Le Comité de pilotage de la conférence nationale de l’eau, dans lequel siège l’ANEB, analysera les propositions des conférences territoriales à l’automne. Dans les précédents exercices, les questions de gouvernance et de financement, pourtant identifiées comme stratégiques, n’ont que très peu fait l’objet de mesures. C’est pourquoi il nous semble important que les membres de l’ANEB puissent proposer que ces sujets soient mis à l’ordre du jour et débattus dans le cadre des conférences territoriales de l’eau qui se déroulent de mai à septembre. Cette vidéo est un outil qui permet d’introduire les débats. Il a été réalisé dans le cadre d’une sollicitation pour introduire l’atelier financement organisé à Redon le 18 juin dernier par l’Agence de l’eau Loire Bretagne. Il a fait régir, et vos retours sur ces “réactions” nous permettront de travailler à une meilleure présentation et des argumentaires ciblés pour les différents interlocuteurs. Il a permis également que la question du financement du “grand” cycle de l’eau soit abordée, le sujet restant souvent centré sur le service eau potable/assainissement.

Réglementation sur les animations liées aux mares en Occitanie
Lors de toute animation sur le thème des mares en région Occitanie, il est impératif de respecter la réglementation sur la faune sauvage protégée.
En effet, toutes les espèces d’amphibiens autochtones de la région (œufs, têtards, adultes) sont protégées par le code de l’environnement, interdisant toute manipulation, vivante ou morte, durant les animations.

Le Plan d’Actions Mares (PAM) est disponible !
Le Plan d’Actions Mares, coordonné par la Société Nationale de Protection de la Nature (SNPN) pour le compte du ministère de la Transition écologique, vient d’être publié. Il propose un cadre stratégique national pour renforcer la connaissance, la protection, la restauration et la valorisation des mares, dans l’hexagone comme en outre-mer, jusqu’en 2030.
Une démarche coconstruite depuis 2023
Le Plan d’Actions Mares est l’aboutissement d’un important travail collectif, amorcé en janvier 2023 avec le mandat confié à la SNPN. Il s’est construit selon plusieurs jalons clés :
- 2023 : Réalisation d’une enquête nationale auprès de 182 acteurs des mares, afin d’identifier les pratiques et besoins en lien avec les mares et permettre d’avoir un socle pour déboucher sur un Plan d’Actions (accéder ici aux résultats de cette enquête) ;
- Avril à juillet 2024 : Organisation de cinq ateliers thématiques avec les membres du Groupe National Mares (GNM) ;
- Juillet à septembre 2024 : Consultation sur la première version d’ensemble des actions ;
- Novembre 2024 : Présentation de la version stabilisée lors d’un séminaire national rassemblant 46 participants (GNM, OFB, ministère, agences de l’eau) ;
- Janvier 2025 : Phase finale de contribution ;
Un cadre issu du 4e Plan National Milieux Humides (PNMH)
Le PAM évolue sous l’égide du 4e Plan National Milieux Humides (2022-2026), en cohérence avec la Stratégie nationale biodiversité 2030 et la résolution XIV.1 de la Convention de Ramsar sur les petites zones humides. Il s’inscrit également dans les ambitions du Règlement européen sur la restauration de la nature.
Il reprend les grands axes du PNMH :
- Agir : protéger et restaurer les milieux humides,
- Mobiliser : coordonner les acteurs à toutes les échelles,
- Connaître : renforcer les données et le suivi
3 axes, 20 actions prioritaires
Le PAM est structuré autour de 3 axes :
- Connaître les mares sur tout le territoire,
- Protéger, gérer et restaurer durablement les réseaux de mares dans les territoires,
- Accompagner, sensibiliser, former et valoriser les acteurs directement et indirectement impliqués.
Ces axes se déclinent en 20 actions, associées à des indicateurs et à des objectifs nationaux – Le premier axe vise à finaliser un inventaire national des mares d’ici 2030 et à mettre en place un suivi écologique harmonisé permettant d’évaluer leur état dans le temps. Le deuxième axe ambitionne de restaurer ou créer 30 000 mares à l’échelle nationale d’ici 2030, tout en clarifiant et en harmonisant le cadre réglementaire pour faciliter leur protection et leur gestion. Le troisième axe a pour objectif de mobiliser au moins 500 collectivités autour d’actions concrètes en faveur des mares, et de renforcer l’accompagnement des acteurs par la mise à disposition de formations, de ressources partagées et d’outils de valorisation.
La suite : fiches actions, calendrier, accompagnement
La SNPN assurera, via le Pôle-relais Mares et Vallées Alluviales, la coordination du déploiement du PAM avec les membres du Groupe National Mares (GNM). En 2025, chaque action fera l’objet de fiches opérationnelles détaillant :
- les jalons temporels,
- les leviers de mise en œuvre,
- les outils disponibles,
- les opportunités de financement.
Nous vous tiendrons au courant des diverses avancées du plan.
Le plan est disponible en téléchargement en cliquant ici

Appel à Projet – Scenario #2 – Vivre “bien” en 2050 ou au-delà, dans son territoire : quels socio-écosystèmes et quelles places pour la biodiversité ?
La Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) ouvre un appel à projets visant à soutenir des projets transdisciplinaires (et interdisciplinaires), construits avec et pour des parties prenantes locales / acteurs locaux, et dont les objectifs seront de nourrir l’action en définissant des scénarios territoriaux de transitions écologique et sociale.
L’appel à projets du programme Scénario #2 s’inscrit dans un contexte d’érosion accélérée de la biodiversité, posant des défis cruciaux pour les écosystèmes et les sociétés. Face à l’interdépendance entre biodiversité, climat, santé, alimentation et eau, une approche intégrée et transdisciplinaire est nécessaire pour concevoir des scénarios de futurs durables, souhaitables ou à éviter. Le programme vise à outiller la recherche et les acteurs territoriaux pour explorer les futurs possibles, renforcer les capacités d’anticipation et soutenir des transformations profondes.
Date limite de dépôt des pré-projets : 21 juillet 2025

Mission d’information sur l’état des cours d’eau – Assemblée Nationale
« La mission d’information étudiera le cadre juridique national et européen ainsi que l’ensemble des enjeux liés à la restauration des cours d’eau : financement, continuité écologique, protection des zones humides, prélèvements, propriété et disponibilités foncières. Elle formulera des solutions afin d’améliorer les politiques publiques de l’eau pour garantir une restauration des cours d’eau efficace, durable et respectueuse des équilibres environnementaux. »

Mission d’Information – Avenir des concessions hydroélectriques – Sénat
Cette mission transpartisane a pour rapporteurs Daniel Gremillet, Patrick Chauvet, Jean-Jacques Michau et Fabien Gay.
Elle sera organisée sous forme de table-ronde, l’ANEB sera aux côtés de l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité (AMF), Intercommunalités de France, Départements de France, Régions de France et l’Association nationale des élus de la montagne (Anem).
Contribution passée – mission Assemblée nationale 2024
LANEB avait contribué à la mission de même objet à l’Assemblée Nationale l’année dernière, dont le rapport a été publié le 17 mai dernier (joint)
Nous leur transmettrons les mêmes éléments.
Ci-joint le questionnaire transmis : si vous avez des éléments complémentaires à ceux déjà transmis, notamment au regard des conclusions du rapport de l’Assemblée Nationale, n’hésitez pas à nous les transmettre, je reste à votre disposition sur ce sujet.
Information sur la Conférence nationale sur l’eau
Le compte-rendu nous sera adressé d’ici la semaine prochaine, pour prendre en compte les échanges en séance. La prochaine réunion, associant les experts (cf ci-dessous) se tiendra fin juin-début juillet.
Composition du COPIL national
Parlementaires
- Denise SAINT-PE, sénatrice des Pyrénées Atlantiques
- Dominique POTIER, député de la Meurthe-et-Moselle
- Pierre CAZENEUVE, député des Hauts-de-Seine
- Charles FOURNIER, député d’Indre et Loire
- Marta de CIDRAC, sénatrice des Yvelines
Elus locaux
- ANEB : Bruno FOREL, Président
- Intercommunalités de France : Régis BLANQUET, Vice-Président
- FNCCR : Hervé PAUL, Vice-Président
- FPEE : Estelle GRELIER, Présidente
Délégué Interministériel à la gestion de l’eau en agriculture
- Christophe CHASSANDRE
Comités de Bassin et Comité de l’eau et de la biodiversité
- Audrey BARDOT, Présidente du Comité de bassin Rhin-Meuse
- Sylvie GUSTAVE-DIT-DUFLO, présidente du Comité de la biodiversité de Guadeloupe
Conseil National de l’Eau
- Jean LAUNAY, Président
Mandat
– En amont des conférences territoriales par bassin, qui doivent se tenir entre juin et octobre, le COPIL valide les données d’entrée, détermine la liste des questions soumises aux débats, fixe le format de restitution des Débats et approuve la nomination des experts thématiques.
– Il est informé par chaque bassin des modalités d’organisation des conférences
– Lui seront présentées les synthèses et analyses objectives des débats (synthèses nationales de débats et production des avis des experts thématiques à l’automne)
– Il propose les pistes de travail nationales.
L’avis du CNE sera rendu en décembre, et la transmission au Premier Ministre des pistes de travail identifiées par le comité de pilotage sera faire à l’hiver.
Les experts thématiques
Rôle : apport d’éléments de mise en perspective et de questionnement, présentation au COPIL d’une synthèse et analyse objective des débats dans les bassins par thématique (post-conférences). Ils sont assistés dans leurs tâches par les administrations centrales.
- Partage de la ressource : Agences de l’Eau – Chambre d’agriculture / Ministère de la Transition écologique-DGALN
- Réduction des pollutions : AMORCE / Ministère de la Santé-DGS
- Gouvernance : ANEB et FNCCR / Ministère de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation – DGCL
- Financement et prix de l’eau : Cercle Français de l’Eau / Ministère de l’Economie et des finances – DGT
- Gestion des risques (inondations et sécheresses) : INRAE et CEPRI / Ministère de la Transition écologique – DGPR et DGALN
- Accompagnement des collectivités compétentes : Banque des Territoire, Agence de l’eau / Ministère de la Transition écologique – DGALN
- Mobilisation du Grand Public : OFB / Ministère de la Transition écologique – CGDD
Données d’entrée et questions
Une première liste a été présentée lors du COPIL, et chaque membre du COPIL s’est exprimé.
Le Compte-rendu nous sera transmis d’ici la semaine prochaine intégrant les apports de séance, qui ont été nombreux.
De manière générale, il a été indiqué que nous avons besoin d’un cadre de débat clair. Le spectre de travail doit être recentré. Il faut chercher les « angles morts » et ne pas faire de l’entre-soi.
Cibler sur une opérationnalité des décisions.
Attention à ne pas doublonner avec des travaux déjà réalisés ou en cours, comme notamment les préparation des futurs SDAGE.
Intervention de la Ministre
- La ressource en eau est sous tension, et elle devient de plus en plus régalienne.
- Nous ne sommes plus résilients et les constats sont alarmants : cycles de « pas assez d’eau » et de « trop d’eau » qui n’arrivent pas à réalimenter le système.
- Pollutions stockées qui s’accumulent, fermeture de captages ; tensions sur l’approvisionnement en eau (Outre-mer mais aussi Pyrénées orientales (climat semi-désertique) avec conséquences immédiates sur l’économie notamment agriculteur.
- Il faut trouver des solutions sur les territoires, au regard des spécificités de chaque Bassin :
- fédérer les acteurs locaux autour d’un diagnostic partagé,
- projet partagé de solutions.
- On veut pour que ça marche s’appuyer sur vous (ne pas partir de rien, ne pas réinventer la poudre), attachement aux Bassins, à leur financement et à leur gouvernance (Agences de bassin, Comités de bassin) : modèle envié, copié, il marche bien ! On peut toujours faire mieux, mais globalement ça fonctionne. Donner un nouvel élan pour les prochaines 60 ans (pas évident par rapport au mur d’investissement, qui peuvent créer des dissensus sur les territoires).
- Conférence au niveau des bassins de juin à octobre, co-présidence CB/CEB et Préfet de bassin : décembre conclusion par la ministre ; examen projet de finance à voir si cela semble nécessaire ; articulation avec les COP territoriales, en subsidiarité : communication fluide entre les 2 instances, le bassin fera la synthèse pour le national. Analyse des remontées entre septembre et décembre par le COPIL et les experts.
- Données d’entrées : propositions de données nationales et territoriales sur la table, à compléter si nécessaire.
- Livrables et grandes questions : Recenser les actions prioritaires à mettre en place à l’échelle locale et nationale, porter au niveau européen la position de la France (dans un contexte de tension financière) ; éventuellement identifier les freins. A intégrer dans les prochains SDAGE.
- Doctrine ouvrages hydrauliques ; complément plan eau ; PPE pour vision transpartisane ; redevance pour pollution diffuse : point de blocage, quid ?
- Souhait d’un temps grand public, même si on sait que c’est compliqué dans les délais fixés : penser la communication, PQR, etc.
- Souhaite qu’au moins un livrable soit consacré aux décisions « sans regret » à déployer dès que possible sur tous les territoires.
Principales expressions lors des échanges
- Approche prix de l’eau dans la consommation des ménages etc ; approche sociologique est un point important (prix de l’eau péréquation).
- Périmètre de captage : voir les surfaces, et mettre au regard de l’espace agricole / mouvement du foncier et importance de la maitrise du foncier.
- Souveraineté industrielle en matière d’approvisionnement en eau, etc.
- VNF : 70% de l’eau utilisée sur notre territoire en volume ! (Ministre : le voir comme un endroit permanent le stockage).
- Cohérence avec les autres politiques publiques : agricoles, aménagement/ZAN, etc.
- Engagement politique plus fort à avoir : à l’époque, 2% de PIB pour approvisionner en eau : et nous ?
- Représentant des industries à avoir : c’est clé aujourd’hui ! ils regardent le prix de l’NRJ et la disponibilité en eau !
- Beaucoup de solutions existantes, etc : les mettre en lumière.
- Mettre la quantité et la qualité au même niveau de priorité.
- Pollueur payeur, REP, jusqu’où : qu’on sache qui paie pour qui etc.
- Mur d’investissement, on ne sait pas si on y arrivera.
- Le prix de l’eau est un vrai débat : n’est pas le plus cher, à mettre au regard d’un coût de service : le moins cher possible n’est pas la bonne pratique. Modèle de coopération entre public et privé qui n’est plus autoporteur, il ne tient plus avec la sobriété hydrique.
- La gouvernance est au cœur des solutions : la France est un modèle d’organisation par Bassin : le redire et le réaffirmer ! Mais il faut aussi à une échelle infra plus opérationnelle régler l’ensemble des problèmes de l’eau en transversalité : la question de l’eau touche de nombreux domaines (industriels, agriculture, etc) mais il faut intégrer dans les solutions que la ressource vient d’un milieu naturel global qui a besoin qu’on lui laisse une partie de l’eau. Proposer des solutions d’organisation pour rendre notre action globale plus efficiente, plus sobre, plus efficace. Il faut un lieu où l’on puisse être en capacité de gérer ensemble, lier les compétences, articuler les moyens entre eux.
- Pas uniquement le prix de l’eau à considérer mais le prix de la politique de l’eau dans son ensemble. Introduire aussi les services rendus : l’ensemble des politiques transversales qui permettent une résilience sont utiles à l’agriculture, à l’industrie, aux consommateurs : à travailler.
- Vers une évolution pour simplifier et donner de la cohérence, à travers la présence sur les territoires.
- Incapacité à compter ce qu’on consomme et ce qu’on prélève : data indispensables !
- Gouvernance : Il n’y a pas de modèle unique car sur les territoires les organisations se font à l’aulne des transferts d’eau.
- Appropriation par le grand public : attention aux médias ! Le discours d’une capacité technique à traiter l’eau quelque soient les pollutions ne doit pas être entretenu.
- Financement : les prêts sont utiles mais ne sont pas suffisants.
- Pour le grand public : il nous faut des documents simples et pédagogiques : pas facile mais indispensable / clips publicité Agence de l’eau à la télé : ludique, simple, précis, concret : s’inspirer de cela !
- Coût de l’inaction à mettre en avant ! sans eau on ne peut rien faire, complétement transversal.
- Risques d’une nouvelle loi : dogmatisme et brutalité des débats. Les décisions doivent se prendre au niveau local.
- Eau = enjeu majeur pour les prochaines années / dépasse le PCE et GCE : questions de souveraineté, développement économique, … cap clair, vision claire et surtout courage politique ! peut-être plus important même que le financement !
- Le Gouvernement doit aller au bout du sujet, en mettant en avant la nécessité de solutions locales, concrètes et non pas nationales.
- Le sujet du financement du grand cycle de l’eau est indispensable.
- Notion de réciprocité : plutôt financer une production française qu’étrangère dans nos investissements.
- Evaluation de notre incapacité à prendre des décisions juridiques.

Appel à Communication- « Agora des bonnes pratiques face aux risques naturels »
Assises Nationales des Risques Naturels 2025
Du 13 au 14 octobre 2025 – Toulouse
Le ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité de la Forêt, de la Mer et de la Pêche organise, depuis 2012, les Assises nationales des risques naturels (ANRN).
Les Assises nationales des risques naturels sont un lieu de rencontre et d’échanges entre les acteurs de la prévention des risques naturels. En déclinaison du troisième plan national d’adaptation au changement climatique, cette édition sera l’occasion de renforcer la culture du risque et de préparer ensemble l’adaptation des territoires pour réduire leur vulnérabilité
Élus, représentants des collectivités, associations, ONG, organismes d’assurance, chercheurs, bureaux d’études et services de l’État… des acteurs diversifiés sont conviés à cet événement.
“Agora des bonnes pratiques”
Les prochaines ANRN se tiendront à Toulouse les 13 et 14 octobre 2025, elles pourront réunir 900 personnes. Elles accueilleront des plénières, des tables rondes, des sessions participatives, des conférences mais aussi un espace intitulé « Agora des bonnes pratiques face aux risques naturels ».
Cet espace permettra d’échanger de manière interactive sur des actions concrètes mises en œuvre avec succès récemment et présentant un caractère reproductible.
Dans ce cadre et par des mini-conférences sourdes, les actions sont présentées de manière dynamique, en 20 minutes. Chaque présentation est suivie d’un temps de questions/réponses de 10 minutes. L’auditoire se déplace d’une mini-conférence à une autre pendant la durée de l’Agora.
L’Agora sera structurée autour de 2 pôles thématiques :
- Réduction de la vulnérabilité
- Culture du risque
Candidature
Le comité d’organisation des Assises nationales des risques naturels retiendra 7 actions par thématique. Les critères de sélection sont les suivants :
- L’action s’inscrit dans le cadre de la prévention des risques naturels et se rattache à l’une des 2 thématiques.
- L’action a démontré sa pertinence, sa facilité de mise en oeuvre et son caractère reproductible sur d’autres territoires.
- La présentation proposée doit être illustrée, non technique et intelligible pour un large public.
- L’action n’a pas pour objectif de servir des intérêts commerciaux.
Si votre action correspond à ces critères,
complétez le formulaire de candidatures et renvoyez- le-nous,
au plus tard le vendredi 27 juin
à l’adresse suivante : anrn@developpement-durable.gouv.fr.
L’ANEB sera présente dans une dynamique Inter-associative !
Plus d’informations à venir !
Les précédentes éditions

Appel à Communication – Aménagements et biodiversité des continuums fluviaux et littoraux« De la terre à la mer » – Colloque SHF
Cette nouvelle édition fera le point sur les impacts des aménagements (hydrauliques, industriels, de loisirs…) sur la biodiversité des milieux aquatiques (cours d’eau, estuaires, zones humides et littorales) dans un contexte de changement climatique et de pressions anthropiques croissantes. L’évènement réunira chercheurs, ingénieurs, gestionnaires, institutionnels et associations autour de présentations scientifiques, techniques et de retours d’expérience.

L’ANEB membre du COPIL, vous transmet cet appel à communication
Les communications attendues porteront sur :
- → des diagnostics écologiques, des démarches de restauration,
- → des solutions fondées sur la nature, l’éco-conception des ouvrages,
- → ou encore les outils de suivi, de cartographie et de planification.
Une attention particulière sera portée aux travaux de synthèse et aux projets collaboratifs.
Date limite de Candidature – 30 novembre 2025
Sur le même thème

A Fleur d’Eau n°89 – Découvrez la newsletter de mai 2025 du Pôle-relais mares et vallées alluviales
Toutes les actus, les rendez-vous et les ressources Zones humides, mares et vallées alluviales.

Offre d’emploi – Chargé(e) de mission Gestion quantitative de la ressource en eau
- Type d’offre : CDD (1 an renouvelable)
- Localisation : Centre
- Structure : EPTB Loire
Date limite de candidature : 30/05/2025
Consulter l’offre en ligne :

Offre d’emploi – Chargé(e) de mission Natura 2000 – sites Crau – SYMCRAU
- Type d’offre : CDD (11 mois)
- Localisation : Provence-Alpes-Côte d’Azur
- Structure : Syndicat Mixte de Gestion de la Nappe Phréatique de la Crau (SYMCRAU)
Date limite de candidature : 30/05/2025
Consulter l’offre en ligne :
https://veille-eau.com/emplois-et-stages/offre/13156-charge-e-de-mission-natura-2000-sites-crau

Offre d’emploi – Chargé(e) de mission rivières
- Type d’offre : CDI
- Localisation : Lorraine
- Structure : EPTB Meuse (EPAMA)
- Date limite de candidature : 31/05/2025
Consulter l’offre en ligne :
https://veille-eau.com/emplois-et-stages/offre/13163-charge-e-de-mission-rivieres

Offre d’emploi – Animateur(ice) du SAGE du bassin de la Moder – SDEA
- Type d’offre : CDI
- Localisation : Alsace
- Société : Syndicat des Eaux et de l’Assainissement Alsace-Moselle (SDEA)
- Date limite de candidature : 05 juin 2025
Consulter l’offre en ligne :
https://veille-eau.com/emplois-et-stages/offre/13167-animateur-ice-du-sage-du-bassin-de-la-moder

Le biomimétisme au service de la régénération naturelle des rivières
Restaurer les cours d’eau grâce à la biomorphologie
Le Bassin versant de l’Aude connait une situation très inquiétante pour certains de ses cours d’eau au regard du changement climatique. Parmi les conséquences : le manque de sédiments et l’enfoncement des lits fluviaux (ou incision) sont les principales. Ces phénomènes structurels ont des effets néfastes accrus avec le changement climatique, à commencer par l’amplification des crues et des sécheresses.
A la suite de la crue d’octobre 2018, le SMMAR et ses adhérents se sont engagés dans une politique de restauration hydromorphologique des cours d’eau. Ce sont plusieurs sites de restauration qui ont été acquis pour la mise en place des espaces de bon fonctionnement.
Afin d’améliorer la résilience des écosystèmes aquatiques, le SMMAR a lancé le projet « Imiter pour Innover », en utilisant une technique innovante, basée sur le biomimétisme, qui imite les ouvrages construits par les castors (dévéloppée par les scientifiques et techniciens en Californie (USA).
En 2025, un site a été sélectionné pour initier ces expérimentations sur le Sou sur la commune de Saint Martin de Villereglan (HVA).
Ces ouvrages ont de nombreuses vertus :
- ralentir l’eau et les sédiments
- conserver les matériaux en place
- favorisent la recharge des nappes alluviales
- recréer des zones humides
- favoriser une grande mosaïque d’habitats, et ainsi d’amplifier la biodiversité.
Ces techniques de biomorphologie n’utilisent que des matériaux organiques issus des milieux aquatiques et sont mises en place de manière manuelle. N’étant pas étanches, ils n’entravent pas l’écoulement des eaux ni la continuité écologique du cours d’eau.
Ces expérimentations ont vocation à retenir l’eau, ralentir la rivière, réhydrater les nappes, et corriger l’incision du lit du cours d’eau. Elles pourraient être étendues à d’autres sites, selon les résultats à venir.
Pour en savoir plus sur ce projet et les actions du SMMAR en faveur des zones humides, rendez-vous sur : https://www.smmar.fr/imiter-pour-innover/.

Offre d’emploi – Chargé de mission Assainissement / Ressources en eau et milieux aquatiques H/F
- Date limite de candidature : 04 juin 2025
Consulter l’offre en ligne : https://veille-eau.com/emplois-et-stages/offre/13192-charge-de-mission-assainissement-ressources-en-eau-et-milieux-aquatiques-h-f

Forum national recherche-gestion milieux humides
La Tour du Valat, dans le cadre du Centre de ressources milieux humides porté par l’Office français de la biodiversité (OFB), et en partenariat avec le Ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, vous invite à noter dans votre agenda le Forum national Recherche-gestion Milieux humides le 19 et 21 novembre à Arles.
Ambition
Ce forum ambitionne de favoriser plus de synergies entre les structures de recherche et les gestionnaires. Cette initiative s’inscrit dans les engagements de la Stratégie nationale biodiversité et du 4ème Plan national milieux humides, et s’appuie sur les travaux et Synthèses nationales réalisés.
Pré-programme
- Mercredi 19 novembre : Après-midi terrain en Camargue – Soirée libre
- Jeudi 20 novembre : Ouverture du Forum « Du diagnostic partagé à l’action collective » -Soirée buffet des terroirs
- Vendredi 21 novembre : « Faire émerger des solutions et passer à l’action »
Le programme complet vous sera communiqué très prochainement.
Public
Cet évènement s’adresse aux acteurs de la recherche et de la gestion sur les milieux humides français ainsi qu’aux partenaires institutionnels et financiers. Il est crucial de protéger les zones humides et de renforcer la collaboration entre la recherche et la gestion pour une action plus efficace.
Informations pratiques
Les inscriptions seront lancées prochainement. Consultez le lien suivant pour ne manquer aucune information : Forum national recherche-gestion milieux humides – Tour du Valat
Ce forum sera accueilli par LUMA Arles. Découvrez le lieu unique où nous allons renforcer les liens entre science et gestion.
Vous pouvez dès maintenant consulter la liste des hébergements arlésiens disponibles en novembre.

En 2025, la ville d’Arles se voit décerner le label « Ville des zones humides Ramsar« par la Convention de Ramsar. Cette distinction met en lumière « des efforts exceptionnels de sauvegarde des zones humides urbaines en faveur des populations et de la nature« .
74 villes sont ainsi accréditées dans 27 pays.


Webinaire “Créer et restaurer des mares pour favoriser la biodiversité dans nos fermes”
Depuis les années 1950 et le remembrement agricole, on estime que la moitié des mares en France a disparu. Pourtant, elles sont indispensables à nos écosystèmes, notamment agricoles, et nous rendent de nombreux services. Réserves d’eau, îlots de fraicheur, lieux d’accueil de la biodiversité auxiliaire (insectes, amphibiens, oiseaux…), elles sont une aide précieuse pour les agriculteur·trices dans leurs activités.
Terre de liens reçoit Jean-Baptiste Decotte de la LPO Auvergne-Rhône-Alpes qui expliquera les bénéfices apportés par les mares pour les agriculteur·trices et des éléments nécessaires avant de se lancer dans un projet de restauration ou de création de mares. Emmanuel de la ferme du Mont d’Or (Poitou-Charentes) et Lydvine de la ferme d’Âme des champs (Drôme), engagés pour la préservation des mares, donneront leurs témoignages.
Pour vous inscrire cliquez ici : https://lnkd.in/dEi7fUR3
Si vous souhaitez en savoir plus sur l’association Terre de liens cliquez ici
Visionnez notre webinaire sur les mares en tant qu’infrastructures agroécologiques en cliquant ici pour en savoir plus sur les mares et l’agriculture.

Mares en forêts : Zonages de protection et gestion forestière – Fiches pratiques
Dans le cadre de la gestion durable des forêts, la préservation des milieux humides, et en particulier des mares, revêt une importance croissante. Ces petites étendues d’eau, souvent discrètes, jouent pourtant un rôle écologique majeur. Le Centre National de la Propriété Forestière (CNPF) et l’Office Français de la Biodiversité (OFB), en partenariat avec les ministères concernés, proposent une série de fiches pratiques destinées à clarifier les démarches réglementaires et à accompagner les gestionnaires forestiers.
Rappel de la définition d’une mare – utilisée par le CN
D’un point de vue technique, une mare est une étendue d’eau stagnante, généralement peu profonde (moins de 2 mètres), dont la surface n’excède pas 5 000 m². Elle peut être d’origine naturelle ou anthropique et se forme dans une dépression imperméable. Contrairement à un étang, elle n’est pas alimentée directement par un cours d’eau, mais par les eaux de pluie, les fossés ou la nappe phréatique.
Un écosystème fragile à forte valeur écologique
Les mares, qu’elles soient temporaires ou permanentes, constituent de véritables réservoirs de biodiversité. Elles abritent une grande diversité d’espèces végétales et animales et assurent des fonctions essentielles : reproduction des amphibiens, source d’abreuvement pour la faune, relais écologiques dans les continuités naturelles, etc.
Des zones réglementées à connaître pour toute action en forêt
La présence d’une mare en forêt peut impliquer de multiples zonages de protection : site Natura 2000, réserve naturelle, arrêté de protection de biotope… Le document d’urbanisme local (PLU), les plans de prévention des risques (PPRI) ou encore les périmètres de captage d’eau potable peuvent également imposer des contraintes spécifiques. Toute intervention, création ou entretien de mare doit tenir compte de ce contexte réglementaire.
Un outil pour accompagner les forestiers
Les fiches pratiques proposées visent à guider les gestionnaires dans ce maquis réglementaire, en leur fournissant des repères concrets sur les procédures à suivre, les interlocuteurs à contacter et les précautions à prendre. Elles rappellent aussi que la préservation des mares, au-delà de la réglementation, participe pleinement aux objectifs de conservation de la biodiversité en milieu forestier.
🔍 Pour en savoir plus : cliquez ici pour consulter les fiches du CNPF et de l’OFB
CASH – Comité d’anticipation et de suivi hydrologique – 15 mai 2025
Le Comité d’anticipation et de suivi hydrologique (CASH) s’est réuni ce 15 mai 2025.
Retrouvez le support de présentation de cette réunion en pièce jointe de l’article
Ordre du jour
- Bilan des précipitations / humidités des sols (Météo France)
- Point de situation dans les Outre Mer (Météo France)
- Les tendances climatiques à 3 mois (Météo France)
- Etat des nappes d’eau souterraine et prévisions (BRGM/AQUIFR)
- Débits des cours d’eau (SC Vigicrues )
- Remplissage des barrages réservoirs (VNF/EDF/ANEB et EPTB)

Life ARTISAN – Solutions fondées sur la Nature, une réponse concrète au changement climatique – Zoom sur les Zones Humides
L’Office français de la biodiversité (OFB) pilote, aux côtés de nombreux partenaires, un projet spécifiquement dédié à la mise en œuvre des SfN pour l’adaptation au changement climatique des territoires métropolitains et ultramarins : le Projet Life ARTISAN. L’objectif est de créer en 8 ans un cadre propice au déploiement de ces solutions aux échelles locale, régionale, nationale et européenne.
A travers son Dossier de Presse, parmi les 13 projets présentés, 4 illustrent l’intérêt de restaurer les zones humides pour des territoires résilients face aux conséquences du Changement Climatique.

Restaurer les cours d’eau et les zones humides alluviales pour prévenir les inondations – Saint-Martin-d’Auxigny – Centre Val de Loire
Lutte contre les inondations
Le projet d’aménagement de la rivière l’Auxigny, s’écoulant dans un bassin majoritairement rural et agricole, a été entrepris entre 2018 et 2021, sur 2 kilomètres par la commune de Saint-Martin
d’Auxigny (Centre-Val de Loire), accompagnée par le Syndicat intercommunal de la Vallée de l’Yèvre
(SIVY).
Les travaux ont consisté à restaurer le lit de la rivière, en lui redonnant sa forme d’origine, avec des méandres plus étroits et de reconnecter le cours d’eau à sa plaine inondable naturelle. Le ralentissement de la vitesse de l’eau, et la création des zones d’expansion de crues limitent les inondations et leur impact.
Restaurer une lagune pour prévenir les inondations Étang du Gol – La Réunion
Lutte contre les inondations
La zone humide du Gol, aujourd’hui entourée de deux zones artisanales et industrielles, d’une station d’épuration, de diverses installations industrielles classées, de nombreuses exploitations agricoles est soumise à de nombreuses menaces et pressions.
De plus, la route nationale à proximité, fait barrage aux écoulements venant de son
amont représentant un risque d’inondation pour les zones urbanisées avoisinantes, lors des fortes pluies, comme en cas de cyclone.. Ce risque est renforcé par la présence d’espèces exotiques envahissantes, telles que les jacinthes et les laitues d’eau faisant également obstacle à l’écoulement de l’eau pluviale. et représentent un risque supplémentaire d’inondation pour les zones urbanisées avoisinantes
Ces espèces exotiques envahissantes font
l’objet d’une lutte manuelle pour rétablir les
fonctionnalités de la zone humide au profit de la végétation indigène et d’une fréquentation de la faune locale.
Le retrait de nombreux déchets provenant de l’amont, ainsi que de débris en travers du cours d’eau, a permis de contribuer à l’amélioration de l’écoulement de l’eau des ravines vers l’Étang du Gol, puis vers l’océan, et à la restauration de la continuité écologique du site.


S’adapter aux sécheresses en restaurant les milieux aquatiques et humides – Irodouër – Bretagne
Adaptation à la sécheresse
Dans le cadre du projet ResSources du Néal coordonnée par le Forum des Marais Atlantiques, 8000 m² de zones humides situées sur un ancien site de lagunage seront restaurés sur le bassin versant breton de la rivière du Néal.
La restauration des zones humides, cours d’eau et bocages en amont des petits cours d’eau vise à atténuer les effets des périodes de sécheresse et à réguler les débits pour prévenir les inondations.
En ralentissant le débit de l’eau, ces actions favorisent son infiltration, ce qui aboutit au maintien de l’humidité dans les sols et à la recharge de la nappe, qui alimente à son tour le cours d’eau tout au long de l’année ce qui participe à l’approvisionnement en eau potable de la ville de Rennes.
Cette première action concrète du projet doit permettre de rétablir l’équilibre naturel des lieux, en restaurant ses caractéristiques physiques et biologiques.
Atténuer les effets de la sécheresse
sur une exploitation viticole
Buzet-sur-Baïse – Nouvelle-Aquitaine
Adaptation à la sécheresse
A Buzet-sur-Baïse (Nouvelle-Aquitaine), les effets du changement climatique sur la vigne sont nettement perceptibles dont notamment, des aléas tels que la grêle, les sécheresses et le gel sont de plus en plus fréquents.
Face à cette réalité et dans une volonté de poursuivre une production de qualité, rentable pour les viticulteurs, la coopérative Les Vignerons de Buzet a créé un vignoble expérimental de 17 ha, planté en 2019. Le projet vise à développer des solutions
d’adaptation au changement climatique de la filière viti-vinicole pour ce territoire en s’appuyant notamment sur la création de zones humides pour générer des îlots de fraîcheur.

Formations Zones Humides – 2025

Retrouvez sur cette page l’ensemble des formations proposées sur le thème des Zones Humides; sur le site FORMAPR’EAU
Les Formations de Juin
Biodiversité végétale et faunistique des milieux humides
- Lieu de la formation : Session En présentiel – Limoges (87100)
- Date de début – 02 juin 2025
- Date de fin – 05 juin 2025
- Durée – 4 jours
- Opérateur – OIEAU
- En savoir plus : https://www.formapreau.fr/formation/biodiversit%C3%A9-v%C3%A9g%C3%A9tale-et-faunistique-des-milieux-humides
Méthode nationale d’évaluation des fonctions des zones humides V2
- Lieu de la formation – Session En présentiel – Saint-Médard-en-Jalles en Gironde (locaux du Cerema) (33160)
- Date de début – 10 juin 2025
- Date de fin – 13 juin 2025
- Durée – 3.5 jours
- Opérateur : Centre de Ressources des Milieux Humides
- En savoir plus : https://www.formapreau.fr/formation/m%C3%A9thode-nationale-d%E2%80%99%C3%A9valuation-des-fonctions-des-zones-humides-v2
Formation aux fonctions des zones humides : savoir mesurer l’impact de son projet
- Lieu de la formation – Session En présentiel – Paris (75000)
- Date de début – 17 juin 2025
- Date de fin – 19 juin 2025
- Durée – 3 jours
- Opérateur : Centre de Ressources des Milieux Humides
- En savoir plus : https://www.formapreau.fr/formation/formation-aux-fonctions-des-zones-humides-savoir-mesurer-l%E2%80%99impact-de-son-projet