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PONDERFUL – CONFÉRENCE INTERNATIONALE POUR LES MARES

Retour sur l’International Pond Conférence 2024

La conférence d’International Pond s’est déroulée en ligne les 12 et 13 novembre 2024, sous le thème “Ponds and Pondscapes for Biodiversity, Climate, and People“. Cet événement a réuni des experts pour explorer le rôle majeur des mares en tant que solutions naturelles pour préserver la biodiversité et lutter contre le changement climatique.

Les deux journées de la conférence ont été organisées autour de thématiques distinctes sur la connaissance scientifique et les politiques publiques ainsi que les pratiques de terrain. Les porteurs du projets Ponderful ont pu présenter le fruit des dernières années de recherche sur des thématiques prioritaires : capture du C02, méthodes de restauration, pratiques de surveillances, etc.
Vous pouvez consulter le programme complet des deux journées ainsi que les supports de présentation des intervenants via les liens ci-dessous :
➢ Accédez au programme
➢ Accédez aux supports de présentation

Ponderful – Guides techniques et stratégiques pour la gestion durable des mares


Ponderful a publié deux documents complémentaires, Technical Handbook et Policy Guidance, visant à fournir des conseils pratiques et stratégiques sur la gestion et la conservation des mares et paysages de mares dans le contexte du changement climatique.
Le guide technique (Technical Handbook) présente des recommandations détaillées pour la protection, la gestion, la restauration et la création de ces écosystèmes aquatiques essentiels, tandis que le guide d’orientation stratégique (Policy Guidance) offre un cadre de référence pour les décideurs politiques, afin d’intégrer les mares dans les plans d’adaptation et de mitigation au changement climatique.
Ces documents offrent ainsi des outils précieux pour élaborer des plans efficaces et durables de gestion des mares, contribuant à la fois à la biodiversité et à la résilience des territoires.

ponderful guide technique
ponderful guide stratégique
plan d actions mares 2024

RETOUR SUR LA JOURNÉE DE PRÉSENTATION DU PLAN D’ACTIONS MARES

Le 28 novembre dernier s’est tenue la présentation de la première proposition du Plan d’Action pour les Mares (PAM), élaboré par la Société Nationale de Protection de la Nature (SNPN) sur deux ans, en partenariat avec le Ministère de la Transition Écologique.

En 2023, la SNPN avait été mandatée pour réaliser un état des lieux sur la situation des mares en France et de ses acteurs, pour connaître les besoins du terrain. Dans ce cadre, une enquête a été menée et permis de recueillir les besoins et idées de 192 participants sur l’ensemble du territoire français.

À partir de ces éléments, le plan a été coconstruit tout au long de 2024 à travers cinq ateliers thématiques, permettant de créer une proposition préliminaire d’actions.

La version stabilisée actuelle rassemble les principales mesures, qui seront affinées lors d’une dernière phase de consultation d’ici février 2025.

Ce plan vise à structurer la protection des mares en France, en s’appuyant sur un diagnostic de leur état écologique, des pratiques existantes, et des besoins identifiés.

Le plan se décline en 4 axes :

1) Connaître les mares sur l’ensemble du territoire,


2) Protéger, gérer et restaurer,


3) Accompagner, sensibiliser, former et valoriser,


4) Développer les partenariats et les financements.

photos groupe

L’objectif est de renforcer les connaissances sur ces écosystèmes, mobiliser les acteurs concernés, et garantir des actions pérennes pour la préservation des mares. Ce plan a vocation à structurer les actions à l’échelle nationale jusqu’en 2030. Une webconférence sera organisée pour le présenter aux acteurs du réseau mares au premier semestre 2025.

Forum

RETOUR SUR LE FORUM BIODIVERSITÉ & ÉCONOMIE – FOCUS MILIEUX HUMIDES

L’atelier intitulé « Engagement des entreprises pour la préservation des milieux humides » a eu lieu le 14 novembre dernier, coanimé par les Pôles-relais Mares et Vallées Alluviales et le Forum des Marais Atlantiques.

Avec plus de 70 participants, trois intervenants nous ont partagé leurs expériences: 

  • Cathy Le Hec, directrice des Sources d’Eaux Minérales – Danone Waters
  • Gaël Cardinal, chargé de projets biodiversité et pédagogie à la fondation Yves Rocher
  • Christophe Salmon, délégué général de la fondation Crédit Mutuel Alliance fédérale

L’objectif principal de cette rencontre était de générer de nouvelles idées d’actions ou d’évoquer des besoins afin d’augmenter la coopération territoriale autour des milieux humides. Cet atelier visait également à explorer la problématique suivante : quelles coopérations pour la transformation écologique des entreprises ?

Dans un contexte global marqué par le changement climatique, l’érosion de la biodiversité et les tensions croissantes liées à la gestion de la ressource en eau, cet événement a permis d’aborder le rôle des entreprises dans la préservation des zones humides et de la culture de coopération nécessaire à générer des changements transformateurs. Les trois intervenants ont présenté les initiatives de leurs entreprises, en collaboration avec des associations et des institutions, ont été mises en avant comme exemples concrets de partenariats réussis entre le secteur privé et les acteurs de la conservation des milieux naturels.

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L’atelier a permis de mettre en lumière les défis auxquels font face les entreprises pour intégrer des actions en faveur de la préservation des milieux humides dans leurs stratégies. Les intervenants ont ensuite réfléchi aux obstacles à l’intégration de dynamiques collaboratives et à l’implication des acteurs territoriaux dans ces processus de transformation écologique. Ils ont également pu partager leurs idées et réflexions pour renforcer la coopération et améliorer l’engagement des entreprises envers la préservation de la nature.

Les animateurs proposaient au public d’inscrire leurs idées de méthodes pour améliorer les synergies entre acteurs et l’intégration des enjeux milieux humides par les entreprises. Les présentations, prises de paroles et échanges très riches, en, plus de la contribution du public, ont permis de dégager plusieurs thèmes et proposition :

1. Thèmes récurrents identifiés par le public :

  • Manque de connaissances des acteurs : Les entreprises manquent souvent d’informations sur les enjeux spécifiques des milieux humides, nécessitant une meilleure diffusion des connaissances.
  • Création d’ateliers de sensibilisation : Il existe une forte volonté de multiplier les espaces d’échanges et de formation entre entreprises et acteurs environnementaux.
  • Renforcement des liens entre économie et projets de restauration : Un désir marqué d’intégrer davantage les entreprises dans les projets de restauration des milieux naturels.
  • Soutien aux projets locaux : Bien que localisés, les projets de préservation nécessitent un soutien ciblé malgré les défis logistiques et financiers associés.

2. Propositions du public :

Les propositions ont été regroupées en plusieurs catégories :

Financements : Créer des mécanismes financiers spécifiques pour la restauration des milieux humides, avec des partenariats publics-privés.

Formation : Organiser des sessions de sensibilisation et des programmes de formation pour améliorer la compréhension des enjeux des milieux humides par les entreprises.

Coopération : Mettre en place des plateformes de mise en relation et organiser des événements pour faciliter l’échange de bonnes pratiques.

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Les propositions seront pour certaines intégrées au plan d’action du PRMVA dans le cadre de la stratégie CESP et la poursuite de l’objectif 9 : “Assurer un appui aux politiques régionales en faveur de la biodiversité sur les milieux humides auprès des collectivités territoriales et des entreprises”

Si vous voulez intégrer le réseau acteurs mares, vous pouvez vous inscrire sur ce lien

Veuillez trouver ci-dessous la présentation diffusée ainsi qu’un compte-rendu des échanges :

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Retour d’expérience – La restauration des Espaces de bon fonctionnement (EBF) – SMMAR / EPTB Aude

Présentation faite à l’occasion des Ateliers PREVIRISQ Inondations, organisés par l’ANEB au Grand Bornand, les 30 juin et 1er juillet 2022 (en savoir plus).

La crue d’octobre 2018 dans l’Aude : une crue dévastatrice

La crue de 2018 dans l’Aude a été dévastatrice. Il est officiellement tombé 350 mm/h de pluie,
certains indices sur le terrain nous laissent penser qu’il a pu avoir largement plus, jusqu’à près de 700 mm/h de pluie localement. Face à cette puissance rien ne résiste et plusieurs éléments prouvent le caractère ravageur de la crue : des arbres sains entièrement arrachés ou décapités en cimes, des berges totalement décapées, des embâcles d’essences forestières (chêne vert, chêne blanc, pin sylvestre), des objets énormes déplacés (cuves, bassins bétons, blocs rocheux…), des ponts détruits, une enveloppe de crue large de 100 à 150 m selon les secteurs (f. 1).

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Figure 1 : la crue d’octobre 2018 sur l’Aude : une crue dévastatrice © SMMAR


Cet évènement a mis en lumière le fait que la rivière n’avait que très peu d’espace de mobilité. De plus, des digues et des merlons avaient été créés au cours des dernières décennies ou des siècles passés pour un usage agricole, économique et pour la maitrise des inondations et l’urbanisation – ce qui a de manière générale deux conséquences : le cours d’eau déborde, passe au-dessus des infrastructures linéaires (digues et merlons), crée généralement une brèche ce qui accentue énormément les vitesses de l’eau, la rivière ne retourne pas dans son lit et arrache tout sur son passage ; ces aménagements anthropiques passés entrainant un corsetage important du lit mineur, l’incision généralisée du lit est aggravée.


Un constat sur le territoire de l’Aude : une incision généralisée des cours d’eau

Depuis une cinquantaine d’années une forte incision des lits a été constatée sur le territoire de l’Aude, avec parfois plus de 1m d’incision par endroit. Le coût des inondations est aggravé par la non-appréhension du transport solide et d’emportement de matériaux.

Deux phénomènes coexistent : lors des crues morphogènes, mais pas forcément extrêmes, les matériaux présents dans le lit mineur sont emportés. Les matériaux présents dans les lits moyens et majeurs, fixés par les aménagements anthropiques (digues, merlons, enrochements, …) ne peuvent pas être remobilisés. On assiste donc à un enfoncement généralisé du lit mineur qui se vide de ses matériaux sans recharge latérale (f. 2) ; lors de crues extrêmes les espaces alluviaux pourraient être remobilisés pour recharger le cours d’eau dès lors que les aménagements anthropiques sont enlevés (arasement des protections de berges, traitement particulier de la ripisylve qui fixe les berges…). Le SMMAR introduit, et prend alors en compte dans ses actions, la notion de « transport solide » et de « gestion intégrée » de la rivière, en permettant aux cours d’eau du bassin versant de retrouver leur mobilité latérale dans les EBF, dans les secteurs pouvant présenter une mobilité intéressante dès lors que ces aménagements de berges sont enlevés, et en dehors des zones à enjeux urbains.

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Figure 2 : affleurement des marnes à Fabrezan © SMMAR

Une prise de conscience : le transport sédimentaire, un phénomène précieux

Le transport sédimentaire est précieux et l’importance de la charge solide en rivières méditerranéennes à de multiples bénéfices. Elle permet notamment de :

  • prévenir les inondations : la rivière en crue va dissiper son énergie en transportant la charge solide, et les sédiments deviennent un matelas de protection des ouvrages (ponts, réseaux…). De plus, accroitre la restauration des EBF permet de redonner des volumes d’expansion de crue dans des secteurs dépourvus d’enjeux habités. Enfin, le transport sédimentaire va permettre une meilleure connexion nappe/rivière et un soutien d’étiage efficace ; le phénomène d’enfoncement des nappes alluviales va être stoppé.
  • favoriser une bonne qualité des eaux : les sédiments (alluvions) sont un grand filtre favorise l’épuration de l’eau. C’est un support pour les bactéries, les algues qui vont épurer l’eau des matières organiques polluantes (nitrates, nitrites, phosphates, etc…).
  • favoriser la biodiversité : les sédiments (graves et alluvions) sont un support de ponte pour de nombreuses espèces piscicoles et sont un habitat des macro-invertébrés des rivières. L’avifaune, les chiroptères, les petits mammifères, etc., recolonisent également les bords de rivière qui retrouvent un fonctionnement naturel.
  • jouer un rôle social : retrouver un fonctionnement naturel de la rivière permet un retour des citoyens sur les bords des rivières. On ne perçoit plus alors la rivière uniquement comme un vecteur de risque mais comme un vecteur de loisirs, de vie.

Les solutions de restauration : la reconquête des Espaces de bon fonctionnement par l’acquisition foncière (EBF)

Dans l’Aude, une des solutions de restauration est la mise en place d’EBF, espaces qui rendent de nombreux services (hydrologie fonctionnelle, continuité sédimentaire, connexion de la nappe au cours d’eau, autoépuration, habitats …) et permettent à la rivière de retrouver un caractère et un fonctionnement naturel (f. 3 et f. 4).

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Figure 3 : la rivière avant travaux
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Figure 4 : après travaux, en crue elle se charge d’enlever elle-même les matériaux et se créée son nouveau gabarit © SMMAR

Une politique d’acquisition foncière concertée a été déployée sur certains sous-bassins versants ; la crue de 2018 a permis d’accélérer et d’étendre cette politique à l’ensemble du bassin versant. En identifiant sur chaque sous bassin des zones prioritaires et en négociant avec les agricultures (travail avec la Chambre d’agriculture, la SAFER/EPF), le SMMAR a pu acquérir des terrains.

Des merlons, des digues, des enrochements, des murs en rascasses (enrochements séculaires composés de pierres sèches installées de manière verticale) ont alors été retirés, la végétation en bord de cours d’eau a parfois été dessouchée, le bord de berge a pu être déstructuré pour accélérer la reprise par le cours d’eau. Puis la rivière a « fait le travail » en transportant les matériaux lors des crues, et le coût des travaux a pu être réduit (f. 3 et f. 4). Pour qu’elles soient efficaces, ces actions doivent être menées sur l’ensemble du bassin.

La restauration des EBF outre leur fort intérêt hydromorphologique, présente également un fort intérêt hydraulique, en ce sens qu’elle permet aussi de recréer des champs d’expansion de crues (CEC).  Actuellement, la création de CEC est financée dans le cadre des PAPI. L’efficacité hydraulique doit être, dans ce cadre, démontrée par une étude hydraulique. Or, la création d’un CEC a un effet hydraulique limité au droit du projet et il est extrêmement compliqué de démontrer l’efficacité d’un CEC sur des enjeux situés à l’aval. La restauration des CEC par l’intermédiaire des EBF permet ainsi de s’affranchir de cette démonstration par modélisation, puisque l’objectif premier d’un EBF est un objectif hydromorphologique, ce qui facilite l’obtention des financements pour la réalisation des travaux non plus dans le cadre des PAPI mais des Contrats de Bassins Versants.

Conclusion et perspectives

Si aucune action n’est entreprise rapidement les cours d’eau méditerranéens vont continuer d’inciser leur lit et de se vider de leurs matériaux. Les problèmes déjà constatés vont continuer à empirer, le coût des inondations va augmenter à cause de la destruction des infrastructures (pont, voiries, réseaux…) notamment en raison de l’enfoncement généralisé des lits mineurs par l’accélération des vitesses dans des chenaux de crue, par l’aggravation des risques à l’aval des aménagements anthropiques (merlons, digues…).

Les actions à mettre en œuvre sur les cours d’eau doivent, dès à présent, prendre en compte et favoriser la dynamique sédimentaire. Or, les PAPI ne l’appréhende pas, en se concentrant sur le transport liquide sans tenir compte de la charge solide des rivières, composante essentielle à leur fonctionnement. Le travail avec les Agences de l’eau, via le Contrat de bassin, qui permet une approche hydromorphologique, intégratrice de l’ensemble des composantes d’un cours d’eau, permet de mieux appréhender la question.

La reconquête des EBF sur le bassin versant de l’Aude est financée via l’agence de l’eau, les départements et la Région. Cette politique qui se généralise suite aux récents évènements majeurs de 2018, 2020 etc., fait actuellement l’objet d’une réflexion par le biais d’une stratégie foncière à l’échelle du bassin versant, qui permettra de définir des secteurs prioritaires pour la reconquête des EBF, voire l’intégration, à termes, de cette stratégie dans les documents de planification et d’aménagement du territoire.

Ressources :

sdea

Retour d’expérience – Le Diagnostic foncier – SDEA

(Présentation faite dans le cadre de la Webconférence “L’action foncière pour préserver les milieux humides”, organisée le 11 avril 2024, par l’OIEau, le Pôle-relais mares et vallées alluviales et le Centre de ressources Milieux Humides (en savoir plus).

Le SDEA (Syndicat des eaux et de l’assainissement d’Alsace-Moselle) mène un diagnostic foncier
en zone humide, suite à de premières expériences concluantes dans le cadre de l’animation des
captages d’eau potable. Les premiers tests se font sur le bassin versant de la Zorn. Cette démarche
se fait en trois étapes :


1) Le pré-diagnostic foncier et agricole
Il est mené en partenariat avec la Safer. Il comprend une description du territoire, l’analyse du marché foncier, et la caractérisation du tissu agricole et de l’assolement. Il permet d’obtenir une meilleure connaissance du foncier privé et publique, et de son utilisation agricole. À son issue, des opportunités foncières avec les exploitants, les propriétaires et les communes sont identifiées


2) Le diagnostic foncier
À partir de ce pré-diagnostic, des rencontres sont organisées avec les agriculteurs, puis avec les
propriétaires, pour appréhender les conditions de vente, d’échange amiable et de contractualisation (ex : BRCE). Cette phase conduit à élaborer un plan d’action foncier précisant les conditions de mise en œuvre.


3) Mise en place du plan d’action et des outils fonciers / agricoles
Cette dernière phase consiste en la mise en œuvre du plan d’action.
En savoir plus :

Témoignage vidéo de Jeanne Tardieu, du SDEA (https://bassinversant.org/webconference-laction-fonciere-pour-preserver-les-milieux-humides/).

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[Vidéo] EPISEINE – À la découverte du bassin de l’Yonne – EPTB Seine Grands Lacs

L’EPTB Seine Grands Lacs, à travers sa plateforme EPISEINE développe de nombreuses actions de communication, sensibilisation des acteurs du bassin pour les informer sur les enjeux et le fonctionnement spécifique des inondations du bassin et les préparer à la conduite à tenir en cas d’inondations.

Cette nouvelle vidéo présente la géographie du bassin de l’Yonne, les aléas hydrologiques auxquels il est exposé et beaucoup d’autres questions sont abordées.

https://episeine.fr/actualite/video-la-decouverte-du-bassin-de-lyonne

Découvrez l’ensemble des vidéos réalisées par EPISEINE : https://episeine.fr/vid%C3%A9oth%C3%A8que

Ainsi que les nombreux outils : https://episeine.fr/outils-a-telecharger

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Meilleurs Vœux 2025

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Offre d’emploi – recherche un(e) responsable du pôle Information, Sensibilisation, Education, Formation (ISEF) – EPAGE HuCA

En tant que responsable du pôle ISEF, vous piloterez une équipe autour d’une démarche agile et collaborative, en lien avec un large réseau de partenaires, notamment associatifs, pour le déploiement d’actions pédagogiques, événementielles et de communication à l’échelle du million d’habitants du territoire.
La fiche de poste est accessible au lien suivant : Offre Responsable du Pôle ISEF (pdf)

Agenda de l’ANEB

Instances 2025

  • Le 16 janvier, 15h à 16h : Conférence-débat – Etude Philippe MARC, en visio

https://us02web.zoom.us/j/84598681798?pwd=5aw39zhbUimO8SkigjQi6z2nhgQlMn.1 / ID de réunion: 845 9868 1798 / Code secret: 195339

  • Le 21 janvier de 16h à 17h30 : Conseil d’Administration, en visio

https://us02web.zoom.us/j/84292731378?pwd=t9roJOrwdIPQgFGkJ2IvWOe89jQdQ7.1 / ID de réunion: 842 9273 1378 / Code secret: 697618

  • 3 avril de 16h30 à 18h : Conseil d’Administration, en visio de 15h à 16h30 : Commission Présidents de CLE à confirmer
  • 20 mai journée A CONFIRMER : Assemblée Générale à Paris
  • 26 juin de 16h30 à 18h : Conseil d’Administration, en visio
  • 18 septembre de 16h30 à 18h : Conseil d’Administration, en visio
  • entre le 29 septembre et le 17 octobre (sera précisée dès que possible) : CONGRES de l’ANEB à Marseille
  • 13 novembre de 16h30 à 18h : Conseil d’Administration, en visio 15h à 16h30 : Commission Présidents de CLE (à confirmer)
  • 11 décembre de 16h30 à 18h : Conseil d’Administration, en visio

Réunion des Directions 

  • 5 février à partir de 14h jusqu’au 6 février à 16h30 : Séminaire des Directions à Paris (à priori au siège de l’ANEB, 22 rue de Madrid. Si nous sommes très nombreux, nous vous repréciserons le lieu mais dans tous les cas sur Paris)
  • 18 mars de 11h à 12h30 : Réunion des Directions en visio (RD)
  • 13 mai de 11h à 12h30 : Réunion des Directions en visio (RD)
  • 10 juin de 11h à 12h30 : Réunion des Directions en visio (RD)
  • 9 septembre de 11h à 12h30 : Réunion des Directions en visio (RD)
  • 4 novembre de 11h à 12h30 : Réunion des Directions en visio (RD)
  • 2 décembre de 11h à 12h30 : Réunion des Directions en visio (RD)

Groupes de Travail

  • 28 janvier de 16h à 17h30 – GT ruissellement en visio

https://us02web.zoom.us/j/82421293313?pwd=vy5DNkCOXtodKtZKNBakOzmbssBKGZ.1 / ID de réunion: 824 2129 3313 / Code secret: 459462

Les dates seront ajoutées au fur et à mesure, principalement sur les mardis de 10h45 à 12h30

Pour information

  • 22 et 23 janvier : Participation de l’ANEB au Carrefour des Gestions Locales de l’Eau à Rennes
  • 5 février de 8h à 9h30 : Petit-déjeuner « ANEB » à l’Assemblée Nationale / Une petite délégation de l’ANEB sera constituée au regard du nombre de places disponibles
  • Participation à la convention Intercommunalités de France et au salon des Maires de France à organiser

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Webconférence « Inondations, sécheresses – Comment la restauration des milieux humides peut contribuer à réduire les risques ? »

Notez la date ! le 27 février 2025, de 11h à 12h30.

Le Pôle-relais Mares et Vallées alluviales organise, en collaboration avec le centre de ressources Milieux Humides, un webinaire autour du rôle de régulation hydrologique des Milieux Humides.

Contexte et objectifs

Le contexte actuel de changements globaux nous amène à repenser nos pratiques d’aménagement et de gestion des milieux pour des territoires plus résilients.

Face à des enjeux hydrologiques toujours plus marqués, les fonctions et services rendus par les milieux humides ont un un rôle central dans les dynamiques environnementales et constituent un levier essentiel pour la régulation hydrologique sur les bassins (atténuation du débit de crue, ralentissement des ruissellements, recharge des nappes, soutien au débit d’étiage) .

Comment restaurer des milieux humides, que peut on faire, que ne faut il pas faire pour des milieux fonctionnels ? A travers différentes présentations, cette webconférence vise à apporter des éclairages sur les enjeux, les concepts et les bonnes pratiques de restauration des milieux humides et de leur fonctionnalité permettant la régulation des écoulements de surface et en profondeur.

Cibles (participants)

Cette webconférence s’adresse à tous les gestionnaires de bassins, agents des collectivités des services inondations, aménagement, urbanisme etc…, et toute personne intéressée par les enjeux liés aux milieux humides.

Programme détaillé et inscriptions

Cette webconférence s’inscrit dans le programme de la Journée Mondiale des Zones Humides (en savoir plus).

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Stage : Evaluation de la mise en œuvre du volet zones humides du SAGE Vallée de la Garonne

Sa mission consistera notamment à réaliser un bilan de l’ensemble des dossiers réglementaires instruits depuis 2020 par le SAGE ; Construire une doctrine partagée avec les services de l’Etat pour optimiser la préservation des zones humides ; Capitaliser les nouvelles zones humides découvertes lors de l’instruction des dossiers réglementaires.

Envoyer la lettre de motivation et CV à : candidature@smeag.fr

Cliquez ici pour plus d’information

Formation : Biodiversité végétale et faunistique des milieux humides

Objectif(s) de la formation

  • Reconnaître les principales espèces végétales des milieux humides
  • Reconnaître les principales espèces faunistiques des milieux humides
  • Interpréter la faune et la flore pour caractériser les milieux aquatiques
  • Mettre en relation la réglementation et la dynamique des milieux

Durée : 4 jours

Lieu : Présentiel à Limoges

Date : du 02/06/25 au 06/06/25

Pour tout renseignement, veuillez contacter notre Responsable pédagogique de cette formation :
Yann LAROYE, +33 (0)5 55 11 47 70

Cliquez ici pour plus d’informations.