L’atelier intitulé « Engagement des entreprises pour la préservation des milieux humides » a eu lieu le 14 novembre dernier, coanimé par les Pôles-relais Mares et Vallées Alluviales et le Forum des Marais Atlantiques.
Avec plus de 70 participants, trois intervenants nous ont partagé leurs expériences:
Cathy Le Hec, directrice des Sources d’Eaux Minérales – Danone Waters
Gaël Cardinal, chargé de projets biodiversité et pédagogie à la fondation Yves Rocher
Christophe Salmon, délégué général de la fondation Crédit Mutuel Alliance fédérale
L’objectif principal de cette rencontre était de générer de nouvelles idées d’actions ou d’évoquer des besoins afin d’augmenter la coopération territoriale autour des milieux humides. Cet atelier visait également à explorer la problématique suivante : quelles coopérations pour la transformation écologique des entreprises ?
Dans un contexte global marqué par le changement climatique, l’érosion de la biodiversité et les tensions croissantes liées à la gestion de la ressource en eau, cet événement a permis d’aborder le rôle des entreprises dans la préservation des zones humides et de la culture de coopération nécessaire à générer des changements transformateurs. Les trois intervenants ont présenté les initiatives de leurs entreprises, en collaboration avec des associations et des institutions, ont été mises en avant comme exemples concrets de partenariats réussis entre le secteur privé et les acteurs de la conservation des milieux naturels.
L’atelier a permis de mettre en lumière les défis auxquels font face les entreprises pour intégrer des actions en faveur de la préservation des milieux humides dans leurs stratégies. Les intervenants ont ensuite réfléchi aux obstacles à l’intégration de dynamiques collaboratives et à l’implication des acteurs territoriaux dans ces processus de transformation écologique. Ils ont également pu partager leurs idées et réflexions pour renforcer la coopération et améliorer l’engagement des entreprises envers la préservation de la nature.
Les animateurs proposaient au public d’inscrire leurs idées de méthodes pour améliorer les synergies entre acteurs et l’intégration des enjeux milieux humides par les entreprises. Les présentations, prises de paroles et échanges très riches, en, plus de la contribution du public, ont permis de dégager plusieurs thèmes et proposition :
1. Thèmes récurrents identifiés par le public :
Manque de connaissances des acteurs : Les entreprises manquent souvent d’informations sur les enjeux spécifiques des milieux humides, nécessitant une meilleure diffusion des connaissances.
Création d’ateliers de sensibilisation : Il existe une forte volonté de multiplier les espaces d’échanges et de formation entre entreprises et acteurs environnementaux.
Renforcement des liens entre économie et projets de restauration : Un désir marqué d’intégrer davantage les entreprises dans les projets de restauration des milieux naturels.
Soutien aux projets locaux : Bien que localisés, les projets de préservation nécessitent un soutien ciblé malgré les défis logistiques et financiers associés.
2. Propositions du public :
Les propositions ont été regroupées en plusieurs catégories :
Financements : Créer des mécanismes financiers spécifiques pour la restauration des milieux humides, avec des partenariats publics-privés.
Formation : Organiser des sessions de sensibilisation et des programmes de formation pour améliorer la compréhension des enjeux des milieux humides par les entreprises.
Coopération : Mettre en place des plateformes de mise en relation et organiser des événements pour faciliter l’échange de bonnes pratiques.
Les propositions seront pour certaines intégrées au plan d’action du PRMVA dans le cadre de la stratégie CESP et la poursuite de l’objectif 9 : “Assurer un appui aux politiques régionales en faveur de la biodiversité sur les milieux humides auprès des collectivités territoriales et des entreprises”
Si vous voulez intégrer le réseau acteurs mares, vous pouvez vous inscrire sur ce lien.
Veuillez trouver ci-dessous la présentation diffusée ainsi qu’un compte-rendu des échanges :
Présentation faite à l’occasion des Ateliers PREVIRISQ Inondations, organisés par l’ANEB au Grand Bornand, les 30 juin et 1er juillet 2022 (en savoir plus).
La crue d’octobre 2018 dans l’Aude : une crue dévastatrice
La crue de 2018 dans l’Aude a été dévastatrice. Il est officiellement tombé 350 mm/h de pluie, certains indices sur le terrain nous laissent penser qu’il a pu avoir largement plus, jusqu’à près de 700 mm/h de pluie localement. Face à cette puissance rien ne résiste et plusieurs éléments prouvent le caractère ravageur de la crue : des arbres sains entièrement arrachés ou décapités en cimes, des berges totalement décapées, des embâcles d’essences forestières (chêne vert, chêne blanc, pin sylvestre), des objets énormes déplacés (cuves, bassins bétons, blocs rocheux…), des ponts détruits, une enveloppe de crue large de 100 à 150 m selon les secteurs (f. 1).
Cet évènement a mis en lumière le fait que la rivière n’avait que très peu d’espace de mobilité. De plus, des digues et des merlons avaient été créés au cours des dernières décennies ou des siècles passés pour un usage agricole, économique et pour la maitrise des inondations et l’urbanisation – ce qui a de manière générale deux conséquences : le cours d’eau déborde, passe au-dessus des infrastructures linéaires (digues et merlons), crée généralement une brèche ce qui accentue énormément les vitesses de l’eau, la rivière ne retourne pas dans son lit et arrache tout sur son passage ; ces aménagements anthropiques passés entrainant un corsetage important du lit mineur, l’incision généralisée du lit est aggravée.
Un constat sur le territoire de l’Aude : une incision généralisée des cours d’eau
Depuis une cinquantaine d’années une forte incision des lits a été constatée sur le territoire de l’Aude, avec parfois plus de 1m d’incision par endroit. Le coût des inondations est aggravé par la non-appréhension du transport solide et d’emportement de matériaux.
Deux phénomènes coexistent : lors des crues morphogènes, mais pas forcément extrêmes, les matériaux présents dans le lit mineur sont emportés. Les matériaux présents dans les lits moyens et majeurs, fixés par les aménagements anthropiques (digues, merlons, enrochements, …) ne peuvent pas être remobilisés. On assiste donc à un enfoncement généralisé du lit mineur qui se vide de ses matériaux sans recharge latérale (f. 2) ; lors de crues extrêmes les espaces alluviaux pourraient être remobilisés pour recharger le cours d’eau dès lors que les aménagements anthropiques sont enlevés (arasement des protections de berges, traitement particulier de la ripisylve qui fixe les berges…). Le SMMAR introduit, et prend alors en compte dans ses actions, la notion de « transport solide » et de « gestion intégrée » de la rivière, en permettant aux cours d’eau du bassin versant de retrouver leur mobilité latérale dans les EBF, dans les secteurs pouvant présenter une mobilité intéressante dès lors que ces aménagements de berges sont enlevés, et en dehors des zones à enjeux urbains.
Une prise de conscience : le transport sédimentaire, un phénomène précieux
Le transport sédimentaire est précieux et l’importance de la charge solide en rivières méditerranéennes à de multiples bénéfices. Elle permet notamment de :
prévenir les inondations : la rivière en crue va dissiper son énergie en transportant la charge solide, et les sédiments deviennent un matelas de protection des ouvrages (ponts, réseaux…). De plus, accroitre la restauration des EBF permet de redonner des volumes d’expansion de crue dans des secteurs dépourvus d’enjeux habités. Enfin, le transport sédimentaire va permettre une meilleure connexion nappe/rivière et un soutien d’étiage efficace ; le phénomène d’enfoncement des nappes alluviales va être stoppé.
favoriser une bonne qualité des eaux : les sédiments (alluvions) sont un grand filtre favorise l’épuration de l’eau. C’est un support pour les bactéries, les algues qui vont épurer l’eau des matières organiques polluantes (nitrates, nitrites, phosphates, etc…).
favoriser la biodiversité : les sédiments (graves et alluvions) sont un support de ponte pour de nombreuses espèces piscicoles et sont un habitat des macro-invertébrés des rivières. L’avifaune, les chiroptères, les petits mammifères, etc., recolonisent également les bords de rivière qui retrouvent un fonctionnement naturel.
jouer un rôle social : retrouver un fonctionnement naturel de la rivière permet un retour des citoyens sur les bords des rivières. On ne perçoit plus alors la rivière uniquement comme un vecteur de risque mais comme un vecteur de loisirs, de vie.
Les solutions de restauration : la reconquête des Espaces de bon fonctionnement par l’acquisition foncière (EBF)
Dans l’Aude, une des solutions de restauration est la mise en place d’EBF, espaces qui rendent de nombreux services (hydrologie fonctionnelle, continuité sédimentaire, connexion de la nappe au cours d’eau, autoépuration, habitats …) et permettent à la rivière de retrouver un caractère et un fonctionnement naturel (f. 3 et f. 4).
Une politique d’acquisition foncière concertée a été déployée sur certains sous-bassins versants ; la crue de 2018 a permis d’accélérer et d’étendre cette politique à l’ensemble du bassin versant. En identifiant sur chaque sous bassin des zones prioritaires et en négociant avec les agricultures (travail avec la Chambre d’agriculture, la SAFER/EPF), le SMMAR a pu acquérir des terrains.
Des merlons, des digues, des enrochements, des murs en rascasses (enrochements séculaires composés de pierres sèches installées de manière verticale) ont alors été retirés, la végétation en bord de cours d’eau a parfois été dessouchée, le bord de berge a pu être déstructuré pour accélérer la reprise par le cours d’eau. Puis la rivière a « fait le travail » en transportant les matériaux lors des crues, et le coût des travaux a pu être réduit (f. 3 et f. 4). Pour qu’elles soient efficaces, ces actions doivent être menées sur l’ensemble du bassin.
La restauration des EBF outre leur fort intérêt hydromorphologique, présente également un fort intérêt hydraulique, en ce sens qu’elle permet aussi de recréer des champs d’expansion de crues (CEC). Actuellement, la création de CEC est financée dans le cadre des PAPI. L’efficacité hydraulique doit être, dans ce cadre, démontrée par une étude hydraulique. Or, la création d’un CEC a un effet hydraulique limité au droit du projet et il est extrêmement compliqué de démontrer l’efficacité d’un CEC sur des enjeux situés à l’aval. La restauration des CEC par l’intermédiaire des EBF permet ainsi de s’affranchir de cette démonstration par modélisation, puisque l’objectif premier d’un EBF est un objectif hydromorphologique, ce qui facilite l’obtention des financements pour la réalisation des travaux non plus dans le cadre des PAPI mais des Contrats de Bassins Versants.
Conclusion et perspectives
Si aucune action n’est entreprise rapidement les cours d’eau méditerranéens vont continuer d’inciser leur lit et de se vider de leurs matériaux. Les problèmes déjà constatés vont continuer à empirer, le coût des inondations va augmenter à cause de la destruction des infrastructures (pont, voiries, réseaux…) notamment en raison de l’enfoncement généralisé des lits mineurs par l’accélération des vitesses dans des chenaux de crue, par l’aggravation des risques à l’aval des aménagements anthropiques (merlons, digues…).
Les actions à mettre en œuvre sur les cours d’eau doivent, dès à présent, prendre en compte et favoriser la dynamique sédimentaire. Or, les PAPI ne l’appréhende pas, en se concentrant sur le transport liquide sans tenir compte de la charge solide des rivières, composante essentielle à leur fonctionnement. Le travail avec les Agences de l’eau, via le Contrat de bassin, qui permet une approche hydromorphologique, intégratrice de l’ensemble des composantes d’un cours d’eau, permet de mieux appréhender la question.
La reconquête des EBF sur le bassin versant de l’Aude est financée via l’agence de l’eau, les départements et la Région. Cette politique qui se généralise suite aux récents évènements majeurs de 2018, 2020 etc., fait actuellement l’objet d’une réflexion par le biais d’une stratégie foncière à l’échelle du bassin versant, qui permettra de définir des secteurs prioritaires pour la reconquête des EBF, voire l’intégration, à termes, de cette stratégie dans les documents de planification et d’aménagement du territoire.
(Présentation faite dans le cadre de la Webconférence “L’action foncière pour préserver les milieux humides”, organisée le 11 avril 2024, par l’OIEau, le Pôle-relais mares et vallées alluviales et le Centre de ressources Milieux Humides(en savoir plus).
Le SDEA (Syndicat des eaux et de l’assainissement d’Alsace-Moselle) mène un diagnostic foncier en zone humide, suite à de premières expériences concluantes dans le cadre de l’animation des captages d’eau potable. Les premiers tests se font sur le bassin versant de la Zorn. Cette démarche se fait en trois étapes :
1) Le pré-diagnostic foncier et agricole Il est mené en partenariat avec la Safer. Il comprend une description du territoire, l’analyse du marché foncier, et la caractérisation du tissu agricole et de l’assolement. Il permet d’obtenir une meilleure connaissance du foncier privé et publique, et de son utilisation agricole. À son issue, des opportunités foncières avec les exploitants, les propriétaires et les communes sont identifiées
2) Le diagnostic foncier À partir de ce pré-diagnostic, des rencontres sont organisées avec les agriculteurs, puis avec les propriétaires, pour appréhender les conditions de vente, d’échange amiable et de contractualisation (ex : BRCE). Cette phase conduit à élaborer un plan d’action foncier précisant les conditions de mise en œuvre.
3) Mise en place du plan d’action et des outils fonciers / agricoles Cette dernière phase consiste en la mise en œuvre du plan d’action. En savoir plus :
L’EPTB Seine Grands Lacs, à travers sa plateforme EPISEINE développe de nombreuses actions de communication, sensibilisation des acteurs du bassin pour les informer sur les enjeux et le fonctionnement spécifique des inondations du bassin et les préparer à la conduite à tenir en cas d’inondations.
Cette nouvelle vidéo présente la géographie du bassin de l’Yonne, les aléas hydrologiques auxquels il est exposé et beaucoup d’autres questions sont abordées.
En tant que responsable du pôle ISEF, vous piloterez une équipe autour d’une démarche agile et collaborative, en lien avec un large réseau de partenaires, notamment associatifs, pour le déploiement d’actions pédagogiques, événementielles et de communication à l’échelle du million d’habitants du territoire. La fiche de poste est accessible au lien suivant : Offre Responsable du Pôle ISEF (pdf)
4 avril de 16h30 à 18h : Conseil d’Administration, en visio – de 15h à 16h30 : Commission Présidents de CLE à confirmer
20 mai journée A CONFIRMER : Assemblée Générale à Paris
26 juin de 16h30 à 18h : Conseil d’Administration, en visio
18 septembre de 16h30 à 18h : Conseil d’Administration, en visio
entre le 29 septembre et le 17 octobre (sera précisée dès que possible) : CONGRES de l’ANEB à Marseille
13 novembre de 16h30 à 18h : Conseil d’Administration, en visio – 15h à 16h30 : Commission Présidents de CLE (à confirmer)
11 décembre de 16h30 à 18h : Conseil d’Administration, en visio
Réunion des Directions
5 février à partir de 14h jusqu’au 6 février à 16h30 : Séminaire des Directions à Paris(à priori au siège de l’ANEB, 22 rue de Madrid. Si nous sommes très nombreux, nous vous repréciserons le lieu mais dans tous les cas sur Paris)
18 mars de 11h à 12h30 : Réunion des Directions en visio (RD)
13 mai de 11h à 12h30 : Réunion des Directions en visio (RD)
10 juin de 11h à 12h30 : Réunion des Directions en visio (RD)
9 septembre de 11h à 12h30 : Réunion des Directions en visio (RD)
4 novembre de 11h à 12h30 : Réunion des Directions en visio (RD)
2 décembre de 11h à 12h30 : Réunion des Directions en visio (RD)
Groupes de Travail
28 janvier de 16h à 17h30 – GT ruissellement en visio
Les dates seront ajoutées au fur et à mesure, principalement sur les mardis de 10h45 à 12h30
Pour information
22 et 23 janvier : Participation de l’ANEB au Carrefour des Gestions Locales de l’Eau à Rennes
5 février de 8h à 9h30 : Petit-déjeuner « ANEB » à l’Assemblée Nationale / Une petite délégation de l’ANEB sera constituée au regard du nombre de places disponibles
Participation à la convention Intercommunalités de France et au salon des Maires de France à organiser
Sa mission consistera notamment à réaliser un bilan de l’ensemble des dossiers réglementaires instruits depuis 2020 par le SAGE ; Construire une doctrine partagée avec les services de l’Etat pour optimiser la préservation des zones humides ; Capitaliser les nouvelles zones humides découvertes lors de l’instruction des dossiers réglementaires.
La 3e édition des états généraux du bassin de la Dordogne s’est tenue pendant le premier trimestre 2023. Elle a permis de réactualiser l’état des lieux du bassin de la Dordogne et de proposer des voies de travail pour son développement harmonieux.
En juillet 2024, l’UNESCO a salué la concertation de grande ampleur qui a été menée dans ce cadre et qui a été un temps fort du renouvellement, pour 10 ans, de la Réserve de biosphère bassin de la Dordogne.
Vous trouverez toutes les ressources concernant les Etats généraux 2023 et le renouvellement de la Réserve de biosphère, célébré le 5 novembre 2024 à Saint-Chamassy, sur le site https://etatsgeneraux-bvdordogne.fr/.
Les zones humides occupent une position d’interface dans les paysages et sont essentielles à la protection des ressources en eau. Depuis 2008, des textes réglementaires précisent les critères d’identification et de délimitation des zones humides, basés sur la végétation et les sols. L’approche pluridisciplinaire de la formation et l’intervention de spécialistes (botanistes, pédologues et hydrologue) vous permettront d’acquérir des connaissances théoriques pour comprendre les textes réglementaires en vigueur et bien interpréter les observations de terrain, mais aussi des connaissances pratiques par la mise en situation lors de la journée de terrain.
Objectifs
Décrypter les textes réglementaires relatifs d’identification et de délimitation des zones humides
Savoir reconnaitre et délimiter des zones humides sur la base de critères botaniques et pédologiques
Programme
En salle (1j) : – Aspects théorique sur les zones humides : définitions, modélisation – Communautés végétales caractéristiques des zones humides – Les sols des zones humides – Discussion
Terrain (1j) : – Travaux de reconnaissance botanique et pédologique en sous-groupes sur deux sites différents
En salle (0,5j) : – Bilan de la journée de terrain et de la formation
Responsable(s)
Blandine Foucault-Lemercier AGROCAMPUS OUEST
Public concerné
Agents des organismes instructeurs : DDTM, police de l’eau Organismes en charge de la délimitation des zones humides : bureaux d’étude et organismes gestionnaires des territoires (syndicats mixtes…)
Durée
2.5 jour(s) 20 heure(s)
Informations particulières
Prévoir une tenue de terrain.
Tarif : 1000 euros
Lieu : L’Institut Agro Rennes-Angers, campus de Rennes
Le 2 décembre dernier, l’ANEB était auditionnée, aux côtés de l’Association nationale des élus de montagne (ANEM), de l’Association nationale des maires ruraux de France (AMRF) d’Intercommunalités de France et de Départements de France dans le cadre de la mission d’information sur les modes de gestion et d’exploitation des installations hydroélectriques créée le 18 septembre dernier.
La contribution écrite de l’ANEB a été transmise : une gestion intégrée et globale à l’échelle du bassin versant est indispensable, prenant en compte l’ensemble des usages de l’eau et des incidences des ouvrages. Une association systématique du concessionnaire, de l’Etat et des collectivités via en particulier l’EPTB en ce qui concerne la gestion de l’eau est préconisée, ainsi qu’un financement fléché de l’ingénierie de Bassin et des conséquences des ouvrages sur la morphologie et le transport solide.
La France refuse la mise en concurrence des concessions hydroélectriques imposée par l’Union européenne, ce qui nourrit un contentieux depuis près de 20 ans. Cette situation conduit notamment à empêcher tout investissement substantiel dans le parc hydroélectrique, au détriment de nombreuses politiques publiques structurantes pour les territoires.
Pour sortir de cette impasse, une Mission d’information sur la gestion et l’exploitation des installations hydroélectriques a été créée le 18 septembre dernier par l’Assemblée nationale pour étudier les différentes solutions juridiques possibles pour mettre fin au contentieux.
Mme Marie-Noëlle Battistel et M. Philippe Bolo en sont les rapporteurs.
Où : Rendez-vous sur le parking de la rue Gilles Rio, à l’entrée de Larmor-Baden
Heure : 9h00 – 12h30
Les chantiers nature proposés sur les marais de Pen en toul sont des opérations de restauration et de réouverture de milieux humides remarquables par des actions de coupe, de débroussaillage et de fauche.
Ils sont aussi des moments de convivialité et d’échange !
Pas de réservation nécessaire Équipement recommandé : bottes, gants de jardinage Si vous avez du matériel de coupe, vous pouvez l’apporter.
Type d’offre : CDD (36 mois renouvelable) Localisation : Champagne-Ardenne Société : PNR de la Montagne de Reims
Prise de fonction : mars 2025
Sous la responsabilité de la responsable du pôle « Milieux Naturels », le/la futur(e) technicien(ne) zones humides contribuera aux missions principales du Programme d’Actions zones humides :
Animation territoriale pour faire émerger et organiser de nouveaux projets :Poursuivre la précision de l’inventaire et la délimitation des zones humides du Parc,
Suivi de l’évolution des milieux humides.
Gestion des zones humides à partir de plans de gestion
Elaboration, évaluation et actualisation de PdG
Suivi de la programmation des travaux de restauration ou d’entretien
Suivi, coordination et réalisation des inventaires faune/flore prévus dans les plans de gestion
Réalisation du volet habitats des pré-diagnostics zones humides dans le cadre de la révision de documents d’urbanisme ou des projets de développement des EnR,
Actions de sensibilisation, de formation, de communication et d’information notamment dans le cadre d’une campagne de sensibilisation des élus ou des 50 ans du parc
Poursuite de l’accompagnement de collectivités, porteurs de projets, agriculteurs, forestiers et des partenariats avec les syndicats de rivières
Elaboration de documents administratifs et financiers en lien avec le programme d’actions de l’Agence de l’Eau
Pour postuler
Si ce projet vous intéresse nous vous proposons de nous faire parvenir CV/LM à l’adresse mail suivante : contact@parc-montagnedereims.fr à l’attention de Mme La Présidente.
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