de plus de 6km.
Le groupe de travail GT “Accompagner l’adaptation des collectivités territoriales” s’est tenu le 16 novembre 2023 de 9h à 10h45.
Modalités : Présentiel
Horaire : 9h à 10h45
Le groupe de travail GT “Accompagner l’adaptation des collectivités territoriales” s’est tenu le 18 octobre 2023 de 9h à 10h45.
Modalités : HYBRIDE
Horaire : 9h à 10h45
Ordre du jour :
Retrouvez en pièce jointe le PPT de cette réunion
Ordre du jour
Vous retrouverez l’ensemble des travaux du GPIGe dans l’article dédié ci-dessous.
Le rapport d’activité de l’ANEB de janvier 2022 à juin 2023 est publié
Retrouvez le pdf en pièce jointe.
PatriNat, unité co‐habilitée par le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), l’Office français de la
biodiversité (OFB), le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et l’Institut de Recherche pour le
Développement (IRD) – a pour mission de produire une expertise scientifique et technique en faveur de la
conservation de la biodiversité.
Au sein du MNHN, PatriNat est rattachée à la Direction Générale Déléguée Recherche, Expertise,
Valorisation et Enseignement du Muséum (DGD REVE), et a pour objectif de fournir, en lien fort avec les
activités de recherche, une expertise scientifique sur la biodiversité et la géodiversité de France
métropolitaine et ultra‐marine, sur les thématiques terrestres et marines, pour l’environnement passé et
actuel. Cette expertise et l’ingénierie associée porte sur la connaissance du patrimoine naturel, dont les
systèmes d’informations, et sur l’application de ces connaissances pour l’appui aux politiques et
programmes de conservation de la biodiversité.
CONTEXTE
Le projet de cartographie nationale des milieux humides porte sur la modélisation des milieux et des zones humides en France métropolitaine. Il vise à prélocaliser les milieux et les zones humides, à décrire leur état et les effets de la gestion en s’appuyant sur une approche prédictive. Pour cela, des modèles basés sur des variables environnementales (altitude, réseau hydrographique et matériau parental) sont calibrés à partir de relevés de terrain (végétation, sol) disponibles dans différentes bases de données. Des données collectées
en propre au cours du projet ont permis d’évaluer la qualité des résultats des prélocalisations.
Financé et suivi par la direction de l’eau et de la biodiversité du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, le projet dans sa phase 2 (2023‐2025) est accompagné par une équipe composée d’experts et de chercheurs de l’université Rennes 2, de PatriNat (OFB ‐ MNHN ‐ CNRS – IRD) et de la Tour du Valat. Les agences de l’eau apportent également leur soutien au projet de cartographie par la mise en relation qu’elles assurent avec les collectivités.
Ce besoin de connaissance accru a été mis en lumière dans le rapport « Terres d’eau, terres d’avenir » de la mission parlementaire pour la préservation, la restauration et la valorisation des milieux humides.
Le projet comprend deux phases :
une première phase de recherche et développement sur 2021 ‐ 2022 ;
une seconde phase de production sur 2023‐2025.
PatriNat est notamment en charge de la coordination et du suivi de la collecte de données terrain auprès
des services territoriaux de l’OFB. En 2024, deux protocoles sont mis en place sur l’ensemble du territoire
métropolitain.
OBJECTIFS DU STAGE
Coordonner, suivre et participer à la collecte de données terrain issues du protocole visant à Cartographier les habitats naturels, semi‐naturels et anthropiques des milieux humides. Ce travail s’inscrit dans la deuxième phase du projet, qui vise enrichir la base de données qui alimente et calibre le modèle prédictif de la cartographie des habitats en milieux humides.
MISSIONS ET ACTIVITES
Placé(e) sous l’autorité hiérarchique du responsable de l’équipe « Évaluation et suivi » et sous l’autorité
opérationnelle de la chargée de mission « Cartographie nationale des milieux humides », le/la stagiaire aura pour mission notamment de :
‐ Appui à l’animation de la collecte de données auprès des services territoriaux de l’OFB sur l’ensemble de la métropole ;
‐ Phase de terrain : participer à l’effort de collecte en intervenant sur les territoires et/ou les habitats pour
lesquels la base de données doit être enrichie ;
‐ Analyser la qualité des prédictions des modèles (cartographie des habitats par télédétection, identification des ZH par modélisation) et rédiger un rapport de restitution de la campagne terrain.
Présentation des actions réalisées au cours du stage
Partenaires internes : Equipe « Évaluation et Suivi » de PatriNat, Services territoriaux de l’OFB (Directions
Régionales et Services Départementaux)
Partenaires externes : Université de Rennes 2, Fondation de la Tour du Valat, collectivités locales
CONDITIONS ADMINISTRATIVES REQUISES
Être étudiant(e) en 2nde année de Master ou équivalent en sciences de l’eau, de l’environnement ou
géographie
QUALIFICATIONS REQUISES
Compétences
‐ Intérêt pour les domaines de l’eau et de l’environnement avec une bonne connaissance des milieux
humides ;
‐ Connaissances en botanique ;
‐ Connaissance de la notion d’habitat et de la typologie EUNIS ;
Outils
‐ Bonne pratique du SIG ;
‐ Maîtrise des outils bureautiques (Excel, Powerpoint, Word) ;
Savoir être
‐ Autonomie et réactivité ;
‐ Rigueur scientifique, esprit de synthèse ;
‐ Bonne capacité rédactionnelle ;
‐ Mobilité pour des missions en métropole.
CONDITIONS
‐ Durée : six mois à partir de mars 2024
‐ Localisation : Montfort – Birieux (01)
‐ Rémunération : selon réglementation en vigueur
PROCEDURE DE RECRUTEMENT
Le dossier de candidature est à envoyer par courriel jusqu’au 4 décembre 2023 à : Rachel VANACKER,
chargée de mission « Cartographie nationale des milieux humides » (rachel.vanacker@mnhn.fr).
Ce dossier comprendra un curriculum vitae détaillé, une lettre de motivation et tous les travaux susceptibles
d’éclairer le jury. La sélection des dossiers sera suivie d’un entretien individuel.
Pour toute information, vous pouvez contacter Rachel VANACKER au 04 74 98 31 95
(rachel.vanacker@mnhn.fr).
« Le groupe Mares animé par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France, a créé le label « mares remarquables » en 2019. Ceci, pour promouvoir et distinguer les mares à grande valeur écologique, paysagère ou historique de la région des Hauts-de-France. Ces mares remarquables sont ainsi des supports de sensibilisation et communication auprès du grand public.
Grâce à ce label, le groupe mares communique des conseils pour l’entretien écologique des mares permettant ainsi de diffuser les bonnes pratiques de gestion.
Pour le moment 27 mares, dans la région Haut-De -France ont obtenu le label « mares remarquables ».
Labellisation 2024 : ouverture des candidatures d’octobre à décembre 2023
Si vous avez créé et/ou restauré une mare, il est possible entre octobre et décembre 2023 de candidater pour l’obtention de ce label.
Quatre critères d’attribution sont à réunir pour candidater : les intérêts écologiques, paysager et historique de la mare ainsi que l’engagement du propriétaire/ gestionnaire de la mare à promouvoir ce milieu.
Une visibilité sera donnée aux lauréats du label grâce à la forte mobilisation des médias autour de ce concours. De plus, un événement est organisé pour l’annonce des résultats et une page internet, sur le site du groupe mares, sera consacré à la présentation des mares labellisées.
Le comité de sélection du label sélectionne également un prix spéciale « Coup de cœur du jury », parmi les mares labélisées.
Pour candidater, rendez-vous sur le site du Groupe Mares : Un label pour l’aménagement de votre mare (groupemares.org)
Pour toute question contacter le secrétariat du groupe mare en envoyant un mail à cette adresse : contact@groupemares.org »
Ecopôle Périgord-Aquitaine
9 route de Saint-Seurin de Prats – Les Grands Champs – 24230 Vélines
Les exploitations de carrières en milieu alluvial; conditions de la réussite d’un projet
En matinée, 2 tables rondes :
L’après-midi, visite de site
Le drainage agricole présente des intérêts agronomiques, en limitant l’excès d’eau dans le sol, mais il modifie le régime de l’infiltration et de l’écoulement de l’eau à l’échelle de la parcelle et du bassin versant.
Il est nécessaire de conserver la connaissance du drainage, pour préserver la ressource en eau, les milieux aquatiques et les zones humides
Or les données sur le drainage, notamment concernant les grands programmes des années 70 à 90, sont difficilement accessibles, et menacées de disparition à court ou moyen terme.
Ce webinaire présentera le projet d’observatoire national du drainage agricole en France (Site web : BD-Drainage)
Thématiques:
La présentation sera suivie d’un temps d’échanges.
Nous vous remercions pour votre participation à la commission présidents de CLE.
Cette commission co-présidée par Michel DEMOLDER (Vilaine) et Paul RAOULT (Sambre), s’est tenue en VISIO le 8 février 2023.
A l’ordre du jour notamment le projet d’évolution du Décret SAGE tel que prévu dans le PLAN EAU et un temps d’échange sur la mise en œuvre du PLAN EAU, et en particulier des mesures 33 et 34*.
La Réunion des directions de l’ANEB s’est tenu le mardi 3 octobre, en visio.
La réunions des directions des structures membres pour discuter des différents sujets en cours à l’ANEB s’est tenue le 18 octobre 2023, merci à l’ensemble des participants !
L’ANEB organise des réunions des directions des structures membres pour discuter des différents sujets en cours à l’ANEB et des projets à venir.
Modalités : VISIO
Horaire : 9h à 10h30
Nous vous informons que la dernière réunion plénière du Comité national de la biodiversité s’est tenue le lundi 16 octobre 2023 à l’hôtel de Roquelaure, 244 boulevard Saint-Germain, Paris 7e, en format mixte.
Ordre du jour
Retrouvez en pièce jointe l’avis et son annexe
La réunion du Comité national de l’eau se tiendra le jeudi 26 octobre de 15h à 17h30 au ministère de la transition écologique, Tour Séquoia à La Défense (salle 32A).
En visioconférence : https://developpement-durable-gouv-fr.zoom.us/j/91423188658?pwd=bkxkWnQ4eFFMOUNES1lsaHlzZXh6UT09
Les documents relatifs aux points de l’ordre du jour de la séance ainsi que les textes suivants vous sont transmis en pièces jointes:
La Société Nationale de Protection de la Nature (SNPN) est mandatée par le Ministère de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoires afin de réaliser un état des lieux sur le sujet et de proposer des pistes pour un plan d’actions spécifique. Dans le cadre de la réalisation de l’état des lieux et de la recherche de bonnes pratiques, nous cherchons à mieux connaître les actions concernant les mares en métropole et en Outre-mer, ainsi que les pratiques des acteurs engagés dans leur préservation. Nous souhaitons mettre en valeur leurs initiatives et faire remonter les besoins du terrain afin d’engager une dynamique nationale pour mieux préserver ces écosystèmes peu considérés.
La première étape de cette étude consiste à interroger le plus largement possible les structures privées et/ou publiques engagées, afin de connaître le plus précisément :
– Le nombre et les types d’acteurs engagés sur les mares ;
– Les territoires où les plus grandes capacités d’action sont aujourd’hui déployées ;
– Le nombre de mares recensées et leur état de conservation ;
– Le nombre de mares restaurées ou créées;
– Les méthodes, protocoles, bases de données utilisées ;
– Les actions de tous types pour préserver et restaurer les mares ;
– Les besoins et ressentis des acteurs sur les questions de connaissance, de gestion, de financement, de réglementation et d’organisation.
La SNPN a rencontré depuis avril 2023 plus de 70 acteurs dans la préservation des mares : associations, syndicats de bassins, départements, collectivités. Ces entretiens qualitatifs sont d’une grande richesse, mais il est primordial d’avoir le point de vue des acteurs que l’association n’a pas eu l’occasion de rencontrer afin d’être le plus complet possible dans l’analyse.
C’est pourquoi nous diffusons très largement ce questionnaire de 15 minutes, à destination de tout type d’acteur, privé ou public engagé dans tous les domaines concernés : connaissance ; protection ; gestion/restauration ; sensibilisation; soutien des acteurs/financement.
Veuillez cliquer ici pour accéder au formulaire sur Google
N’hésitez pas à partager ce questionnaire aux membres de votre réseaux engagés pour les mares.
Nous vous remercions d’avance pour votre contribution avant le lundi 6 novembre prochain, et nous tenons à votre disposition pour toute information complémentaire. Pour toute question ou demande de précision, n’hésitez pas à vous adresser à Lorenzo Arduino – coordinateur réseau et plaidoyer au sein de la SNPN : lorenzo.arduino@snpn.fr
La réunion du Comité national de l’eau s’est tenu le lundi 2 octobre 2023 de 14h à 17h
Modalité : Distanciel
Vous trouverez en pièce jointe la présentation faite lors de la séance du 2 octobre
L’ANEB et la SNPN associent leurs connaissances, compétences et savoir-faire dans le cadre du Pôle-relais mares et vallées alluviales. Ce partenariat permettra de renforcer l’animation, la veille et l’accompagnement des acteurs dans les territoires sur les mares et zones humides alluviales.
L’ANEB poursuivra la mission de partage de base de données via son site internet (documentation, information, annuaire, base documentaire du PRMVA, documentation sur la séquence ERC en zones humides) et de diffusion d’actualité (évènements, Newsletter). Elle continuera aussi l’animation des acteurs en charge de la préservation et restauration des prairies et forêts alluviales souvent associés à des cours d’eau ou des plans d’eau. Présente sur de nombreux sujets : Cycle zones humides et urbanisme, Journée nationale des zones humides … l’ANEB à travers ses actions et ses engagements participe au développement et à la préservation des zones humides à travers différentes thématiques.
La SNPN participera à la veille et l’enrichissement des principaux outils (site web, newsletter base de données documentaires) Pôle-relais mares et vallées alluviales avec l’ANEB. Elle assurera l’animation des acteurs des territoires de la préservation et la restauration des mares.
L’action de la Société nationale de protection de la nature en faveur de ces milieux remarquables est quotidienne : elle gère trois réserves nationales en zones humides et œuvre, depuis 2007, à la préservation des milieux humides d’Île-de-France. Elle coordonne et anime le laboratoire d’idées « Groupe Zones humides » (GZH) qui émet des avis et fait des propositions pour la préservation de ces milieux et dans les politiques publiques.
Faisant partie des petites zones humides, la protection et la conservation des mares est un aspect central du travail de la SNPN.
En 2010, la SNPN a lancé l’inventaire des mares d’Ile-de-France, programme participatif intitulé « Si les mares m’étaient comptées », qui a permis de recenser près de 23 500 mares. Cet inventaire permet d’améliorer la connaissance sur les mares et la sensibilisation des franciliens à ces petites zones humides. L’objectif du programme est de parvenir à une meilleure connaissance et prise en compte des mares à différentes échelles (notamment dans les politiques d’aménagement), mais aussi de mettre en œuvre des modes de gestion adaptés aux mares afin de les préserver.
La SNPN œuvre concrètement à la protection des mares sur le terrain à travers son « Programme national de recherche-action » lancé en 2022. Celui-ci vise à mieux connaître les mares sur le territoire, mieux les comprendre pour analyser les impacts des pressions anthropiques sur ces milieux et la biodiversité qu’ils abritent afin d’apporter des réponses appropriées à la conservation, protection et restauration des mares de France.
La SNPN est mandatée par le ministère de la transition écologique et de la Cohésion des territoires. Cet état des lieux permettra d’éclaircir l’état écologique des mares, les acteurs et les pratiques engagés pour leur préservation ainsi que leurs besoins (réglementaires, financiers, de connaissance, etc.). La finalité de ce diagnostic est l’élaboration d’un plan d’action pour la protection des mares, fondé sur la collaboration et la coordination entre les acteurs du secteur, et ce à l’échelle nationale.
Aussi, la SNPN œuvre à la sensibilisation du grand public à la protection des mares à travers son rôle de coordinatrice de la « Fête des mares », se déroulant chaque année au mois de juin. Pendant une semaine, des événements sont proposés sur l’ensemble du territoire national afin de faire découvrir la richesse, les atouts et la complexité de l’écosystème « mare » et de transmettre les pratiques de bonne gestion et les initiatives mises en place pour préserver ces milieux. Sur ce sujet, la SNPN a d’ailleurs édité un guide pour aider les particuliers dans leur démarche de création de mare.
Le Pôle-relais zones humides – mares et vallées alluviales est l’un des 5 Pôles-relais zones humides en France, crées en 2001 dans le cadre du premier Plan national d’actions en faveur des zones humides. Ces Pôles-relais sont coordonnés depuis 2008 par l’Office français de la biodiversité (OFB).
Depuis 1950, entre 30 et 50% des mares ont disparu en France[1]. Or, ces dernières sont des atouts uniques pour lutter contre les crises combinées de l’érosion de la biodiversité et du dérèglement climatique. En effet, et sans être exhaustif, les mares et petites zones humides sont des réservoirs de biodiversité exceptionnels. Ce sont des lieux de refuge et de reproduction pour de nombreuses espèces. Par ailleurs, elles disposent d’une forte capacité de captation du carbone (CO2) et permettent d’atténuer les effets des sécheresses et des canicules, en offrant aux animaux un lieu pour se désaltérer, et aux humains des ilots de fraicheurs pour se rafraichir. Enfin, les mares sont des lieux d’apprentissage de découverte de la nature idéaux, pour faire essaimer auprès du grand public le besoin de protéger le vivant.
L’animation du Pôle-Relais Mares et Mouillères, confiée dans un premier temps à l’Institut Européen du Développement Durable (IEDD), puis en 2007, 2008 à la Maison de l’Environnement de Seine-et-Marne a été à l’origine d’une coordination des initiatives de préservation et restauration des mares[1].
Les évolutions successives, de cadre d’action (« Pôles-mares, zones humides intérieures et vallées alluviales » puis « Pôles-relais mares et vallées alluviales») et de portage (Fédération des PNR puis ANEB) de ce Pôles-relais n’ont pas permis de maintenir une animation suffisantes ce type singulier de milieu.
De nombreux acteurs, privés comme publics, disposent de grandes compétences pour la conservation et protection des petites zones humides à l’échelle de la France. Cependant, une dynamique est à relancer pour favoriser les échanges entre ces acteurs, afin de valoriser les projets existants et faire éclore de nouveaux projets durables liés aux mares sur tout le territoire. C’est pour ces raisons que L’ANEB c’est associée à la SNPN pour remettre en place en place une animation de réseaux des acteurs engagés, actuels et futurs, dans une dynamique commune pour mieux préserver et restaurer les mares
[1] https://bassinversant.org/wp-content/uploads/2007/01/LettrePRmares_N1-1.pdf
Le projet REMA, porté par le pôle relais zones humide tropicales, visait à expérimenter des techniques de restauration et d’entretien sur une dizaine de mares sur les territoires de Martinique, Guadeloupe et Saint-Martin. Ce projet a pu être mené grâce à des spécialistes : une écologue spécialisée sur les zones humides tropicale, un consultant des milieux littoraux et un spécialiste en cartographie des écosystèmes tropicaux.
L’objectifs de ce projet était d’aboutir à la création d’un guide REMA à destination des acteurs environnementaux afin de répondre à toutes leurs questions techniques pour l’aménagement, l’entretien et la restauration des mares.
Le point final de ce projet sera la mise en place de formation basées sur le guide technique REMA, afin de rendre les acteurs autonomes dans l’utilisation du guide. Ce pour engager une protection sur le long terme des petites zones humides en milieux tropicaux.
Un séminaire réunissant une cinquantaine d’acteurs des Outre-Mer se tiendra à pour faire la synthèse des deux années de projet en Martinique, pour donner la parole aux partenaires et présenter les retours d’expérience. L’occasion également de présenter le guide technique à destination des acteurs. Gardez l’œil ouvert, les apprentissages du projet sont utiles aux acteurs des Outre-Mer, mais sont aussi une source d’inspiration pour les acteurs de métropoles !
La réunions des directions des structures membres pour discuter des différents sujets en cours à l’ANEB s’est tenue le 3 octobre 2023, merci à l’ensemble des participants !
L’ANEB organise des réunions des directions des structures membres pour discuter des différents sujets en cours à l’ANEB et des projets à venir.
Modalités : VISIO
Horaire : 10h à 11h
A l’ordre du jour:
o Actualités
o Les projets
Retrouvez ci-joint la présentation de l’ANEB
Après le succès de la « Mission Patrimoine », la loi de finances pour 2023 a prévu le lancement d’un nouveau jeu de grattage. Vendu 3€ dans tous les lieux labellisés Française des Jeux, une partie des gains de « Mission Nature » permettront de financer des projets de reconquête de la biodiversité dans les territoires.
Pour sélectionner ces projets, un appel à projets a été lancé en mars 2023 par l’Office français de la biodiversité.
20 projets ont été sélectionnés, répartis en deux catégories :