L’ANEB a participé aux comités d’orientation thématiques du CEREMA

Le CEREMA a présenté ses orientations 2020, organisées par Comités techniques : Voir le document de programmation 2020.

Le champ lié à “environnement et risques” couvre plusieurs domaines : la biodiversité, l’eau et les milieux aquatiques, la préservation de la ressource et l’économie circulaire en BTP, les risques naturels, la réduction des nuisances.

Dans le domaine de l’eau et les milieux aquatiques, le CEREMA se positionne sur la question de “Comment gérer ces enjeux liés à l’eau en milieux urbains qui s’intensifient et s’étalent?”. Il vise à accompagner les acteurs en faveur d’une préservation de la qualité de l’eau et du fonctionnement des hydrosystèmes. Il vise des interventions ciblées, aux interfaces avec ses métiers historiques et en complémentarité avec les autres acteurs de l’eau.

A cette occasion, le président de l’ANEB, M. Bernard Lenglet, a rappelé l’importance d’aborder les enjeux de l’eau dans leur globalité, selon une approche de cycle de l’eau et d’usages, à l’échelle du bassin-versant. Par ailleurs, le déploiement de la compétence GEMAPI reste à ce jour un immense chantier pour l’ensemble des acteurs. Il est essentiel de ne pas dissocier les sujets. Au regard de l’orientation générale du CEREMA d’augmenter la part régionale de son activité, son rôle pourrait être, dans ce domaine, de favoriser une plus grande cohérence entre les différentes approches techniques avec les acteurs du territoire.

Le programme stratégique sera validé le 27 novembre 2019.

Adaptation au changement climatique : l’agence de l’eau lance 6 appels à projets – juillet 2019

Les conclusions des Assises de l’eau mettent en évidence la nécessité de promouvoir les économies d’eau dans tous les domaines, de désimperméabiliser les sols et de recourir aux solutions fondées sur la nature. En réponse, l’agence de l’eau programme un ensemble de 6 appels à projets d’ici à 2024 afin d’accompagner les territoires dans l’adaptation au changement climatique. Les deux premiers appels à projets, lancés dès cette année, portent sur :

1. la végétalisation des cours d’écoles, collèges, lycées et universités

Cet appel à projets vise à soutenir les projets de désimperméabilisation et de végétalisation pour gérer les eaux de pluie en milieu scolaire en intégrant un volet pédagogique sur le cycle de l’eau. L’agence y consacre une enveloppe de 5 millions d’euros. Dépôt des dossiers du 1er juillet 2019 au 15 septembre 2020 sur www.eaurmc.fr/verdureetpluie

2. les dispositifs économes en eau potable

Cet appel à projets vise les collectivités, les bailleurs sociaux et les structures collectives qui portent une démarche globale de réduction de la consommation d’eau potable (dispositifs hydro-économes, toilettes sèches, réduction de l’arrosage des espaces verts…). Il bénéficie d’une enveloppe d’aides de 2 millions d’euros.
Dépôt des dossiers du 1er novembre 2019 au 15 juillet 2020
sur www.eaurmc.fr/economies-deau

L’agence de l’eau attribuera jusqu’à 70 % d’aides financières aux maîtres d’ouvrages.

Appel à communications – Congrès de Maîtrise des Risques et Sûreté de fonctionnement, Lambda Mu 22

LES RISQUES AU CŒUR DES TRANSITIONS

Le 22ème congrès de maîtrise des risques et de sûreté de fonctionnement (Lambda Mu) organisé par l’IMdR se tiendra au Havre du 12 au 15 octobre 2020, sur le thème :

« Les risques au cœur des transitions »

Nous vous invitons à nous adresser à partir du 3 septembre prochain et avant le 16 décembre 2019 vos propositions de communications, conformément aux orientations données par le Président du comité de programme, M. Pierre-Etienne LABEAU (Université Libre de Bruxelles) dans l’appel à communications que vous pouvez consulter et télécharger en cliquant ici.

Le site internet de l’IMdR (www.imdr.eu) apporte toutes les informations utiles sur le congrès, à ce jour.

Nous sommes à votre disposition pour toute information supplémentaire (congres.lambda-mu@imdr.eu) et vous souhaitons une bonne réception de notre appel à communications que nous vous sommes reconnaissants de transférer à vos collaborateurs et à vos réseaux susceptibles d’être intéressés.

Dans l’attente du plaisir de recevoir une (ou plusieurs) proposition(s) de communications de votre part, nous vous adressons nos plus cordiales salutations.

Appel à communications

loi

Plans de prévention des risques naturels (PPRN) : un décret grave dans le marbre la qualification des aléas inondation et submersion marine

Jusqu’ici, la doctrine de mise en pratique de ces derniers, notamment les principes de détermination de l’évènement de référence dimensionnant le zonage réglementaire pour les risques d’inondation et de submersion marine, reposait exclusivement sur des circulaires et des guides nationaux sans force contraignante, au risque de générer des disparités de traitement géographique et des contentieux.

Le décret – accompagné d’un arrêté d’application – visant à intégrer, au sein du code de l’environnement, des dispositions particulières aux plans de prévention des risques naturels (PPRN) prévisibles pour les aléas “débordement de cours d’eau” et “submersion marine” est paru au Journal officiel ce 7 juillet. Les articles R. 562-1 à 11 du code de l’environnement fixent le périmètre ainsi que les modalités et les procédures d’élaboration du PPRN, servitude d’utilité publique annexée au plan local d’urbanisme (PLU), qui constitue aujourd’hui l’outil central pour la prise en compte des risques naturels dans les politiques d’aménagement, afin de réduire la vulnérabilité des personnes et des biens. Toutefois, “ces articles n’encadrent pas la manière dont est déterminé l’aléa de référence, ni les modalités amenant au choix des zones inconstructibles qui étaient jusqu’à présent décrits uniquement dans des circulaires et des guides”, relève le ministère de la Transition écologique.
C’est donc l’objet du présent décret de compléter le cadre juridique existant en abordant notamment la gestion des espaces situés derrière les ouvrages de protection contre les inondations liées au débordement des cours d’eau et les submersions marines. La caractérisation de l’aléa de référence – représenté de manière cartographique selon quatre niveaux  “faible”, “modéré”, “fort” et “très fort” – tient désormais compte à la fois du critère de la “hauteur d’eau” mais aussi du critère “dynamique de l’inondation” lié à la combinaison de la vitesse d’écoulement de l’eau et de la vitesse de montée des eaux.

Bandes de précaution

Le décret introduit par ailleurs dans la réglementation la notion de “bandes de précaution” inconstructibles situées derrière les digues (jusqu’ici applicable aux seuls ouvrages de protection contre le risque de submersion rapide), dont la définition est renvoyée à l’arrêté technique l’accompagnant. La largeur de cette bande de précaution est égale à cent fois la différence entre la hauteur d’eau maximale qui serait atteinte à l’amont de l’ouvrage du fait de la survenance de l’aléa de référence et le terrain naturel immédiatement derrière lui, sans pouvoir être inférieure à 50 m.
Comme souligné par plusieurs collectivités territoriales, lors de la consultation des projets de texte, cela peut être très contraignant sur des tronçons de digue dont la hauteur est très modeste, ce qui arrive par exemple fréquemment dans les zones urbanisées dans le delta du Rhône. Dans pareil hypothèse, en cas de surverse ou de rupture de l’ouvrage, l’effet de vague, de nature à mettre en danger les personnes, est relativement faible, et l’aléa peut ne pas être considéré comme très fort, et ce assez rapidement à mesure que l’on s’éloigne de l’ouvrage. La version finale du texte tient compte de ce paramètre. Lorsque les hauteurs de digue sont inférieures ou égales à 1,5 mètre, la bande de sécurité pourra en conséquence être réduite à 10 m.
La Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR) s’est par ailleurs opposée à la disposition (modifiant l’article R. 562-15) fixant des prescriptions supplémentaires pour la protection des systèmes d’endiguement.  Au regard des contraintes de gestion importantes en découlant pour les collectivités, la fédération a estimé “en l’état, l’approche insuffisamment approfondie” et demandé son retrait  “le temps de la réécrire”. L’objectif de cet article était d’obliger le gestionnaire du système à informer les communes concernées des modifications envisagées ayant notamment, une incidence sur le niveau de protection ou l’étendue de la zone protégée. Ce point crucial ne peut, selon la FNCCR, être introduit sans une analyse précise des moyens d’articuler le PPRN avec les systèmes d’endiguement présents et leurs évolutions, en particulier lorsque la gestion des systèmes est confiée à un autre organisme que celui en charge de la compétence urbanisme. “Cela augure de relations très tendues entre gestionnaire de la digue (qui souhaitera régulariser la situation dans les plus brefs délais pour se couvrir juridiquement) et l’autorité en charge de l’urbanisme qui stoppe complètement le potentiel d’évolution d’une zone (qui peut regrouper l’hyper centre de la collectivité)”, soulève la fédération.

Dérogations en zones inconstructibles

Autre élément important, le texte introduit des exceptions au principe d’inconstructibilité (nouveaux articles R. 562-11-7 et R. 562-11-8). Le secteur concerné par la demande d’exception doit notamment être “porteur d’un projet d’aménagement essentiel pour le bassin de vie”. Pour bénéficier d’une telle exception, une demande doit être adressée au préfet, dans le cadre de la procédure d’élaboration ou de révision du PPRN. Il est en outre indiqué que dans les zones non urbanisées, la réalisation d’une construction devra être compensée par une démolition dans une zone d’aléa de référence plus important.
Sans plus de précision, le texte ouvre également le champ des dérogations, prévu par le règlement du PPRN, à certains “types de construction”, qui ne sauraient dans tous les cas, ni avoir pour vocation d’accueillir des personnes vulnérables ni être des lieux de sommeil.
Le Conseil national d’évaluation des normes (CNEN) s’était inquiété, en novembre dernier,  “de l’absence de définition juridique de certaines notions figurant dans le projet de décret (centres urbains, zones urbanisées en dehors des centres urbains, dents creuses)” pour qualifier les limitations au droit de construire dans les zones figurant dans les PPRN, faisant valoir des risques d’interprétation divergente au regard du zonage prévu au titre du code de l’urbanisme. Visiblement un travail de réécriture à été réalisé sur ce point de façon à apporter des précisions supplémentaires et ainsi permettre un alignement des codes.

CNE – Comité national de l’eau – 25 juin 2019

La réunion du Comité national de l’eau se tiendra le mardi 25 juin de 9h30 à 13h au ministère de la transition écologique et solidaire sur le site de Défense Grande Arche paroi sud – amphithéâtre du toit de l’Arche (35ème étage)                                                                                

Les projets de textes soumis à l’avis du CNE ainsi que les documents relatifs aux autres points de l’ordre du jour vous sont transmis ci-dessous :

Vous trouverez également dans le dossier de séance le compte rendu de la réunion du 12 mars et les délibérations approuvées lors de cette séance.

Pour la bonne organisation de la réunion, nous vous remercions de nous confirmer votre participation ou de nous informer de votre absence.

Les membres du collège des collectivités territoriales et du collège des usagers qui ne pourront assister à cette réunion, ont la possibilité de se faire représenter par un membre du CNE appartenant au même collège, aucun membre ne pouvant recevoir plus de deux mandats. Les représentants du collège de l’Etat et de ses établissements publics peuvent quant à eux se faire représenter par une personne du service ou de l’organisme auquel ils appartiennent.

Accès à la paroi sud de l’Arche (entrée du ministère)
A partir de la station du RER ou du métro, empruntez la sortie 1 Grande Arche où deux escalators successifs vous mèneront à l’extérieur sur le parvis de la Défense, face à la Grande Arche.
L’accueil du ministère se trouve en haut de l’escalier monumental, sur votre gauche.
Si vous souhaitez éviter la montée des marches de l’Arche, vous pouvez en haut des escalators emprunter le couloir souterrain (signalisation : Grande Arche-ministère paroi sud) qui vous mènera à d’autres escaliers roulants permettant d’accéder à l’accueil du ministère.

iwa

Atelier participatif – La place de l’eau dans les politiques publiques – 3 juillet 2019

20 collectivités, 6 partenaires publics et 7 établissements de recherche se sont engagés sur la voie des territoires « Eau-Responsables » en signant les principes établis par l’Association internationale de l’eau (IWA)L’objectif de cette démarche est de fédérer les décideurs des collectivités de la région Auvergne-Rhône-Alpes pour progresser ensemble dans la mise en œuvre des politiques, des stratégies et des réponses techniques pour une eau urbaine durable.

La première rencontre des signataires, mercredi 3 juillet, est un atelier participatif avec pour thème “la place de l’eau dans les politiques publiques”. C’est pour les autres collectivités une opportunité de les rejoindre en signant les principes à cette occasion !

Pour en savoir plus sur l’atelier, télécharger le programme et vous inscrire : cliquez ici !

entente oise aisne

Entente Oise Aisne : le rapport d’activité 2018 est paru !

Nous vous invitons à consulter le rapport d’activité 2018 de l’Entente Oise Aisne, disponible en téléchargement en cliquant ici et dans la section “documentation” du site internet de l’EPTB Oise-Aisne. Edité en ce début juin, il dresse le bilan d’une année particulièrement chargée au regard de la période transitoire de la GEMAPI : bilan des adhésions, nouvelle gouvernance, ouvrages transférés, évolution des métiers de l’Entente, avancement des travaux du barrage de Montigny-sous-Marle, élaboration du PAPI d’intention dans la vallée de l’Oise… Ce rapport permettra à chacun de bien appréhender le rôle de l’Entente et de mieux connaître la structure.

N’hésitez pas à parcourir également le fonds documentaire particulièrement fourni : les différentes parutions et les études par unité hydrographique ou encore par projet sont en téléchargement libre.

CNE – Comité national de l’eau – 14 mai 2019 – Retour sur la réunion de la Commission de suivi hydrologique du CNE du mardi 14 mai

Annoncée par un communiqué de presse le 3 mai 2019,  la Commission de suivi hydrologique du CNE s’est réunie le mardi 14 mai 2019 pour faire le point sur la situation hydrologique.

La réunion a été introduite par Emmanuelle Wargon, secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire et présidée par Jean Launay. Elle a permis de faire le point sur la situation hydrologique dans les bassins et de prendre un temps d’échange sur l’organisation de la gestion de crise.

Vous trouverez en document joint, pour votre information, la présentation à laquelle de nombreux acteurs ont contribué.

CNE – Comité national de l’eau – Commission réglementation – 12 juin 2019

La commission de la réglementation du Comité National de l’Eau se tiendra le mercredi 12 juin de 14h à 17h au ministère de la Transition écologique et solidaire (La Défense – Tour Séquoïa –  salle 25A). L’AFEPTB/ANEB y participera.

Retrouvez l’invitation et l’ordre du jour de la réunion en cliquant ici !

Retrouvez également ci-dessous le “dossier participant” qui comprend les projets de textes qui seront soumis à l’avis du Comité national de l’eau lors de sa séance plénière du 25 juin :

 

Syndicats intercommunaux et syndicats mixtes fermés : qui peut siéger en 2020 ?

A partir de 2020, qui pourra siéger dans un syndicat intercommunal ? Dans un syndicat mixte fermé ?

Ces règles seront-elles les mêmes pour les délégués des communes ? Pour ceux des communautés et des métropoles ?

Avec quelles indemnités de fonctions ?

Comment s’adapter à ces nouvelles règles ?

A toutes ces questions, Yann Landot et Eric Landot répondent par une brève vidéo :

[Vidéo] Repenser l’eau dans la ville

L’aménagement urbain, qui accroît les surfaces imperméabilisées, est à l’origine de la transformation voire d’une disparition du milieu naturel.

Présentant les pistes pour concilier Eau et Urbanisme, ce film vise à sensibiliser les élus et citoyens à la préservation de l’eau dans l’aménagement du territoire.

CNE – Comité national de l’eau – Commission de suivi hydrologique – 14 mai 2019

Face au risque de sécheresse, François de Rugy et Emmanuelle Wargon réuniront la commission de suivi hydrologique du Comité national de l’eau le 14 mai 2019.

Face au risque de sécheresse, François de Rugy, ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire et Emmanuelle Wargon, secrétaire d’État auprès du ministre d’État, réuniront la commission de suivi hydrologique du Comité national de l’eau le 14 mai 2019.

L’hiver et le début de printemps ont été marqués par un manque de pluie sur une bonne partie du territoire métropolitain, ce qui a favorisé la sécheresse des sols superficiels ces trois derniers mois. La moitié des points de surveillance des nappes affiche ainsi des niveaux bas, alors qu’elles bénéficient habituellement de la recharge hivernale en cette période. Les niveaux des cours d’eau sont également majoritairement inférieurs aux moyennes saisonnières. D’après les prévisions saisonnières de Météo-France, les températures de mai à juillet sur la France métropolitaine seront par ailleurs probablement supérieures à la normale, et aucune tendance moyenne sur les prévisions de précipitations ne se dégage.

La pluviométrie des prochaines semaines sera donc déterminante mais le Gouvernement est déterminé à se préparer dès à présent à la probabilité d’une sécheresse.

Pour ce faire, le ministre et la secrétaire d’État souhaitent ainsi sensibiliser tous les usagers de l’eau (secteurs agricole et  industriel, collectivités et grand public) à la situation actuelle et les inciter à une gestion économe de la ressource en eau, d’autant plus dans le contexte du dérèglement climatique où la fréquence et l’intensité des sécheresses vont augmenter dans les prochaines décennies. Ils réuniront ainsi la commission de suivi hydrologique du Comité national de l’eau, lieu d’échange et d’information sur la gestion de la ressource en eau, l’anticipation des crises et la gestion des conséquences de la sécheresse sur les différents usages de l’eau et sur les milieux naturels, qui recueille les avis et propositions des différents acteurs concernés et coordonne les actions nationales, notamment de communication.

Les Assises de l’eau lancées par le Gouvernement par ailleurs en cours rassemblent les acteurs du monde de l’eau afin de trouver des solutions concrètes qui permettront aux territoires d’assurer une gestion durable de la ressource en eau, dans ses composantes écologique et socio-économique.

Localement, les préfets réuniront prochainement dans les départements concernés les comités départementaux « sécheresse » afin d’échanger sur cette situation avec les parties prenantes.

Pour en savoir plus sur la gestion de la sécheresse : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/gerer-secheresse

Pour accéder au bulletin de suivi hydrologique : https://www.eaufrance.fr/publications/bsh

Site de MétéoFrance : http://www.meteofrance.com/accueil/previsions-saisonnieres

Pour suivre les arrêtés sécheresse : http://propluvia.developpement-durable.gouv.fr/propluvia/faces/index.jsp

 

gouvernement

CMI – Commission Mixte Inondation – 11 avril 2019

Bernard LENGLET, Président de l’ANEB et Vice-Président de l’AFEPTB, représentera les deux associations lors de la prochaine réunion de la Commission mixte Inondation, qui se tiendra ce jeudi 11 avril.

Assemblées générales de l’AFEPTB et de l’ANEB

L’Association française des EPTB et l’Association nationale des élus des bassins organisent leurs Assemblées générales le Mercredi 3 avril 2019, de 10h30 à 13h à Paris, dans les locaux de l’EPTB Seine Grand Lacs (12 rue Villiot, 75012 PARIS).

Assemblée générale de l’AFEPTB

  • 10h à 10h30: Rapports d’activité et financier 2018 ; Validation des cotisations 2019 ;
  • 10h30 – 12h30: Orientations stratégiques – Assises de l’eau (Il est à noter que ce point sera discuté dans le cadre d’une réunion des Assemblées de l’AFEPTB et de l’ANEB)

Assemblée générale de l’ANEB

  • 10h30 à 12h30 : Orientation stratégiques – Assises de l’eau (Il est à noter que ce point sera discuté dans le cadre d’une réunion des Assemblées de l’ANEB et de l’AFEPTB).
  • 12h30 à 13h : Rapports d’activité et financier 2017-2018 ; validation des cotisations 2019.

Conseil d’administration et Comité exécutif transitoire

Les Assemblées générales seront suivies d’une réunion simultanée du Conseil d’administration de l’AFEPTB et du Comité exécutif transitoire de l’ANEB, de 14h à 16h, au même endroit.

  • 14h : Examen des conditions et modalités de fusion absorption AFEPTB – ANEB et adoption du projet de traité de fusion et mandat à conférer aux fins de signature ;
  • 14h30 : Présentation des projets de statuts et du règlement intérieur de l’Association ;
  • 14h45 : Projet d’organisation et de programme d’activités de l’ANEB post fusion ;
  • 15h30 : Convocation d’une Assemblée générale extraordinaire, élaboration de son ordre du jour, du rapport à présenter et du projet de texte de résolutions ;
  • Questions diverses et ou complémentaires à l’ordre du jour.

Les convocations pour ces diverses instances ont été envoyées par voie postale aux adhérents le 4 mars.

Défendons (vraiment !) les solidarités de bassins : soutenez la dynamique en signant la pétition en ligne

Aussi sûrement que les problèmes quotidiens des Français doivent se régler à l’échelle de leur bassin de vie, les décisions stratégiques en termes de gestion de l’eau doivent être prises à l’échelle du bassin versant. Or, le modèle Français de gestion intégrée par bassin versant, que le monde entier nous envie et que vous prétendez défendre, est aujourd’hui mis en péril par des approches segmentées et une baisse des moyens alloués.

> Signez la pétition adressée par l’ANEB au président de la République


Découvrez et partagez les vidéo-messages des membres du bureau de l’ANEB pour comprendre et soutenir notre démarche :

« Chiche, Monsieur le Président ! Disons-nous la vérité… En termes de gouvernance, de financement ou d’expertise, les solidarités de bassin ne sont pas encore assurées. »

Frédéric Molossi , Président de l’AFEPTB; Président de l’EPTB Seine Grands Lacs

« Participer à la gestion de l’eau par bassin versant, c’est comme s’asseoir à la table ronde. Chacun unit ses forces au service du bien commun. »

Bernard Lenglet , Président de l’ANEB; Président de l’EPTB Somme

Plus de solidarité, plus de co-construction et de transparence, plus de subsidiarité, plus d’intérêt général… Le 15 janvier dernier au lancement du grand débat national, vous réaffirmiez vous-même implicitement les principes de la gestion de l’eau par bassin versant aux maires normands. Le 7 février, à Autun, vous rappeliez-même que « le sens de l’histoire va vers des organisations plus larges et un investissement bien plus massif ». Pourtant, nous constatons que la mise en œuvre de ces principes est encore loin d’être garantie, faute de financements stables et de gouvernance partagée. Face à l’urgence des enjeux climatiques, nous vous appelons à compléter les Assises de l’eau par un dispositif de concertation de l’ensemble des acteurs des territoires pour bâtir des solutions assurant les indispensables solidarités de bassin.

Nous, élus des bassins appelons à la mise en place d’une organisation territoriale favorisant vraiment la gestion équilibrée, durable et intégrée de l’eau par bassin versant. Nos propositions concrètes, issues des nombreuses expériences menées depuis longtemps sur nos territoires, sont rassemblées dans la « Déclaration de Mallemort » que nous vous invitons à lire et à prendre en compte :

  • Proposer des outils pour aider les territoires à se projeter dans l’avenir.
  • Créer les conditions d’une gouvernance vraiment transversale et partagée.
  • Attribuer des moyens stables et mutualisés pour les politiques de l’eau.

Signez la pétition change.org adressée par l’ANEB au président de la République

Un nouveau Centre de ressources dédié aux espèces exotiques envahissantes

Sur tout le territoire français, un grand nombre d’acteurs se mobilise pour définir des stratégies, mettre en oeuvre des actions de gestion, organiser la surveillance, évaluer les impacts et améliorer les connaissances. Pour franchir un nouveau cap, le renforcement de ces actions requiert un effort de partage et de mise à disposition des informations, un appui au développement des compétences et la diffusion de méthodologies, de retours d’expériences et de bonnes pratiques.

Pourquoi un Centre de ressources ?

Pour répondre aux demandes d’accompagnement des acteurs confrontés à ce phénomène, l’Agence française pour la biodiversité et l’UICN France lancent ainsi un Centre de ressources sur les espèces exotiques envahissantes. Ce dispositif accompagné d’un réseau d’expertise scientifique et technique (ex-GT IBMA), permettra de développer la prévention et de renforcer les actions de gestion en métropole et en outre-mer.

Le Centre de ressources fournit un appui pratique et contribue à renforcer l’efficacité des actions sur les espèces exotiques envahissantes. Parmi ses activités, il assure l’élaboration de méthodes, le développement de formations, la capitalisation des connaissances et la diffusion de savoir-faire et de bonnes pratiques à destination de tous les acteurs concernés : gestionnaires d’espaces naturels, associations, chercheurs, collectivités, entreprises, établissements publics et services de l’Etat notamment.

Véritable boîte à outils, le site internet du Centre de ressources propose quant à lui des informations générales et des chiffres-clés sur le sujet, des actualités locales, nationales et internationales régulières, ainsi que de nombreuses ressources réglementaires, techniques et scientifiques.

Les espèces exotiques envahissantes : une menace majeure pour la biodiversité

Les espèces exotiques envahissantes sont reconnues comme l’une des principales causes de l’érosion de la biodiversité à l’échelle mondiale. Par leurs multiples impacts, elles menacent les espèces indigènes, le fonctionnement des habitats naturels et les services rendus par les écosystèmes, mais également les activités économiques et la santé humaine.

La France n’échappe pas à ce phénomène et les exemples d’invasions sont nombreux : jussies, écrevisses américaines ou frelon asiatique en métropole ; fourmi électrique en Nouvelle-Calédonie, arbre miconia en Polynésie française, raisin marron à la Réunion, etc. Pour l’Europe continentale, par exemple, les coûts générés par la gestion et la réparation des dommages causés par les invasions biologiques ont été estimés à plus de 12,5 milliards d’euros par an.

Création d’un EPAGE sur le bassin versant du Loing

Une des conséquences des inondations de juin 2016 dans le Loiret est la création d’un établissement public d’aménagement et de gestion de l’eau (EPAGE) le 31 décembre 2018 pour regrouper les six syndicats mixtes qui cohabitaient jusque là sur le bassin versant du Loing.

La création de cet EPAGE, sous l’impulsion du Préfet coordinateur de bassin, concerne 300 communes (18 EPCI) sur 3 départements (Loiret, Yonne et Seine et Marne) et 3 Régions (Centre Val de Loire, Bourgogne Franche Comté, Ile de France). Fruit de 2 années de dialogue entre les différents acteurs, cette nouvelle structure va faciliter la prise de décision et la coordination sur le bassin versant.

L’EPAGE Bassin du Loing sera l’outil opérationnel du territoire pour traiter les enjeux liés à la gestion de milieux aquatiques et prévention des inondations. Il permettra en effet de réaliser des travaux de grande ampleur; avec comme première mission, la rédaction d’un PAPI pour identifier les travaux prioritaires en matière de protection contre l’inondation et mobiliser le fond Barnier pour les réaliser.

Cet outil fluidifie les regroupements de maîtrises d’ouvrages à une échelle plus large que celle des EPCI et selon un périmètre hydrographique cohérent. Sa création mutualise et renforce les moyens techniques et financiers en réalisant des économies d’échelle et en garantissant les solidarités territoriales (urbain-rural, amont-aval, rive droite-rive gauche). L’EPAGE Bassin du Loing est amené à jouer un rôle central dans la gestion intégrée et concertée de l’eau au niveau des sous-bassins. Son rôle sera également de mobiliser l’ensemble des acteurs et porteurs de projets (collectivités, opérateurs de réseaux, chambres consulaires, industriels, agriculteurs, etc).

Le cœur de métier de l’EPAGE concerne la mise en place d’études et de travaux visant à améliorer les cours d’eau et prévenir des inondations. Renaturation de rivières, reméandrage, gestion de zones humides et champs d’expansion de crues, restauration de la continuité écologique par l’aménagement des ouvrages hydrauliques (effacement ou  adaptation en fonction des sites), communication et sensibilisation auprès des usagers, scolaires, etc.

Concernant le volet inondation, les membres de l’EPAGE ont souhaité confier à l’Etablissement Public territorial de Bassin (EPTB) Seine grands Lacs l’élaboration du programme d’actions de lutte contre les inondations (le PAPI du Loing).

Les activités de l’EPAGE ne débuteront réellement qu’après le 11 janvier 2019, date d’élection du bureau de l’EPAGE (1 Président et 8 Vice-président).

Source image : http://www.courtenay45.fr

L’EPAGE en chiffres

Cet établissement verra le jour au 1er janvier 2019. Constitué de 18 EPCI (Communautés de communes et communautés d’agglomérations), il concernera 269 communes et un bassin de vie de 276 000 habitants.

L’EPAGE couvrira un bassin de plus de 4 000 km² et plus de 3 000 kms de cours d’eau sur 3 Départements (Loiret, Yonne et Seine et Marne) et 3 Régions (Centre Val de Loire, Ile de France et Bourgogne Franche Comté)

4eme Assises nationales des risques naturels

La 4eme édition des Assises Nationales des Risques Naturels, organisée par le Ministère de la transition écologique et solidaire, Direction Générale de la Prévention des Risques, aura lieu les 25 et 26 mars 2019 au Corum de Montpellier.

Le thème retenu sera “L’adaptation des territoires pour une société résiliente”.

Comme lors des précédentes éditions, ces Assises Nationales des Risques Naturels réuniront l’ensemble des acteurs de la prévention des risques naturels : collectivités territoriales, services de l’État, organismes d’assurance, experts, chercheurs, bureaux d’études, associations, divers représentants de la société civile…

Ce rendez-vous, organisé tous les trois ans, est l’occasion d’aborder les sujets d’actualité et de débattre sur les avancées de la prévention des risques naturels.

Cette année, une table ronde ouvrira les débats sur les sujets de l’adaptation des territoires pour une société résiliente et six ateliers participatifs aborderont les thèmes relatifs à la synergie aménagement, prévention des inondations et gestion des milieux aquatiques ; la vulnérabilité et la résilience des bâtiments ; la gestion du post-événement ; l’attractivité touristique et les risques naturels ; le numérique, nouvelles technologies et la gestion des risques ; ainsi qu’à la place des acteurs économiques dans la prévention des risques naturels.

Une deuxième table ronde portera sur l’implication de tous les acteurs dans la prévention des risques naturels.

Appel à posters scientifiques

Les ANRN sont l’occasion de contribuer au développement d’une culture commune du risque en mutualisant les connaissances des différents acteurs intervenant dans les domaines concernés par la prévention et la gestion des risques naturels. Services de l’État, élus, associations et ONG, organismes d’assurance, chercheurs, bureaux d’études, tous sont appelés à se mobiliser pour ces journées de rencontres et d’échanges, en particulier les collectivités et leurs élus, acteurs de la mise en place de la politique de prévention à l’échelle de leurs territoires.

Dans ce cadre, le monde scientifique a un rôle particulier pour le développement de la recherche et de la connaissance, pour donner des éléments d’éclairage et de choix pour l’action de tous dans ce domaine.

Cet appel à posters est organisé afin d’illustrer et de faciliter l’interaction entre travaux de recherche d’une part, décisions et pratiques de gestion en matière de risques naturels d’autre part, et plus précisément afin de créer un temps d’interaction entre scientifiques et autres acteurs.

La date limite de dépôt des résumés est fixée au 9 janvier 2019.

Si vous êtes engagés dans des projets de recherches sur les risques naturels, n’hésitez pas à envoyer vos contributions !

En savoir plus sur l’appel à posters scientifiques