Les phénomènes météorologiques extrêmes sont de plus en plus fréquents et entraînent une évolution de l’occurrence, de l’intensité et de la saisonnalité des inondations et de leurs conséquences de manière variable en France.
Chaque territoire peut être aujourd’hui confronté à des évènements différents, nouveaux, éventuellement plus violents et plus rapides.
Dans ce contexte d’incertitudes, les collectivités doivent mettre en place des actions qui permettent d'anticiper et de prévenir les potentielles conséquences de ces phénomènes extrêmes, parfois au-delà du champ qui était jusqu’à présent considéré comme possible.
Objectifs
1. Le déploiement d'une expertise territoriale renforcée et pérenne qui intègre un champ élargi des possibles et les incertitudes, tant en termes de fréquence, de période et de localisation, que de vitesse et d’intensité ou encore d’impacts, est le socle incontournable d'une action plus efficace.
2. Une meilleure information de tous, de manière régulière, à toutes les échelles permettra également une action plus systématique et généralisée, mieux adaptée aux spécificités, plus efficace.
3. L'action est tout d'abord préventive : un aménagement global du bassin adapté, qui réduit les conséquences des phénomènes météorologiques extrêmes actuels et à venir, et permet une plus grande résilience à leurs impacts, est un objectif prioritaire et central.
Mais il faut également réagir collectivement et en synergie lorsque la crue arrive, et le plus rapidement possible quand les crues le sont aussi et que les risques de dégâts sont importants. Si les bassins à cinétique rapide sont "naturellement" et plus régulièrement concernés, de nombreux autres territoires doivent aujourd'hui aussi s'y préparer. Une préparation pérenne et régulière, qui intègre la gestion des crues rapides, est un des piliers pour une plus grande efficacité.