Pour cause, à chaque ouverture de l’écluse, un peu d’eau salée remonte depuis l’estuaire et se mêle à la réserve potabilisable. Pour éviter cela, un système de siphons a été installé en amont du barrage : il sert à renvoyer cette eau salée en estuaire. Mais ce dispositif n’est pas parfait car il consomme beaucoup d’eau douce et ne parvient pas à tout évacuer. Une partie du sel continue donc de se diffuser jusqu’à l’usine de traitement de Vilaine Atlantique.
Lors des épisodes de sécheresse, le problème s’aggrave : on observe alors une hausse de la concentration en chlorures qui passent à travers les traitements habituels de l’usine. La seule solution actuelle consistait à limiter l’usage de l’écluse, voire à la fermer complètement, comme cela a été fait durant l’été 2022.
La solution : transformer l’écluse pour en faire un véritable « sas anti-salinité ».
Le projet consiste à remplacer l’eau salée présente dans le sas par de l’eau douce avant l’entrée des bateaux, grâce à un nouveau système combinant une station de pompage et une porte supplémentaire.
En 4 minutes, ce film à destination des élus et des acteurs de l’urbanisme, illustre pourquoi et comment l’eau doit être intégrée dès la conception des projets d’aménagement du territoire.
Un enjeu crucial face au changement climatique et à la pression sur la ressource en eau
Dans un contexte marqué par le changement climatique et la pression croissante sur la ressource en eau, l’aménagement du territoires doit répondre à de nouvelles exigence, l’eau apparaît alors comme un allié stratégique. Le film illustre comment son intégration dès la conception des projets d’aménagement contribue à relever ces nouveaux enjeux et à construire des territoires plus durables et agréables à vivre.
Son objectif principal est d’aider chacun à mieux comprendre le risque d’inondation, le fonctionnement des milieux aquatiques et l’importance d’une gestion durable de la ressource en eau.
Composée de dix modules thématiques, l’exposition aborde de façon pédagogique et interactive les grandes questions liées aux milieux aquatiques, à travers des supports variés : quiz, témoignages, vidéos, réalité augmentée…
Les structures souhaitant accueillir l’exposition peuvent la réserver facilement via un bulletin de reservation.
La formation aura lieu du 18 au 20 novembre 2025 à la Maison du Parc Naturel Régional des Caps et Marais d’Opale, SAINT-MARTIN-LEZTATINGHEM (62).
Public cible : Tous les acteurs en rivière et zones humides financé pour des actions sur ces milieux par l’Agence de l’eau : technicien.ne milieux aquatiques, technicien.ne rivières, animateur.trice SAGE, gestionnaire, agents de marais, service des collectivités, etc.
Toutes les dernières nouvelles, les rendez-vous à ne pas manquer et les ressources sur les zones humides, mares et vallées alluviales sont à retrouver ici.
Ce mois-ci, nous mettons à l’honneur les 6 ans du label Mares Remarquables, et le retour des Vendredis de l’E.A.U avec un focus sur les zones humides le 7 novembre !
Cette formation s’adresse aux porteurs de projets, services de l’État, responsables et chargés de mission environnement, biodiversité ou zones humides, ou référents thématiques en entreprise souhaitant approfondir leurs connaissances et compétences dans ce domaine clé.
Objectifs de la formation
L’objectif de cette formation est de permettre aux participants de :
Maîtriser le contexte réglementaire afférant à l’évaluation des fonctions des zones humides.
Connaitre les données indispensables pour la mise en oeuvre de la méthode nationale sur le site impacté et le site de compensation.
Comprendre les modalités d’évaluation des fonctions hydrologiques, biogéochimiques et d’accomplissement du cycle de vie des espèces.
Interpréter les résultats obtenus et proposer des mesures compensatoires permettant de compenser la perte fonctionnelle observée sur le site impacté.
Ne manquez pas le prochaine “Vendredi de l’Eau-Aménagement-Urbanisme” animé par l’établissement Public Garonne Gascogne et affluents pyrénéens et dédié aux zones humides ainsi qu’aux leviers réglementaires et opérationnels dans l’urbanisme, qui se tiendra en ligne le vendredi 7 novembre, de 9h30 à 11h00.
Au programme de ce webinaire :
Introduction : Paul Vo Van, conseiller départemental du Lot-et-Garonne, VP de la CLE du SAGE Vallée de la Garonne
Présentation du Forum des Marais Atlantiques : rôle et expertise sur les zones humides
Retour d’expérience CC Sources de l’Orne : intégration de l’inventaire des zones humides dans le PLUi, impact sur les choix d’aménagement
Réalisation d’un atlas de biodiversité intercommunal par la CC Aunis Sud, un outil clé pour mieux connaître et protéger ces milieux
Lancé en 2019 à l’initiative du Groupe Mares des Hauts-de-France, le label Mares remarquables a fêté ses six ans d’existence en 2025. Ce programme fédérateur, porté par le Conservatoire d’espaces naturels des Hauts-de-France et intégré depuis 2022 aux actions de l’Agence régionale de la biodiversité (ARB), met à l’honneur les mares exemplaires du territoire pour encourager leur gestion durable et leur valorisation écologique et pédagogique.
Un réseau engagé pour les mares et la biodiversité
Autour du Groupe Mares, plus de 160 partenaires (collectivités, associations, établissements, entreprises, particuliers) œuvrent ensemble pour préserver et restaurer les mares des Hauts-de-France. En six ans, 38 mares ont obtenu le label, parmi 75 candidatures : 17 portées par des particuliers, 12 par des collectivités, 5 par des associations, 3 par des établissements publics et 1 par un établissement scolaire. Ces lauréats, répartis dans les cinq départements, illustrent la diversité et la vitalité des initiatives locales.
Des résultats concrets sur le terrain
Le label a permis de dynamiser la création et la restauration de mares, de mobiliser des financements et de renforcer la sensibilisation du public, notamment à travers des événements comme la Fête des mares, Fréquence grenouille ou la Fête de la Nature. Les premières mares labellisées en 2019 ont été réévaluées en 2024 : six sur sept ont conservé leur label, confirmant la qualité du suivi et de la gestion dans le temps.
Un changement de regard durable
Grâce à cette dynamique collective, les mares sont désormais reconnues comme de véritables écosystèmes d’intérêt régional, essentiels à la biodiversité et au paysage. Le label a aussi renforcé les échanges entre acteurs et enrichi le recensement régional des mares, un outil de connaissance unique en France.
Candidater au label Mares remarquables – Édition 2026
Le nouvel appel à candidatures 2026 est ouvert ! Collectivités, associations, écoles, entreprises et particuliers sont invités à proposer leur mare à la labellisation.
Pour qui ?
Peuvent candidater :
les propriétaires privés,
les collectivités,
les associations,
et les gestionnaires d’espaces naturels,
à condition que la mare soit accessible au public au moins une fois par an, par exemple lors d’une visite guidée. Il est également possible de déposer un dossier pour un réseau de mares (par ex. : réseau de trous de bombe), sous réserve de motiver ce choix dans le dossier.
Les engagements du lauréat
Le propriétaire ou gestionnaire d’une mare labellisée s’engage à :
signer la Charte de bonnes pratiques de gestion,
installer le panonceau “Mares remarquables” fourni par le Conservatoire,
accueillir l’événement du prix “Coup de cœur du jury”,
et recevoir le jury pour une réévaluation cinq ans après la labellisation.
L’objectif principal de cette démarche est de permettre à chacun de mieux comprendre les risques liés aux pluies intenses et de réagir de manière appropriée face aux situations d’urgence.
Les messages de prévention rappellent notamment :
de ne pas s’engager sur une route inondée
de se mettre à l’abri en hauteur et d’éviter les déplacements inutiles
de ne pas descendre dans les sous-sols ou parkings en cas de montée des eaux
de suivre les consignes des autorités et de se tenir informé via les canaux officiels
Un kit de communication à disposition des territoires
Afin de relayer efficacement ces messages, le ministère met à disposition des collectivités, associations et acteurs locaux un kit de communication complet.
En tant que partenaire, l’ANEB soutient pleinement cette initiative et vous invite à utiliser les outils mis à votre disposition pour relayer les messages de prévention sur vos territoires.
Cette rencontre vise à mieux comprendre ces milieux essentiels et à co-construire des solutions durables pour assurer leur protection à long terme. Une bonne occasion d’approfondir ses connaissances sur le rôle, l’histoire et la richesse de ces milieux, et de découvrir les démarches concrètes mises en œuvre pour les identifier et les protéger face aux défis actuels.
Cet événement, est organisé par France Nature Environnement Centre-Val de Loire, en partenariat avec l’Agence de l’eau Loire-Bretagne.
Le SMMAR EPTB Aude propose une affiche et une plaquette pédagogique sur la ripisylve et les bonnes pratiques d’entretien. Ces supports visent à informer les riverains et les élus sur les enjeux écologiques et réglementaires liés aux berges et cours d’eau.
Sous la responsabilité de l’ingénieur gestion quantitative vous aurez en charge :
La gestion des étiages sur le bassin du Lot (risque sécheresse) et en particulier assurer la mise en œuvre de la convention de soutien des étiages du Lot domanial de juillet à octobre : envoi de consignes les lundi et jeudi, gestion hebdomadaire des déstockages, suivi de l’efficacité des lâchers par rapport aux objectifs (respect des DOE notamment et du multi-usage de l’eau), contrôle et comptabilité finale des opérations de soutien d’étiage, participation aux comités ressource en eau départementaux, travail en étroite collaboration avec l’organisme Unique Lot…
Hydroélectricité : suivre les études d’évaluation de l’impact du fonctionnement par éclusée des chaînes hydroélectriques (suivis biologiques, suivi financier, organisation de réunion). Travailler à la mise en place de mesures de mitigation de ces impacts (étude en cours, concertation des usagers, négociation avec EDF…). Poursuivre le diagnostic engagé dans la réduction des variations de débits sur le Lot domanial des ouvrages fonctionnant au « fil de l’eau » ;
Assurer le partenariat entre les structures du bassin gestionnaires de soutien des étiages, organisation des commissions mixte de soutien d’étiage du Lot ;
Assurer le fonctionnement du site internet « vie de la rivière » de l’EPTB Lot (Consultation automatisée de stations hydrométriques et Développement de divers outils internes pour analyser / importer / exporter automatiquement les débits, la pluviométrie du bassin, etc.) ;
Epauler l’ingénieur gestion quantitative de l’eau sur la mise en place d’un nouveau modèle de soutien d’étiage sur le bassin du Lot soulevant de nombreux enjeux (efficacité financement, négociations d’une nouvelle convention…)
Lancer la mise à jour du Plan de Gestion des Etiges du bassin du Lot (2007) en étroite collaboration avec l’ingénieur gestion quantitative de l’eau.
Hiérarchiser les zones humides du bassin de la Vienne Tourangelle en s’appuyant sur les connaissances et méthodes disponibles (Mission prioritaire).
En lien avec un(e) autre stagiaire basé à Limoges, évaluer le rôle des zones humides en matière de stockage d’eau et de soutien d’étiage (Mission secondaire).
Établir une méthodologie d’évaluation du rôle de soutien d’étiage des zones humides à partir de la littérature et de mesures de débits conduites sur le terrain.
Collaborer avec un(e) autre stagiaire basé(e) à Poitiers, dont la mission sera de hiérarchiser les zoneshumides du bassin de la Vienne Tourangelle en s’appuyant sur les connaissances et méthodes disponibles.
Comment préserver ces écosystèmes à la fois fragiles et protecteurs, notamment face au changement climatique ? C’est à cette question que répond l’ouvrage publié en octobre 2025 aux éditions Quae, téléchargeable ici.
13 novembre : colloque AREAS, animation d’un atelier
17 novembre à 16h en visio : AG Extraordinaire et ordinaire
Décembre
2 décembre de 11h à 12h30 : Réunion des Directions, en visio (RD)
11 décembre de 16h30 à 18h : Conseil d’Administration, en visio
Evènements passés :
Octobre
13 et 14 octobre : stand et conférence Assises Nationales des Risques Naturels – Toulouse
14 octobre : Intervention au lancement du COPIL partenaires du programme global aquagir, Banque des territoires
16 octobre à 14h : réunion de travail de préparation du mandat du GT Ruissellement de la CMI, co-animé par l’ANEB et la FNCCR
17 octobre à 11h : Réunion sur le projet hydrologie spatiale – France 2030 (en savoir plus) – REPORTÉE
Septembre
9 septembre de 14h à 15h30 : Commission Gouvernance et financement, en visio (en savoir plus)
10 septembre de 11h à 12h30 : Réunion des Directions, en visio (RD) (en savoir plus)
18 septembre de 16h30 à 18h : Conseil d’Administration, en visio (en savoir plus)
19 septembre de 11h à 12h : Présentation de l’offre de services et de conseil Caisse Centrale de Réassurance destinée à renforcer la prévention des catastrophes naturelles en France (Olivier BOUC, responsable prévention) voir le replay
29, 30 septembre et 1er octobre :CONGRES de l’ANEB à Marseille (en savoir plus)
Juin
10 juin de 11h à 12h30 : Réunion des Directions, en visio (RD)
26 juin de 16h30 à 18h : Conseil d’Administration, en visio
Mai
13 mai de 11h à 12h30 : Réunion des Directions, en visio (RD)
Les enjeux de revégétalisation des sites à restaurer
Les aspects de naturalité et de biodiversité dans une gamme de diversité de sites et de paysages
La méthode du transfert de foin (hay transter)
L’intégration du pâturage et de la fauche ainsi que la notion d’écosystème de référence seront des éléments discutés
Les présentations aborderont également des aspects sociaux pour la gouvernance de la restauration.
Le projet RARE, élaboré par une équipe interdisciplinaire de l’Université Laval et de l’Université de Montréal, a pour objectif de mieux coordonner les efforts des scientifiques, des gestionnaires et des actrices et acteurs du milieu pour la mise en place d’actions concertées de restauration des marais et des marécages.
Après une première rencontre le 14 janvier sur les avis des CLE, le second rendez-vous, organisé le 20 juin, a porté sur la prise en compte des zones humides dans les documents constitutifs des SAGE.
Cette rencontre a permis d’échanger autour de plusieurs questions clés :
Quelle est la réglementation liée aux zones humides et comment influence-t-elle les SAGE ?
Quelles ressources sont à disposition des animateurs pour mieux intégrer ces milieux ?
Quels retours d’expérience tirer des SAGE ayant déjà pris en compte les zones humides dans leur élaboration ?
Au programme :
Contexte et règlementation – Emma GAHINET, Chargée de mission animation territoriale de la politique de l’eau, Direction de l’eau et de la biodiversité – Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires
Présentation de la plateforme EnvErgo – Adrien PLANTUREUX, Directeur de projet EnvErgo, Ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche
Retour d’expérience du SAGE de l’Yerres – Héloïse RAMBAUD, Animatrice du SAGE de l’Yerres, SYAGE – EPAGE de l’Yerres et Grégory MOREAU, Chef de l’Unité Stratégie et Intégration des Politiques Environnementales Service Environnement et Prévention des Risques, DDT Seine-et-Marne
Retour d’expérience du SAGE Vallée de la Garonne – Mathieu BEAUJARD, Responsable pôle milieux aquatiques et biodiversité, Etablissement public Garonne, Gascogne & affluents pyrénéens (anciennement SMEAG)
Ce programme a été initié en 2024 par la Fédération de la Marne pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique, en collaboration avec le Syndicat Intercommunal d’Aménagement des bassins Aisne Vesle Suippe (SIABAVES), suite à la mise à jour du Plan Pluriannuel de Restauration et d’Entretien (PPRE) de la Vesle, qui a aidé à identifier plusieurs sites prioritaires nécessitant des actions de restauration.
Objectifs du projet
Cette initiative vise plusieurs objectifs essentiels :
Création d’une frayère à brochet : un habitat crucial pour la reproduction de cette espèce emblématique.
Restauration de la diversité des habitats aquatiques : favoriser la faune et la flore locales.
Amélioration de la qualité de l’eau : renforcer la résilience du site face aux sécheresses et aux crues.
Travaux réalisés
Les travaux ont consisté en plusieurs interventions techniques :
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