l’analyse documentaire a porté sur trois composantes :
– les aspects économiques, associant impacts économiques et coûts de gestion des EEE ;
– les aspects stratégiques, en abordant la réglementation, les stratégies et plans d’actions, les listes d’espèces et les actions locales emblématiques ;
– les aspects sociétaux, en recherchant les études relatives à la perception des EEE.
Complétée par des interviews d’experts, cette analyse a permis d’étudier 14 pays européens, en comptant la France.
Le constat est que :
– après des approches sectorielles, localisées, ciblées sur les EEE ayant des impacts nuisibles sur des secteurs économiques prioritaires (agriculture, santé publique
), de véritables stratégies à l’échelle nationale ont émergé, et ce pour certaines depuis les années 2005-2010 ;
– la prise en compte de l’importance de la biodiversité et des services écosystémiques associés a entraîné l’instauration de textes règlementaires dédiés à la gestion des EEE, létablissement de listes priorisées d’EEE à surveiller voire éradiquer, et de plans nationaux de gestion ;
– les listes d’espèces représentent le plus souvent le premier instrument de gestion utilisé ;
– les plans d’actions donnent une place importante à l’identification des espèces, la surveillance et la prévention.
- Genre de document : Document technique
- Type de document : À préciser
- Auteurs principaux : DELAGE D., PETIT K., BLANCHARD Q.
- Année de publication : 2015