Les zones humides sont des éponges qui absorbent l’eau, la filtrent et la restituent aux milieux en surface comme en profondeur. Elles sont indispensables au cycle de l’eau, à la vie des végétaux, au stockage du CO2. Elles contribuent à la lutte contre le réchauffement climatique et les canicules. À proximité des villes, elles absorbent une partie du bruit ! La biodiversité qui s’y développe est riche : elles ne couvrent que 6,4% de la surface des continents, pourtant elles hébergent 12 à 15 % du nombre d’espèces animales de la planète, dont (hors océans), 35 à 40% des vertébrés, 40% des poissons, 100% des amphibiens et 25% des mollusques. Les sauver, mais de quoi ? De l’agriculture intensive et de l’augmentation de la quantité de bétail qui demande de plus en plus d’espace de pâturage. Et, toujours cette même cause : le désir de manger de tout, toute l’année, et surtout beaucoup trop de viande. Du détournement de l’eau via les barrages, les digues, les canaux, bassines et canalisations. De l’artificialisation des sols et du développement d’infrastructures en zones urbaines, mais aussi sur les côtes et les vallées fluviales, qui sont surpeuplées. Avec :
- Eric Lenoir, paysagiste et auteur du petit et du grand traité du jardin punk
- Céline Collin-Bellier, Pédologue cartographe – Docteure en Agronomie,
La table-ronde est animée par Isabelle Morand et Isabelle Vauconsant, journalistes. Cette table-ronde est préparée en partenariat avec l’AJJH (Association des Journalistes du Jardin et de l’Horticulture)